ᛗ Dossiers du SHIELD : 157 ᚫ Avatar : Holland Roden ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign) ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik) ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 32 ans ᛏ Affiliation : Aucune ᛖ Métier(s) : Archéologue ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants). ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile ᛁ About me :
VISION
(i don't remember which secrets are mine and which aren't)
LOST SOUL
(i need someone to enlight my path.)
ᛏ Localisation : Brooklyn
Show no fear for she may fade away ☽ Pete Ven 25 Oct - 21:51
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Show no fear for she may fade away
Peter & Aisling
« Rhymes that keep their secrets will unfold behind the clouds. And there upon a rainbow is the answer to a never ending story. »
Dire qu’il y a quelques semaines de cela, j’essayais de gérer les sentiments que j’éprouvais à l’égard de Pete. Tout était là depuis un moment, mais tout est devenu évident lorsque nous étions au Pérou. Il faut dire que mon comportement aurait pu tout faire capoter, partir pour le boulot sans prévenir et sans donner de nouvelles, je sais bien que ce n’était pas une bonne idée. Nous sommes parvenus à surmonter ça. Nous nous sommes embrassés et c’est là que tout s’est déclenché. C’est comme si j’avais attendu cela pendant des années. J’étais restée bloquée sur l’idée d’un homme parfait qui saurait m’accepter pour ma différence, qui ne me verrait pas comme une folle. Je me suis souvent empêchée de tomber amoureuse, de peur du moindre défaut qui aurait tout gâché. L’homme parfait n’existe pas, c’est pourtant bien connu.
Le retour à la réalité a été assez compliqué. Lorsque nous étions au Pérou, il y avait cette affection partagée parce que nous étions que tous les deux dans un cocon, dans une bulle, et parce que c’était tout nouveau. En rentrant, j’ai dû faire face à quelques difficultés. Tout d’abord, découvrir que mon appartement avait été squatté par des personnes indésirables, ça ne m’a pas aidée à accepter mon retour. Depuis, je ne me sens pas trop en sécurité. Il faut dire qu’avec toutes ces attaques un peu partout en ville, avec toutes ces personnes qui semblent perdre littéralement la tête – moi y compris – je n’ai pas réussi à fermer l’œil, une fois de plus. De fil en aiguille, la relation avec Pete s’est précisé, j’ai fini par mettre des mots sur ce que nous étions tous les deux, sortant petit à petit du déni. Un couple, voilà ce que nous étions, et non pas deux amis comme on avait pu le présenter auprès de Billy lorsqu’il nous a retrouvés par hasard au Pérou. Et je crois que je ne m’étais pas imaginée redire une fois dans ma vie à un homme que je l’aime. Je lui ai dit ces mots : je t’aime. Des mots si simples à prononcer et pourtant si compliqués à adresser à la personne que nous aimons vraiment. Ça rend les choses réelles, ça fait presque preuve d’engagement, d’acceptation d’une relation plus complexe que quelques sorties et quelques baisers échangés.
Ce que j’ai pu être stupide. Je pensais que tout devenait évident, que je n’avais aucun doute à avoir sur Pete. Evidemment qu’à certains moments, la femme que je suis était parfois jalouse, parce que je ne pouvais pas savoir à chaque secondes où il était, et encore heureux. Dans une relation saine, il doit y avoir quelques parts de mystère, de secret, de vie privée. Je pensais même que le jour où je lui ai proposé d’emménager avec moi en tant que colocataires, c’était en quelque sorte un pas de plus vers quelque chose de sérieux. J’ai trente-deux ans, je ne veux plus attendre des années avant de franchir certaines étapes, et pour moi, tout était très clair. Alors oui, une colocation semble moins engageante qu’un emménagement à deux, c’était juste notre manière détournée de faire les choses. J’ai vraiment cru que c’était une preuve que notre relation était alors solide. Je me souviens pourtant du jour où il est venu apporter la seconde vagues d’affaires. Comment oublier ?
« I can’t, Ais. I like you, you’re wonderful, but more like a friend. I… I was so wrong when I kissed you the first time, I just didn’t know how to stop this wheel from spinning. It’s better if I find another place to stay. »
Suite à ces mots, suite à tous ces efforts fournis et cette illusion qui avaient l’air si vraie, il est simplement parti, les mains dans les poches. C’est comme s’il ne croyait même pas en ce qu’il disait, qu’il disait qu’il me considérait comme une amie juste pour ne pas me blesser, mais qu’en réalité, tout était absolument faux. C’était sûrement un pari universitaire, prouver qu’il pouvait sortir avec la conférencière archéologue. Suite à cela, je suis entrée dans une rage folle, j’étais prête à tout casser sur mon passage, mais me rendant compte qu’il n’en valait pas la peine, j’ai retiré le bracelet qu’il m’avait offert et je suis partie de chez moi. J’avais besoin de partir. Chez moi, j’aurais eu le sentiment de le voir partout avec les affaires qu’il avait déjà apportées, et puis tout ce que j’avais imaginé de notre future vie en colocation. Je ne pouvais pas. Suite à la rage, les larmes. Je n'ai pu les retenir, il y en avait trop. Comme si tous les petits chagrins accumulés depuis quelques années étaient tous sortis d'un coup. J'étais pour ainsi dire dévastée.
