ᛗ Dossiers du SHIELD : 87 ᚫ Avatar : Rachel McAdams ᚱ Crédits : Carole71 ᛖ Disponibilité : Libre ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 34 ans. ᛏ Affiliation : Les Morlocks. ᛖ Métier(s) : Matriarche des Morlocks ᚱ Pouvoirs/capacités : Excroissances osseurses • Force • Agilité ᚾ Situation amoureuse : Pansexuelle complexée, compliqué n'est-ce pas ? ᛁ About me : ᛏ Localisation : Sous vos pieds
Coup de fourchette • Elliott Dim 3 Nov - 0:08
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Coup de fourchette.
Manhattan.
C'est Manhattan qui a logiquement été choisie. Une plaque se lève, et les rats partent en éclaireurs dans plusieurs directions, dirigés et guidés par Mère Inférieure. Je rabats ma capuche au-dessus de ma tête et fais quelques mètres pour rejoindre The Groonk qui avance plus vite. J'enfonce les mains dans mes poches et lève les yeux pour croiser le regard de ce géant à l'épaisse fourrure verte. Amusée par notre sortie, plus amusée qu'anxieuse, parce qu'il paraît que l'anxiété n'aide pas, je lui demande ce que ça fait de sortir. Ses grandes dents jaunies apparaissent dans un sourire néanmoins de toute beauté. L'habitude de rester en bas lui fait froncer les sourcils quand nous passons sous les réverbères, la lumière n'est-elle pas plus blanche sur le chemin qui mène au Paradis ? Je m'allume une cigarette et envoie la fumée au-dessus de nos têtes. Pendant qu'un groupe va faire un petit casse de supermarchés, nous nous chargeons de récupérer de l'argent.
Manhattan.
Derrière nous, trois suivent notre chemin. Caro – surnommée ainsi parce qu'elle crache un acide semblable à ce qui est appelé « acide de Caro », un truc pas sympathique – qui a noué ses longs cheveux roux dans une queue de cheval. Ce soir, c'est la sortie, alors elle ne dissimule pas son visage à demi-brûlé par sa propre production. Passe-passe, capable de se téléporter aussi, parce qu'elle est notre porte de sortie. Ses immenses yeux bleus sondent les alentours et finalement, elle pop à côté de nous pour nous souffler qu'elle commence à avoir les crocs. Je lui offre un petit clin d'oeil et lui rétorque qu'elle va bientôt bouffer pour cinq. Et...
Manhattan.
Nous arrivons aux abords du restaurant, une lumière perdue tant d'autres. Je m'arrête une seconde, le temps que notre cinquième larron nous rejoigne, et que je puisse terminer ma cigarette. Je tire dessus comme si ma vie en dépendait. Le Groonk s'arrête à ma hauteur, jugé par le regard des clients qui arrivent et partant dans leur voiture. À ma droite, une allée de gravillons blancs offrent la direction vers le Paradis, du moins ça doit ressembler à peu près à ça. Les lumières blanches rivalisent avec le jour, le long de l'allée et sur les façades de la grande batisse à plusieurs étages. Mon père aurait détesté l'endroit, il s'y serait senti perdu. Mais ce soir, juste pour ce soir, il est néanmoins à nous. J'observe les lieux, nous n'aurons pas besoin de repasser par ici. Je souffle à Groonk de fermer la porte dans notre dos, et il vient traîner le grand portail noir, fait se croiser deux des barreaux voisins de l'un et de l'autre côté. Notre petit groupe avance lentement et je termine mon petit poison. Notre incartade ne sera qu'un incident isolé. Je fronce les sourcils, revenant à la question d'Erik. Je ne veux pas savoir ce qu'ils font quand ils nous trouveront. Peut-être que nous les trouverons les premiers, que nous serons le monstre sous le lit qu'ils craignent tellement. Peut-être qu'on empoisonnera leur eau avant qu'ils ne nous noient comme des rats, peut-être qu'on viendra les tuer dans leur sommeil avant qu'ils ne nous enfument comme de la vermine, peut-être qu'un jour tous les monstres d'en bas viendront revendiquer les maisons des gens d'en haut. J'écrase ma cigarette. Le jeune garçon à l'entrée, qui guette les voitures dans l'espoir d'aller les garer, fronce les sourcils au portail fermé. Ses yeux s'écarquillent sur la présence verte qui m'accompagne, je le pousse en arrière sur notre passage et il fait une simple roulade.
Manhattan.