Quelques jours se sont écoulés depuis la rupture. Je pensais qu’il m’aurait fallu plus de temps pour m’en remettre totalement. Evidemment, je suis blessée profondément, je ne sais même pas pourquoi j’ai été aussi naïve et stupide d’accorder ma confiance à Pete aussi facilement. Il a dû bien s’amuser à raconter à cette femme en costume félin à quel point j’ai été stupide. Rien de penser à ces possibles moqueries qui ne lui ressemblent pourtant pas, les choses ont été difficiles. Mais je crois que de recroiser la route d’Erik Lehnsherr aura été ce qui m'a sauvée. Mon esprit était occupé ailleurs et avoir un nouveau but, un nouvel engagement, ça m’a fait du bien. Je me demande même pour quelle raison j’ai mis autant de temps à accepter. Seulement, après m’être absentée quelques jours, il fallait que je revienne chez moi récupérer mes affaires les plus importantes. Je ne compte pas rester à l’appartement pour un bon moment. Je veux rejoindre la Confrérie pleinement, je veux leur apporter mon aide, je veux me rendre utile et être vue comme une personne utile, forte et pas seulement comme une femme fragile à qui on peut briser le cœur aussi facilement.
Je reviens chez moi, le soleil n’est levé que depuis quelques minutes. Je ne veux pas croiser mes voisins, je ne veux pas que l’on sache que je m’en vais pour un moment, alors je me fais discrète. J’insère la clé dans la serrure et réalise que c’est ouvert. Pas encore… Je ne veux pas avoir à prouver une nouvelle fois à qui que ce soit que je suis bien chez moi. Je ne suis pas sûre d’en avoir la force cette fois-ci. Je pose ma main sur la poignée de porte et c’est là que j’ai cette vision. Je revois Pete entrer pour la première fois chez moi lorsque je lui ai proposé d’emménager avec moi. Il fallait que, de tous les souvenirs, ce soit celui-ci qui surgisse. J’inspire un grand coup et j’entre chez moi.
« Who’s there ? »
Je referme la porte derrière moi et je fais quelques pas pour arriver jusqu’au salon. J’ai cette impression de déjà vu, pourtant, la situation est différente cette fois-ci. Lorsque je pénètre dans la pièce à vivre, je vois alors Pete. Evidemment, mon cœur rate un battement lorsque je le vois. Mes sentiments sont toujours là, ils ne peuvent pas disparaître comme cela du jour au lendemain.
« What the hell are you doing here ? You didn’t find another place to live, so you think I’m gonna have you back here ? »
Si la vie est aussi simple, ça se saurait. Rompre pour une raison et se rendre compte que l’on passe à côté d’une opportunité telle qu’un logement accessible, évidemment, c’est trop facile de revenir comme ça.
(c) DΛNDELION
Peter Parker
Spiderman
ᛗ Dossiers du SHIELD : 66 ᚫ Avatar : Tom Holland ᚱ Crédits : Lux Aeterna ᚹ Double(s) Compte(s) : Thor Odinson & James Howlett & Samaël Moriarty ᛖ Disponibilité : Pascal pOdisponible (Aisling, Feli) ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 26 yo. ᛏ Affiliation : Avengers, et doit commencer à gérer la Spider-Fam qui s'agrandit depuis le snap. ᛖ Métier(s) : Photographe et étudiant en sciences ᚱ Pouvoirs/capacités : Homme araignée ᚾ Situation amoureuse : Une archéologue tente de trouver la relique perdue ᛁ About me :
WHAT IS IT GONNA BE ?
(focus on the past, the present, or the future ?)
FRIENDLY NEIGHBORHOOD SPIDERMAN
(Enter a universe where more than one wears the mask.)
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Re: Show no fear for she may fade away ☽ Pete Dim 27 Oct - 14:05
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I'm safe here in my room Unless I try to start again I don't want to be the one the battles always choose 'Cause inside I realize that I'm the one confused
Peter & Aisling
MUSIC - ☾☾ « I love you. » Ces mots partagés, le baiser échangé qui suivi, les choses étaient enfin dites telles que ressenties. Et c’était libérateur, de pouvoir enfin se libérer de ce sentiment que tu gardais au fond de toi. Tu ne savais pas trop ce qu’il en était, si la relation était devenue suffisamment sérieuse pour que tu puisses le dire. Mais Aisling l’a fait en premier lieu, et cela t’a permis d’enfin pouvoir le partager à ton tour. Seulement, à ce moment-là, tu avais une autre annonce en tête. Avec tous les événements récents, tu n’as pas pu travailler suffisamment à côté de tes études – que tu as enfin terminées – et ainsi, ton appartement est resté impayé. Le fameux courrier, relancé à plusieurs reprises… Tu es rentré chez toi, le propriétaire se tenant devant la porte et t’annonçant qu’aucune solution ne pouvait être trouvée. Tu es désormais à la rue. Tu ne souhaitais pas aller voir Tante May en lui annonçant cela, et ce pour plusieurs raisons. D’une part, elle serait déçue même si compréhensive, tu ne voulais pas voir dans son regard la part de déception alors que tout génie que tu es, tu ne parviens pas à t’occuper de toi seul. Alors, tu as décidé d’aller voir Aisling et de lui demander de t’aider, même s’il s’agissait bien de la dernière solution que tu aurais aimé envisager.
Elle accepta sans grand mal, pouvant se permettre d’avoir une autre personne sous son toit, vivant dans un lieu suffisamment spacieux. Sans parler de la confiance que tu as en elle. Confiance aveugle. Et finalement, l’échange de sentiments ne fait qu’accentuer cela, en plus de ta conviction que l’un avec l’autre, vous pourrez aller loin. Tu te sens revivre à ses côtés, il y a comme une alchimie enivrante qui vous lie et elle te permet d’apaiser tes vieux démons. Grâce à elle, tu parviens à ne plus regarder derrière toi, et seulement considérer le présent et le futur. Et ces deux temporalités ont bien une chose en commun : Aisling. Vivre avec elle, bien que cela semble prématuré et l’est sûrement, permettra de voir si tout peut bien se passer sur tous les plans. Tu as commencé par ramener quelques cartons, tout en promettant à la rousse de faire tout ce qui est en ton pouvoir pour payer ta part, ce qui est la moindre des choses. Tu ne savais pas trop où installer tes affaires, ayant l’étrange sentiment d’abuser de la générosité de la jeune femme… Alors tu les as laissé trainer dans un coin jusqu’à ce que finalement, ce soit Aisling qui t’incite à t’installer, voyant ta gêne. Ensemble vous avez vidé tes cartons, qui n’étaient pas si nombreux il faut dire. Puis, vint le moment d’aller chercher les toutes dernières affaires, scellant pour de bon cette colocation.
« This is it. I guess there is no doubt if we are a couple or not, now. » As-tu fait, cherchant à taquiner la jeune femme alors que vous avez bien pris votre temps pour en arriver à ce stade-là. Seulement, elle n’était pas là. Tu l’as cherché dans le logement, rien. Tu as donc terminé seul de déballer tes affaires, te disant qu’elle a dû partir faire une course ou tu ne sais quoi. Mais les jours se sont écoulés, et rien. Toujours aucun signe de la rouquine… Tu as essayé de la localiser de nouveau, comme autrefois au Pérou, mais elle a laissé son bracelet derrière elle. Ton inquiétude se voulait grandissante jour après jour. Tu ne parvenais plus à trouver le sommeil, tu as parcouru la ville entière à sa recherche, sous les traits de Spiderman. Tu as tenté son téléphone, rien… Tu craignais le pire, et tu semblais incapable de pouvoir faire quoi que ce soit. Chaque soir tu te tenais dans ce lit que vous n’avez pas même eu le temps de partager une seule nuit, en larmes. A-t-elle pris la fuite ? Est-ce allé trop vite pour elle, malgré tout ? Avais-tu fait quelque chose de mal ? Tu n’en savais rien, et aucune réponse ne semblait te venir. Tu avais beau réfléchir, c’était le néant.
Les jours passaient et se ressemblaient finalement. Tu as décidé de te pencher sur de nouvelles inventions, te permettant de potentiellement générer de l’argent. Peut-être t’inquiétais-tu pour rien, et qu’elle allait ressurgir d’un moment à l’autre. Elle était probablement partie pour le travail dans une région où le téléphone ne captait pas le moindre réseau… Tu te rassurais avec cette possibilité, mais en même temps elle t’aurait laissé un mot ou quelque chose, non ? Finalement, tu perçois le bruit de la porte qui s’ouvre et se referme. Tu te hâtes pour voir, laissant ton travail en suspens. Elle est là, debout devant toi. Tu t’apprêtes à la prendre dans tes bras, plus que soulagé de la voir enfin, saine et sauve. Mais elle t’arrête net dans ta lancée, tu te gèles sur place. Tu ne comprends pas. Pourquoi s’étonne-t-elle de ta présence ici ? Tu ne comprends pas… Tu ne comprends rien… « Aisling hon’, what are you talking about ? You disappeared without a word, I was so worried… I tried to contact you, I couldn’t. I left to get my stuff and when I was back, you weren’t here. Please, talk to me… What happened ? » Demandes-tu cherchant à comprendre. Tu as l’impression d’avoir manqué quelque chose, une dispute ou quoi que ce soit. Tu es perdu et espères n’avoir rien fait de mal. Ce serait bien ton genre de tout détruire sans même t’en rendre compte.
CODAGE PAR AMATIS
Aisling Byrne
Independents
ᛗ Dossiers du SHIELD : 157 ᚫ Avatar : Holland Roden ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign) ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik) ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 32 ans ᛏ Affiliation : Aucune ᛖ Métier(s) : Archéologue ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants). ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile ᛁ About me :
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Re: Show no fear for she may fade away ☽ Pete Lun 28 Oct - 11:15
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Show no fear for she may fade away
Peter & Aisling
« Rhymes that keep their secrets will unfold behind the clouds. And there upon a rainbow is the answer to a never ending story. »
Je ne suis décidément pas faire pour une vie normale ou stable. Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Je voudrais simplement être l’archéologue douée que j’ai toujours prétendu être. Je voudrais avoir mes parents, voir mon petit frère quand je le veux, avoir un petit copain qui m’aime vraiment pour ce que je suis et qui ne s’amuse pas avec mes sentiments. J’ai l’impression que c’est trop demander. Je ne demande pas la lune, je ne demande pas la richesse et la gloire, je veux juste une vie normale remplie d’amour. J’ai toujours cru, quand j’étais petite, que ma vie serait toute tracée. A l’époque, je ne pensais pas encore à devenir archéologue, je pensais à faire comme mes parents, devenir ornithologue. Après tout, c’était ce qui m’était destiné à l’origine, j’aurais poursuivi leurs recherches, j’aurais eu un nom pour m’ouvrir les portes de ce milieu. Je n’aurais probablement pas été plus stable qu’en étant archéologue, le voyage aurait fait partie de mon quotidien, mais peut-être que j’aurais rencontré un autre ornithologue et le schéma de la vie de mes parents se serait reproduit sans encombre. J’ai toujours pensé qu’une fois majeure je me serais mariée et j’aurais eu deux enfants. On se rend compte en grandissant que ça n’arrive pas comme ça, en claquant des doigts. Aujourd’hui, je ne pense pas que ce soit la vie rêvée, seulement, je crois que je préférerais cela que de devoir revivre une seconde fois la rupture avec Peter. Je pensais qu’il était différent, avec lui, tout semblait évident. Je me suis confiée à lui, il sait tout de moi et pour en arriver où ?