N'est-ce pas ici que nous sommes les mieux d'ailleurs ? N'est-ce pas ici qu'ils peuvent avoir raison ? Quelques pas en direction de l'accueil, pommettes mâchoire front. Des bosses, la peau qui craque. Mal, ça me fait toujours mal. Ma main vient chercher celle de Caro pour l'amener près de moi et j'y dépose un baiser dans le creux de la paume. Mon regard cherche celui des miens puis, comme pour jouer le jeu des gens d'en haut, je demande s'il y aurait une table pour cinq personnes. Quelques clients tournent un regard outré dans notre direction, d'autres serrent les lèvres. Les narines se dilatent. Les doigts se crispent autour des couverts. Les regards se croisent et s'interrogent mutuellement. Restez assis, pour l'instant. Je regarde mes deux montres. On n'a pas beaucoup de temps.
ᛗ Dossiers du SHIELD : 31 ᚫ Avatar : Thomas Brodie-Sangster (Ϟ Bakugo Katsuki) ᚹ Double(s) Compte(s) : Wiccan. ᛖ Disponibilité : 0/3 ► Spider-Woman Ϟ Marrow Ϟ Winter Soldier ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 22. ᛏ Affiliation : S.H.I.E.L.D. ᛖ Métier(s) : Enquêteur. ᚱ Pouvoirs/capacités : Nitroglycérine dans la sueur. Quand ça pète, ça fait boom. ᚾ Situation amoureuse : Coeur explosif disponible aux plus courageuses. ᛁ About me : ᛏ Localisation : NYC.
Re: Coup de fourchette • Elliott Ven 8 Nov - 0:55
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Coup de fourchette.
Marrow
Les rues piétonnes en désertion par les habitants de la ville offrent un calme bienvenu aux courageux citoyens se baladant encore à cette heure bientôt tardive. Elliott vient de sortir de son bâtiment d’affectation où il avait pris service quelques heures auparavant. Aujourd’hui est un jour de garde et ses heures de travail tardives lui ont donné le luxe de profiter d’un peu plus de sommeil grâce à quelques somnifères légers. Le rythme de vie de l’agent est devenu catastrophique depuis sa graduation, mais n’est-ce pas le cas de chaque agent œuvrant pour le bien d’autrui ? La surveillance constante implique le sacrifice du sommeil et de bien d’autres plaisirs arrachés si brusquement quand on les a considérés comme acquis pendant toute une vie. Le regard de l’agent blond est à l’affût, veillant, bien décidé à garder en sécurité le périmètre qui lui a été attribué. Certains événements malencontreux ont été recensés de façon périodique, sans précision réelle des jours les plus à même d’être victime de la sortie des ombres.
Des mains viennent resserrer les pans d’une veste de demi-saison en jean autour d’une nuque refroidie. L’hiver n’est pas encore installé, mais les signes se multiplient pour prévenir d’une saison aussi froide que les précédentes. En quête de chaleur, les mains retournent dans leurs poches gardiennes et protectrices. D’un mouvement décontracté, Elliott pousse ses mains vers l’avant, entraînant avec elles les pans de la veste, son arme écrasée au bas de son dos par le tissu malmené. Heureusement que le cuir est long et épais, dans le cas contraire, il serait bien facile de distinguer la forme anguleuse d’un pistolet de service sur sa hanche non loin de sa fesse gauche. L’étui rendant la forme bien épaisse là où rien d’autre ne dépasse. De l’autre côté de sa ceinture, un talkie-walkie, relié à une oreillette déjà confortablement installée dans la partie du corps prévue pour. Quelques observations de routine lui sont transmises, il y répond parfois. Le jeune agent analyse ce qui lui parvient avec attention, son jeune âge et sa prise de fonction récente ne faisant pas entrave à un désir ardent de faire ses preuves. « Secteur sud, signalement d’un groupe d’individus mutants, restauration de luxe visée. » Sa main vient activer son micro sur le boîtier à sa taille, une préférence à l’oreillette multifonction signalant votre statut d’agent juste au mouvement d’activation sur la tempe. « Ici Gallagher en position dans la zone, je vais checker.»« Reçu, prudence. » La voix de l’agent d’information retourne à ses analyses sur son écran tandis qu’Elliott bifurque dans une ruelle en retirant sa main du bouton. « Évidemment. »
Les talons de ses chaussures cognent contre le sol en pierre, l’agent avale, l’adrénaline lui monte au cerveau tandis que ses doigts tâtent la transpiration de ses mains par instinct. Insatisfait, il pousse ses mains dans les poches de son jean à la recherche d’une chaleur plus élevée. Un sourire presque carnassier vient toucher le coin de ses lèvres alors qu’il laisse son instinct prendre place. Elliott n’est pas dérangé, il n’est pas adepte du sang, il ne désire pas la mort, mais une certaine violence minutieusement contrôlée prend plaisir à sortir lorsque la possibilité d’en découdre avec des criminels devient une possibilité. Personne n’est parfait et l’agent en herbe ne fait pas exception. Une réserve est gardée sur lui, son organisation sait tout à-propos de ses agents et les défauts de caractère sont surveillés. Elliott en est bien conscient, c’est pourquoi il a appris à se contrôler très tôt. Qu’est-ce qu’un agent secret vaut s’il est incapable de se contrôler ? Il ne reste pas agent bien longtemps.