Après plusieurs jours à réfléchir loin de chez moi, j’ai finalement décidé que je n’allais pas rester à Brooklyn pour quelques temps. Croiser la route d’Erik Lehnsherr m’a finalement permis d’ouvrir les yeux. J’étais dans le déni depuis des semaines et des semaines. Il a tenté de me prévenir du réel combat qui s’offre à nous, les mutants, et j’ai préféré croire que ce n’était pas la bonne chose, d’autant plus lorsque j’ai commencé à sortir avec Pete. Je me suis dit que j’avais mieux à faire et que m’impliquer dans ce genre de chose serait trop dangereux et que de toute manière, il ne m’aurait pas laissée faire. Qui est-il pour me guider sur mes choix et mes envies ? Maintenant je sais. Seulement, je vais m’absenter un long moment et je vais avoir besoin d’affaires. Pas grand-chose, mais au moins quelques vêtements de rechange. Je ne sais pas où je vais, je ne sais pas quelle est la prochaine chose que je vais faire pour la Confrérie, mais je compte le faire sérieusement.
J’arrive chez moi et cette impression de déjà-vu est vraiment désagréable. Surtout avec la vision que je viens d’avoir. J’ai vraiment envie d’être capable de contrôler mon pouvoir et de ne plus subir ces visions. Je veux pouvoir m’en sortir sans être dépendante d’un bracelet confectionné par Peter. Je veux pouvoir également choisir ce que je veux voir lorsque je touche quelqu’un ou quelque chose. Pouvoir naviguer à travers les souvenirs, ce serait bien plus efficace et utile que ce qu’il m’arrive à présent. Je demande qui est là, parce que je sais que quelqu’un s’est une nouvelle fois introduit chez moi. J’aurais dû écouter Elektra, peut-être que j’aurais mieux fait de déménager lorsqu’il était encore temps. Et rapidement la réalité m’éclate en pleine face. Peter. Evidemment que c’est lui. Dire qu’il y a une semaine encore, je l’aurais pris dans mes bras si nous avions été séparés aussi longtemps. Mais là, je ne sais pas, je ne parviens pas à être heureuse de le voir. Après ce qu’il m’a dit… Je ne comprends toujours pas comment lui, Peter Parker, a pu me mentir aussi longtemps. Il joue l’innocent, prétend qu’il ne sait pas pourquoi je lui parle ainsi, pourquoi je suis en colère. J’ai envie de rire, mais rire de rage. Il se fout vraiment de moi, ce n’est pas possible.
« Stop pretending you don’t know what happened Pete. Of course I disappeared without a word ! Do you think you can come to me, say the words you said to me and just come back just as if nothing happened ? »
J’aperçois les affaires de Peter qui ne sont même pas déballées, des cartons, une valise. La colère s’empare de moi comme le soir où il a décidé de rompre avec moi. J’attrape l’un de ses cartons et je le lui mets dans les bras sans délicatesse aucune. Je suis en colère et je suis également triste. Triste parce que je l’aime, je l’aime encore. Et c’est parce que je l’aime que j’ai mal, que ce qu’il m’a dit m’a blessée. Je ne veux pas être une amie pour lui, pas après ce qu’il m’a fait croire. Je ne veux plus le voir.
« What are you waiting for ? You can’t break up with me and pretend you don’t understand. You hurt me, Pete. I loved you. Well, no, I still do love you but your words… They hurt me badly. So now, leave. I don’t want to see you again. Go save the city as you always do and don’t bother to come back. I won’t be there anyway. I’m leaving. »
En colère, je monte les escaliers pour aller chercher mes quelques affaires. Je ne peux alors retenir mes larmes. J’ai essayé d’être forte devant lui, j’ai essayé de lui montrer que j’allais m’en sortir sans lui et que tout allait bien. Evidemment, j’ai ce nouvel objectif en tête qui m’a permis de tenir pendant ces quelques jours, mais le fait de le revoir. J’arrive encore difficilement à croire tout ce qu’il m’a dit. Mes larmes coulent sans que je ne puisse les retenir alors que je mets quelques vêtements dans mon sac de sport. Et finalement, je redescends, toujours en larme et persuadée qu’il serait partie.
« Why are you still here, Pete ? Please, don’t make things harder than they already are. »
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Peter Parker
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Re: Show no fear for she may fade away ☽ Pete Lun 28 Oct - 14:07
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Peter & Aisling
MUSIC - ☾☾ Tu ne pensais pas ressentir un tel degré d’inquiétude une fois de plus, après l’épisode du Pérou. Elle t’a assuré qu’elle ne recommencerait pas, et pourtant, voilà qu’elle disparaît des jours durant, sans le moindre mot. La colère ta gagne, cette même rage que tu as ressentie autrefois. Tu ne pensais pas la ressentir de nouveau. Et pourtant la voilà, à t’en faire bouillir le sang. Tu t’es investi dans ce début de relation, tu lui as révélé des choses jamais dites autrefois. Tu lui as montré ton histoire, ton passé. Pas seulement expliqué avec des mots, non, tu t’es ouvert à elle. Tu as tout donné. Tu as donné ton cœur. Et le temps d’aller chercher toutes tes affaires, après un accord mutuel de vivre ensemble – bien malgré toi – et de lui avoir révéler tes sentiments, elle disparaît. Était-ce calculé ? Est-ce que la mutante est arrivée à ton université pour en savoir plus sur Spiderman, l’atteindre au plus profond de son être pour mieux le détruire ? Tu ne sais plus. Tout s’entremêle, et tu te sens idiot. Peut-être qu’un de tes ennemis, ou même plusieurs d’entre eux, utilisent Aisling pour te détruire. Pire encore, peut-être qu’elle-même veut te détruire. As-tu eu tort de lui faire confiance ? A cet instant, tu ne penses rien d’autre que oui.
Elle est devant toi, et malgré tout tu as envie de la serrer excessivement fort dans tes bras. Car tu l’aimes, ça crève les yeux, c’est inscrit sur ton visage. Et tu es Peter Parker, le naïf jeune adulte endossant des responsabilités le surpassant. Alors tu tombes dans le piège, tu tombes dans tous les pièges. Et celui-ci est le pire que tu as pu rencontrer. Elle continue, tentant de te faire passer pour le méchant dans l’histoire. Quelle histoire ? Même ça tu n’en sais rien. Elle est si convaincante, qu’elle pourrait t’y faire croire. Mais croire quoi ? Une douleur te prend au crâne. Tu souffres de ne pas comprendre. Et ta colère se fait grandissante. « I’m not pretending, Ais’. I DON’T KNOW what happened. Which damn words are you talking about ?!! » Hurles-tu, incapable de faire preuve de plus de patience face à de telles accusations sorties de nulle part. Tu es perdu, et cela se retranscrit dans tes mots.
Elle surenchérit, et rapidement quelque chose te tracasse plus encore. Rompre ? Tu n’as jamais rompu avec elle. Qu’as-tu pu faire pour qu’elle s’imagine telle chose ? Elle te fait comprendre alors que tout est terminé, qu’elle ne veut plus te voir et que dans tous les cas, elle s’en va. Tout va bien trop vite, et tu sembles être à court de temps pour éclaircir toute cette histoire. Tu as envie de répondre, mais aucun mot ne sort de ta bouche, car rien ne semble évident. Il y a une forte méprise, sur laquelle tu ne peux mettre de mot ou d’explication. Tu revois les images de vos baisers, de vos je t’aime échangés, de vos câlins… Et tout s’envole. Tout disparaît en poussière. Elle se hâte dans les escaliers, passant devant toi à toute vitesse. Tu perçois ses sanglots à l’étage. Tu as envie de la rejoindre, de calmer les choses mais tu es tétanisé. Tu la perds, tu le sais, et tu te sens impuissant.
Tu ne veux pas la perdre. Tu l’aimes. Reviens.
Elle redescend. Ses yeux sont rouges, sa haine est toujours présente. Elle pourrait s’en aller que tu serais incapable de la retenir, tant tu es dans une terrible incompréhension. Mais tu ne peux pas te résoudre à la laisser partir. Tu n’as pas le droit. Tu mérites d’être heureux également, et actuellement bonheur est avec elle à tes côtés. Savoir si elle est une ennemie ou non, viendra dans un second temps. Tu prends ce risque, car tu as toujours pris des risques, à accorder ta confiance à tout va. Tu t’en relèveras. Eventuellement… Alors tu t’interposes, l’empêchant de faire un pas de plus. Plus encore, tu dégaines tes lance-toiles et en fixe deux à ses pieds, pour l’empêcher de bouger. « STOP IT ! » Hurles-tu impatient, tu ne peux plus supporter les accusations de la rousse. Tu dois comprendre. Tu dois comprendre. « Just calm down, please, Aisling. I NEVER broke up with you. I love you, I don’t want you to leave me. Tell me what happened, because it wasn’t me. I left to get the rest my stuff, whereas we were unpacking the first packs, and when I came back you were gone. I thought you had to leave for work… It seems not. You have to believe me, I never broke up with you. » Tentes-tu d’expliquer même si cela peut sembler incohérent dans sa globalité. C’est pourtant ce qu’il s’est passé. Tu tends ta main vers elle, sans la toucher. « See for yourself. You can see everything, I have no secrets. Not with you. » Fais-tu, sans sourciller. Ton regard est plongé dans le sien. Des larmes perlent sur tes joues. Tu ne peux pas esquisser de regard plus explicite d’honnêteté que celui que tu portes actuellement. Tu joues le tout pour le tout. Tu n’as rien à lui cacher, et tu es prêt à tout pour le lui prouver. Quitte à prendre ce risque où toute ta vie sera connue d’une tierce personne. Tu es prêt à tout pour elle, pour vous. Tu as fait bon nombre d’erreurs par le passé, à tenter de paralléliser la vie de Spiderman et celle de Peter Parker. Ce principe même était une erreur. Les deux vies ne sont qu’une vie. Tu es Peter Parker et Spiderman, et si cela s’arrange, tu comptes bien laisser Aisling faire partie intégrante de ces deux mondes.
Les choses doivent changer.
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Re: Show no fear for she may fade away ☽ Pete Lun 4 Nov - 9:40
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Peter & Aisling
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J’aimerais que tout ceci ne soit qu’un mauvais rêve duquel je vais me réveiller. Comment en est-on arrivé là, lui et moi ? Je pensais que tout allait pour le mieux entre nous, que nous avions énormément de choses à partager, qu’il m’aimait vraiment, et pourtant, il a fallu qu’il me dise ces mots difficiles à entendre, brisant alors cette illusion. J’ai eu soudainement l’impression d’être de trop dans sa vie. Il a eu tort. Je ne pensais même pas que c’était possible de ressentir cela. Regretter d’avoir embrassé quelqu’un, mais pas seulement. S’il n’y avait eu qu’un baiser, je pense que les choses auraient été différentes. Il m’a dit qu’il m’aimait, et je le lui ai dit également. Il n’y aurait pas dû y avoir de confusion. Il s’est trompé ? Il y a quand même un pas de géant entre quelqu’un que l’on veut comme petite amie et une amie. Même la meilleure des amies, on est censé savoir faire la différence.