La zone recherchée apparaît à sa vue, des personnes fuient les lieux, d’autres plus téméraires restent pour filmer un reportage improvisé à l’aide de leur téléphone. Rien d’intéressant jusqu’ici, bien que les fédéraux brillent par leur absence. Attendez, il est tout seul ? Le temps d’arriver ici à pied a laissé bien du temps à la police d’arriver, l’appel d’un agent qualifié n’empêche pas la chair à canon de s’activer pour, au moins, encercler la zone. Sa plaque dans sa main en un instant, il approche un couple en leur montrant son insigne. « Shield, qu’est-ce qui se passe ici ? » C’est la merde, voilà ce qui se passe ici. Il remercie le couple d’un signe de tête et s’approche de l’entrée, sa main sur le boîtier. « QG ? Gallagher. Besoin d’une équipe de renfort. » Un homme est en poste devant la porte, bien qu’il regarde vers l’intérieur. Que fait-il ? Sa plaque délie sa langue et l’homme l’informe être en train de garer la voiture d’un client, loupant probablement l’entrée des mutants. « Okok, c’est quoi ce bordel, où sont les flics ? Et vous, vous n’êtes pas censés avoir des gardes, des vigils ? Des gens utiles ? Regardez-moi ce merdier. »
L’hésitation s’installe dans le regard d’Elliott. Lèvre mordue, ses mains se frottent. Doit-il attendre les renforts ou bien s’infiltrer ? La salle de repas n’est pas visible depuis la porte et la situation lui est totalement inconnue. Aucune réclamation n’a été faîtes, la possibilité d’une prise d’otage semble peu probable. L’agent prend une décision et se tourne vers l’employé. « Expliquez-moi le plan du bâtiment dans les moindres détails, maintenant. » Voix autoritaire, bourrue, il mémorise chaque mot sortant de la bouche de son interlocuteur. Il cligne des yeux, visualisant une ébauche de rez-de-chaussée dans sa tête. Sa plaque retrouve sa cachette, ses mains vérifiant que ses jouets d’agents sont hors de vue. Ensuite, il pousse la porte, prenant le même comportement qu’en entrant au restaurant pour manger et non le comportement pour arrêter des criminels. « Bonsoir ! C’est bien ici qu’on cuisine le meilleur bœuf du quartier ? J’espère que c’est vrai, vu le prix de la carte. » Petit sourire gêné, son regard vient se poser sur une fine équipe prête pour halloween, surtout le grand vert. Les voilà. « Oh, pardon, je vais attendre mon tour, vous sortez d’une soirée déguisée ? » Collecter, et analyser les informations, voilà son objectif, pas d’intervention, sa main active le bouton du micro à sa hanche.
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Re: Coup de fourchette • Elliott Mer 20 Nov - 11:32
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Coup de fourchette.
Le bonhomme de l'accueil fronce les sourcils, apparemment pas spécialement prêt à nous la donner, notre table pour cinq. Je glisse ma cigarette entre mes lèvres et tends les bras, comme pour décrasser un peu mes muscles. Après tout, même si on avait voulu faire prendre une table, il ne nous l'aurait pas donné. Pas que je veuille me donner bonne conscience, je n'en ai pas besoin, mais mon niveau de scrupules est à son minimum à cet instant. Une oeillade vers la salle m'informe de l'arrivée imminente de deux nouveaux membres du personnel. Je pose la main sur le cahier des réservations, pour interrompre le début du « Nous n'avons plus de place » du pauvre gars en face de nous. Au dessus de mes phalanges, mes duretés osseuses me servent fréquemment de poing américain à ma manière. Je file un coup de coude à Groonk en lui montrant les deux empoyés qui se rapprochent, l'un élancé, l'autre dessiné à la va-vite avec les contours d'un gros rectangle, avec une tête posée dessus, le cou court ou l'air contrarié, je n'en sais trop rien.
▬ Bonsoir ! C’est bien ici qu’on cuisine le meilleur bœuf du quartier ? J’espère que c’est vrai, vu le prix de la carte.