En revenant ici, je ne pensais pas le retrouver ici. Je dois avouer que ça me surprend dans un sens. Il a pourtant été clair sur le fait de vouloir trouver quelque chose ailleurs. Ça rend les choses plus difficiles qu’elles ne l’étaient déjà. Une rupture, c’est toujours plus simple lorsque l’on n’a pas à revoir la personne. Tous les souvenirs remontent. Les bons souvenirs, évidemment. Tous ceux qui m’ont fait penser que lui et moi, c’était une histoire d’amour. Comment ai-je pu être aussi stupide ? N’importe qui s’y serait trompé. Mes mots dépassent ma pensée et je suis en colère. Il prétend ne pas savoir et ne pas comprendre. Il n’y a rien qui ne puisse m’énerver davantage. Faire semblant. C’est l’histoire de ma vie. Faire semblant de m’aimer, faire semblant de ne pas comprendre ce que je dis, faire semblant de ne pas voir que quelque chose cloche chez moi. Il continue pourtant de dire qu’il ne voit pas du tout de quoi je parle. C’est comme s’il avait effacé cette soirée-là. C’est comme s’il était en plein déni. Regrette-t-il ? Oh que j’aimerais qu’il regrette et pourtant ma fierté ne me laisserait pas essayer le récupérer comme ça, en un claquement de doigt.
Je m’en vais chercher mes affaires. Après tout, c’est la raison pour laquelle je suis venue ici en premier lieu. Ça aurait dû me prendre quelques secondes, le temps de tout mettre dans mon sac et de refermer derrière moi. Je pensais qu’il aurait eu l’amabilité de s’en aller, comprenant que je n’avais pas envie de le voir. Mais non, il est encore là, il n’a pas bougé d’un centimètre et la colère que je ressentais s’est transformée en larme, une nouvelle fois. Il semblerait que mes larmes soient illimitées depuis quelques jours. La moindre petite contrariété et je fonds en larme. Je me dirige vers la sortie mais Peter m’empêche de passer, emprisonnant mes pieds dans ses toiles.
« Let me go. »
Il me demande de me calmer, m’assurant alors qu’il n’a jamais rompu avec moi. C’était pourtant assez évident, mais soit. Il dit alors m’aimer et ne pas vouloir me voir partir loin de lui. Qu’il arrête ça tout de suite. C’est beaucoup trop facile de me jeter puis de me dire exactement ce que je rêve d’entendre pour finalement me récupérer. Je ne suis pas un jouet. C’est bien pour cette raison que j’ai construit cette armure des années durant pour ne laisser personne entrer dans mon cœur, c’est pour cela qu’on m’a souvent appelée bourreau des cœurs. Des propositions pour des verres, j’en ai eu, mais j’avais peur, peur de tomber aussi vite. J’ai fait confiance à Peter, parce que j’avais le sentiment que lui et moi, on se ressemblait bien plus qu’on ne le pensait et il a cette aura si spéciale, je n’ai pas pu garder cette armure bien longtemps, m’autorisant finalement à aimer. Ce qu’il m’a dit quelques jours plus tôt m’a une fois de plus donner raison. On ne peut faire confiance à personne. Pourtant, il prétend que ce n’était pas lui, qu’il n’a jamais rompu. Il dit être parti chercher le reste de ses affaires et que quand il est revenu, je n’étais plus là. Je ne peux m’empêcher de laisser échapper un rire nerveux.
« It wasn’t you ? Pete, you’re the only one to call me Ais’. »
Jamais personne ne m’a appelée comme ça avant lui. Personne ne connaît ce petit surnom. Alors oui, il n’est pas difficile à trouver, mais n’importe qui ayant voulu prendre sa place m’aurait appelée Aisling. Et puis supposons qu’il y ait bien un vrai et un faux Peter. Qui me dit que le vrai n’était pas celui qui a rompu et lui, serait le faux, essayant de me piéger en jouant avec mes sentiments. Il tend alors sa main pour que je voie qu’il ne me ment pas. Seul Peter pourrait savoir ça. Ces derniers jours, j’ai beaucoup travaillé ma concentration pour essayer de cibler un souvenir en particulier, c’est l’occasion pour moi d’essayer avec quelqu’un qui ne sait pas que je me suis améliorée. Je prends alors la main de Pete, en me concentrant sur la soirée où il est venu rompre. Je le vois, en train de récupérer ses affaires. Chose normale lorsque l’on s’apprête à déménager. Je reviens alors à moi, mais ça ne me suffit pas. En fait, au fond de moi, je voudrais qu’il soit innocent, je voudrais que mes visions puissent l’innocenter. Je me concentre de nouveau, et je le vois alors assis sur mon canapé à attendre et à essayer de m’appeler. Je fronce les sourcils et je reviens à la réalité.
« That doesn’t prove anything. »
Evidemment que si, ça prouve tout. S’il était venu me voir, je l’aurais vu à travers mes visions. Il n’y a pas de preuve qu’il était là, et pourtant, je doute encore. Je suis encore beaucoup trop blessée par ce qui a été dit.
« If what you say is true, we have a big problem, Pete. That means that someone is acting in your name and knows everything. »
J’ai envie de le croire, mais je sais que lui pardonner et accepter cette vérité serait un signe de faiblesse. Je ne veux pas donner l’impression qu’au moindre problème et au moindre pardon, je reviendrai dans ses bras sans réfléchir. Tout est peut-être allé trop vite, finalement. Je l’aime, c’est juste indéniable, mais ce doute ne me permet pas d’avancer. Je dois de toute manière aller au bout de ce que j’ai commencé à entreprendre. Je suis toujours dans un sale état, toujours affectée par les mots.
« Do you want to know what you told me ? That kissing me that day was a mistake. You said that I was just a friend and that you made a mistake. How do you want me to feel right now ? Does that ring a bell ? »
Une erreur. Rien de plus rabaissant que de savoir que l’on est une erreur.
(c) DΛNDELION
Peter Parker
Spiderman
ᛗ Dossiers du SHIELD : 66 ᚫ Avatar : Tom Holland ᚱ Crédits : Lux Aeterna ᚹ Double(s) Compte(s) : Thor Odinson & James Howlett & Samaël Moriarty ᛖ Disponibilité : Pascal pOdisponible (Aisling, Feli) ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 26 yo. ᛏ Affiliation : Avengers, et doit commencer à gérer la Spider-Fam qui s'agrandit depuis le snap. ᛖ Métier(s) : Photographe et étudiant en sciences ᚱ Pouvoirs/capacités : Homme araignée ᚾ Situation amoureuse : Une archéologue tente de trouver la relique perdue ᛁ About me :
WHAT IS IT GONNA BE ?
(focus on the past, the present, or the future ?)
FRIENDLY NEIGHBORHOOD SPIDERMAN
(Enter a universe where more than one wears the mask.)
ᛏ Localisation : Queens, NYC
Re: Show no fear for she may fade away ☽ Pete Sam 30 Nov - 18:56
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I'm safe here in my room Unless I try to start again I don't want to be the one the battles always choose 'Cause inside I realize that I'm the one confused
Peter & Aisling
MUSIC - ☾☾ Tu n’es pas celui qui s’en sort le mieux dans ce genre de situation. Comment réagir, que dire… Déjà qu’en temps normal trouver tes mots n’est pas chose aisée, te voilà dans une situation bien plus complexe qu’à ton habitude, alors tu n’as trouvé d’autre chose à faire que d’entoiler les pieds d’Aisling pour la maintenir en place, de manière à te faire gagner un peu de temps pour pouvoir t’expliquer. Tu refuses de la perdre, et tu la sens te glisser entre les doigts, alors tu tentes impulsivement le tout pour le tout, afin de tenter de la raisonner. Tu aimerais qu’elle lise tes pensées, qu’elle voit que tu n’es pas à l’origine de cette terrible méprise, mais tu ne sais pas comment faire. Plus encore, tu ne comprends pas comment tout ceci a pu arriver.
Tu lui tends la main, comme par réflexe ou tentative de la dernière chance, espérant qu’elle puisse voir quelque chose la menant sur une piste, ou simplement pour la pousser à te croire. Tu ne quittes pas son regard du tien, tremblant à l’idée que tout s’arrête ici et maintenant, atteignant un point de non-retour. Elle accepte alors, silencieusement, attrapant cette main tendue. Cela ne dure qu’un instant, alors qu’elle revient à elle. Puis, elle semble repartir de nouveau. A son retour, elle ne semble pas convaincue. Pourtant elle semble avoir vu des choses allant dans ton sens, autrement sa réaction aurait été toute autre. Mais ses visions ne doivent pas être suffisantes.
Elle te laisse pourtant le bénéfice du doute, alors qu’elle émet l’hypothèse que quelqu’un se fait passer pour toi, et pire encore, sait tout. Elle continue en partageant les mots du faux-toi ayant à priori rompu à ta place, choque que tu n’aurais en aucun cas fait. Des mots, des horreurs, que jamais tu n’aurais pu lui dire, allant tout simplement à l’opposé de tout ce que tu ressens pour Aisling. Tu prends un instant pour réfléchir à tout ceci. Dans un même temps, tu trafiques tes lance-toiles pour en changer le mode de fonctionnement, avant de viser les pieds d’Aisling. Il y a peu tu as concocté un produit permettant de dissoudre ta toile. Tu en asperges les pieds de la rouquine pour la libérer. « Sorry ‘bout that, I needed you to stay and listen to me. », prononces-tu un sourire gêné sur les lèvres. « Look… I made a lot of mistakes, but kissing you wasn’t one. It’s the best thing I’ve done for months, something I never regretted. I don’t see you as a friend, you mean so much more to me. I was scared to moving on with you at first, but then I told myself that I had finally the chance to live the life I wanted, with the woman I truly love. », tentes-tu pour la rassurer, tout en sachant que cela prendrait du temps. Dans tous les cas, tu ne peux pas faire beaucoup plus, devant te contenter de toute l’honnêteté dont tu sais faire preuve.
« I promise you I have nothing to do with that, you’re not a mistake to me, you never were. I’m sure the both of us can find the truth, there must be one. », ajoutes-tu. Tu es terrifié à l’idée qu’elle s’en aille, qu’elle te quitte, et cette peur doit se lire bien trop facilement sur ton visage, dans ton regard. Elle a ses affaires, prête à s’en aller, et tu crains de te retrouver seul ici. Après tout c’est son foyer, tu ne t’y sens pas légitime, pas totalement à ta place. Du moins pas sans elle à tes côtés. C’est face à une telle situation que l’on se rend réellement compte de ce que l’on peut perdre, et tu as tout à perdre actuellement. « Don’t leave me. », tentes-tu, désespéré. Ta vie a toujours été difficile, avec beaucoup de pertes. Tu fais un pas vers elle, hésitant à la prendre dans tes bras et à la serrer fort contre toi, mais l’idée s’échoue doucement, ne voulant pas la brusquer. Les dernières années ont été difficiles et Aisling t’a permis de revenir à la surface de l’eau, mais aujourd’hui elle a la possibilité de faire tout l’opposé, et tu en as peur. Tu as peur de sombrer de nouveau, de rechuter dans les bras de tes vieux démons. Tu n’es pas croyant mais tu es prêt à prier pour qu’elle change d’avis et qu’elle accepte de rester ici, avec toi, pour vivre cette vie que vous n’avez qu’à peine commencé de vivre. « Please stay, and we will figure it out, you and I. Stay… », tu ne contrôles pas tes mots, et des supplications finissent par se libérer d’elles-mêmes.