Je me retourne brutalement sur le jeune homme qui vient de rentrer. Mes doigts frôlent ceux de Passe-Passe. Nous avons normalement assez de temps pour nous servir et repartir tranquillement mais dans le cas contraire, je refuse que l'un d'entre eux soit blessé. Je cale mes mains sur mes hanches puis esquisse un sourire en constatant le naturel de notre invité.
▬ Oh, pardon, je vais attendre mon tour, vous sortez d’une soirée déguisée ?
J'écarquille une seconde les yeux avant de le détailler à mon tour. Il y a un fond de musique qui ne s'est pas tu, plus loin, signe que ce ne sont pas des musiciens. C'est tellement risible comme question qu'elle pourrait être vraie, peut-être l'est-elle même d'ailleurs... Je l'observe et sans le quitter des yeux, je demande au gars de l'accueil où sont les cuisines et où se passent les encaissements. Pas de réponse.
▬ Dis-moi... que je semble balancer dans le vide, lesquels sont avec nous ? ▬ Celui-ci et des deux qui arrivent, celui à la cravate rouge, chuchote une voix sans corps.
Je passe la main droite dans ma manche gauche, craquement de la peau, des chairs, de l'os et une légère grimace sur mes traits sans qu'on sache trop dire si c'est la douleur ou la contrariété. J'inspire et marmonne à Caro de leur arroser la tronche s'ils posent problème. Entendu « eux ». les humains. Je sors un os de ma manche et viens simplement le planter dans la main du gars de l'accueil qui avait à cœur de la garder posée à plat sur son registre, comme le dernier rempart entre lui et ce qui doit arriver. Tu y tenais tellement... Tu ne le quitteras plus de la soirée. Il pousse un cri et j'empoigne par sa putain de chemise, les dents serrés, la mâchoire serrée, les muscles crispées, pour lui conseiller de m'aider à aller plus vite s'il veut pas finir comme ma copine ici présence.
Du coin de l'oeil jusqu'au bas de la mâchoire, ce qu'il reste de beau a été carbonisé ; vue plongeante sur quelques-unes de ses dents partiellement rongées par l'acide. Sauvée in extremis par un autre mutant. Elle a encore du mal à se faire parfaitement comprendre quand elle parle. Mais avec sa maîtrise de son pouvoir, désormais, elle peut cracher, cracher, cracher des litres sans être affectée par sa propre sécrétion. Elle observe Elliott d'un œil curieux, alors que le chuchotis invisible près d'eux les informe qu'il serait l'un des leurs. Néanmoins, à sa remarque sur la soirée déguisée, elle se sent heurtée. Elle pince les lèvres, paraît au bord des larmes alors que le cri derrière elle ajoute un sursaut à ses réactions.
Un petit pas pour se placer entre le réceptionniste et moi, et le jeune client venu pour son bœuf. Elle tend un bras fébrile dans sa direction pendant que Groonk va à la rencontre de nos deux nouveaux amis. Près à jeter au loin celui qui ne porte pas la cravate rouge. Mais je ne suis pas naïve, certains des nôtres ne comprennent pas qui nous sommes ni pourquoi nous agissons ainsi. Ils se croient en phase avec un monde qui n'est pas le leur, je le vois souvent. Ils se pensent à l'abri derrière leur secret, parce que leur pouvoir est mignon, qu'ils sont utiles. Jusqu'au jour où ils sentiront une boule au creux de leur estomac. Ils seront écartés, ils seront ignorés, ils seront repertoriés, ils seront parqués, et ils seront exterminés. Ils seront frappés. Ils seront moqués. Ils seront obligés à la fuite, et ce sera trop tard. Je peux comprendre qu'ils y croient, et d'un côté, je les envie. Je n'ai jamais vécu en haut.
Passe-Passe travaillait au service comptabilité d'une grosse société. Elle me raconte parfois quel plaisir elle prenait à choisir son papier peint, à flâner avec le crème avec des fleurs noires et le gris à paillettes. Tout cela me semble tellement inexistant. Rentrer, jeter ses chaussures près de la porte, se laisser tomber dans le canapé et regarder la télévision dégueuler des informations sur des gens qu'on ne connaît pas, par la voix de ceux qui interprètent comme ils le souhaitent. Regarder cette boîte de plastique et de pixels nous livrer des opinions mâchés et des faits digérés. Pendant des heures. Et puis, elle a dû...
▬ Vous n'avez pas le droit !
Peut-être que je devrais lui faire plus mal, pour qu'il soit plus coopératif. Je jette un œil à mes montres. Rapidement. Rapidement...
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