CODAGE PAR AMATIS
Aisling Byrne
Independents
ᛗ Dossiers du SHIELD : 157 ᚫ Avatar : Holland Roden ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign) ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik) ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 32 ans ᛏ Affiliation : Aucune ᛖ Métier(s) : Archéologue ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants). ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile ᛁ About me :
VISION
(i don't remember which secrets are mine and which aren't)
LOST SOUL
(i need someone to enlight my path.)
ᛏ Localisation : Brooklyn
Re: Show no fear for she may fade away ☽ Pete Mar 3 Déc - 11:29
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Show no fear for she may fade away
Peter & Aisling
« Rhymes that keep their secrets will unfold behind the clouds. And there upon a rainbow is the answer to a never ending story. »
J’ai envie de le croire. Je crois que c’est la chose que je désire le plus au monde à cet instant précis. Mais je lui en veux tellement pour les mots qui ont été prononcés, je ne peux pas simplement dire que tout est oublié alors que la blessure est encore béante. Le prendre dans mes bras et fermer les yeux sur ce qu’il s’est passé serait un signe de faiblesse. J’ai besoin de temps et j’ai besoin de preuve, peu importe à quel point je l’aime. Qui me dit qu’il n’est pas en train de jouer avec moi ? Il pourra recommencer encore et encore, persuadé qu’en fin de compte je finirai toujours par lui pardonner. Ce n’est pas moi, ce n’est pas comme ça que je fonctionne. Je suis pour donner une seconde chance à ceux qui le méritent, mais je ne l’accorde pas comme ça, en un claquement de doigt.
Je n’ai rien trouvé à travers les visions. Rien qui ne puisse confirmer qu’il est celui qui m’a dit ces mots blessants, mais rien qui ne prouve non plus qu’il soit innocent. Si mes visions pouvaient être horodatées, ça aiderait grandement. Je lui dis que ça ne prouve rien. C’est la seule déclaration que je ferai pour ce jour et je ne changerai pas d’avis. Ça ne veut pas dire que je ne le crois pas, mais ça ne veut pas non plus dire que je le crois. Je lui laisse le bénéfice du doute, faute de preuves. Mais je ne pense pas que le fait qu’il soit innocent dans l’histoire soit un réel soulagement. Quelqu’un n’a pas hésité à prendre son apparence et sait visiblement plus de choses qu’il ou elle ne devrait à leur sujet.
Peter finit par libérer mes pieds de ses toiles. Me permettant enfin de terminer le chemin qui me reste jusqu’à la porte de chez moi. Je fais un premier pas, je ne veux pas avoir l’air d’être faible en changeant d’avis aussitôt simplement parce qu’il est probable que quelqu’un se soit fait passer pour lui. Mais les mots qu’il se met à prononcer m’arrêtent net dans ma progression jusqu’à la porte. Il dit que m’embrasser n’était pas une erreur. J’ai envie d’y croire, mais ce n’est pas un peu trop facile de dire l’exact opposé de ce qui a été dit quelques jours plus tôt ? Je lui tourne le dos alors qu’il me dit toutes ces choses. Il dit exactement ce que je veux entendre, exactement ce que j’espérais qu’il ressentait pour moi. Je ne sais pas quoi faire, je suis coincée entre deux envies. M’en aller, ou rester. Sauf que je ne peux pas rester, j’ai beaucoup trop à faire avec Erik, j’ai fait des promesses que je me dois de tenir, j’ai une mission bien précise et je ne peux pas les laisser tomber. Seulement, je ne peux pas en parler à Pete, il ne comprendrait pas et il ne me laisserait pas partir. Je le regarde brièvement, les yeux emplis de larmes parce que je ne sais pas du tout ce que je suis censée faire.
Il me demande de ne pas partir. Je dois partir, pourtant. Mais je fais demi-tour, et je vais m’asseoir sur le canapé, l’invitant alors à me rejoindre. Je ne sais pas ce que je suis censée faire, je ne sais pas non plus ce que je suis censée dire, mais j’ai le pressentiment que je ne peux pas partir, pas tout de suite du moins.
« I have to leave, Pete. I have things to do, far from here. That’s why I came back tonight. I also want to know the truth, I really do, but today I can’t say I believe you or I forgive you. I just need to leave and take all the time I need to think about that. »
Il me fait de la peine à me supplier de rester. Je voudrais que ce soit aussi simple, mais ça ne l’est pas. Il y a des choses qui me dépassent actuellement et qui le dépasseraient aussi. Ces mutants, ces personnes enlevées, torturées voire tuées, je ne peux les laisser souffrir simplement parce que je décide de rester chez moi avec Peter. Je l’aime, mais pour le moment, il est peut-être préférable de prendre de la distance.
« You should try to find the person who might have impersonated you. He or she may know everything about you. That’s what you should be worrying at the moment. »
Ne t’inquiète pas pour moi, Pete. Je t’en supplie, ne t’inquiète pas pour moi. Je rêve de l’embrasser ou de le prendre dans mes bras, mais je ne suis pas encore sûre de le croire. J’ai besoin de preuve et tant qu’il ne m’en aura pas présenté, je ne pourrai pas totalement lui pardonner.
« You said you were scared about moving on with me. Maybe that means it’s not time yet. Maybe we need time. »
Laisse-moi le temps de régler mes problèmes de mon côté, de trouver la force de te croire et de savoir qui est derrière cette mascarade et dans quel but, mais pour le moment, ça ne peut pas continuer. Je viens déposer un baiser sur sa joue, mes larmes coulant encore le long des miennes. Je pensais avoir épuisé toutes mes larmes le soir où il a rompu, et pourtant, il y en a toujours autant. Cette colère s’est transformée en peine, c’est peut-être déjà une bonne chose. Alors que mes lèvres entrent en contact avec sa peau, je revois notre premier baiser au Pérou. Ça me fait plus de mal qu'autre chose, je dois vraiment partir.
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