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We were never given a chance ☽ Erik

Aisling Byrne
Independents
Aisling Byrne
ᛗ Dossiers du SHIELD : 157
ᚫ Avatar : Holland Roden
ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik)
ᛚ Identity Card : We were never given a chance ☽ Erik 190907031807202559
ᛖ Age du perso : 32 ans
ᛏ Affiliation : Aucune
ᛖ Métier(s) : Archéologue
ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants).
ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile
ᛁ About me :

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ᛏ Localisation : Brooklyn
We were never given a chance ☽ Erik Ven 25 Oct - 23:06Outils de modération


We were never given a chance
Erik & Aisling

« Even the man in the moon disappeared somewhere in the stratosphere. »
Je le déteste. Non, ce n’est pas vrai. Je suis folle amoureuse de lui, et c’est pour cette raison que je ne comprends pas et que je suis hors de moi. Je ne parviens pas à sécher mes larmes. Comment pourrais-je ? Les mots de Peter résonnent encore dans ma tête. Pour lui, je ne suis qu’une amie. Il regrette tout ce qui s’est passé. Comment ai-je pu être aussi stupide de croire un instant qu’il avait pu tomber amoureuse de moi. Je suis différente, je ne suis pas une personne normale, je disparais sans donner de nouvelle, parce que je suis comme ça, je suis indépendante, je n’ai pas l’habitude de dépendre de qui que ce soit. Une rupture, ça arrive, mais ces mots…

J’arpente les rues de New York, désespérée. Je ne sais pas ce que je recherche, je ne sais même pas pourquoi je suis partie de chez moi. Je n’ai rien pris, ni téléphone, ni bracelet, ni vêtements, ni argent. Rien, je suis livrée à moi-même et le plus drôle dans l’histoire, c’est que je n’ai aucune envie de rentrer chez moi. Les larmes coulent à flot. Si seulement il pouvait pleuvoir pour que personne ne me voie pleurer. Je ne sais pas où je vais, je ne reconnais même pas les rues de mon quartier. Puis, finalement, je reconnais le pont, celui qui sépare Williamsburg du Lower Manhattan. Je m’arrête quelques secondes, tentant de sécher mes larmes. Je ne sais pas s’il est sage de traverser le pont à cette heure-ci. La nuit est tombée depuis un petit moment à présent. On aura beau dire, être une femme seule dans les rues de New York, traversant un pont, ce n’est pas la chose la plus tranquille qu’il m’ait été donné de faire.

Je m’assois sur un banc. Je pensais avoir vidé mon corps de toutes les larmes possibles, mais il y en a encore et c’est encore plus douloureux. Je repense à chaque instant passé avec Peter. Je repense à ce jour où je me suis réveillée à l’hôpital et qu’il a fini par m’avouer qu’il était Spiderman. Je repense à ce jour où il m’a donné ce bracelet spécialement conçu pour moi, pour que je puisse revêtir une seconde peau et être également protégée des UV. Maintenant que j’y pense, j’ai l’impression qu’il a fait ça pour que je ne puisse pas voir ce qu’il a à me cacher, pour que je ne sois qu’une simple humaine dénuée de tout pouvoir. Est-ce qu’il avait honte de moi à ce point ? Ça me paraît absurde, il avait l’air sincère du premier jour jusqu’au dernier, et ces mots semblent sortir de nulle part, comme si on l’avait forcé à le faire. Je ne sais que penser, je n’ai plus envie de rentrer chez moi, je ne veux même pas retourner travailler, plus rien ne me fait envie, c’est comme si cette rupture avait enlevé tout sens à ma vie. Evidemment, c’est exagéré, je sais que les ruptures font souvent cet effet, mais je ne comprends vraiment pas ce qui est en train de m’arriver.

Les sanglots se calment, petit à petit. Je pense à autre chose, des souvenirs plus neutres entrecoupés de souvenirs de Pete. Ce ne sont plus des larmes, mais de la colère. Je pensais avoir tout évacué lorsque j’étais chez moi, mais il faut croire que la tristesse et l’incompréhension ont pris le dessus l’espace d’un instant. Il m’a menti durant tout ce temps. Je n’étais qu’une amie. Il m’a embrassée, deux fois parce que je n’étais qu’une amie ? Je n’arrive pas à y croire. S’il ne jouait pas clairement un rôle depuis le début, je ne comprends vraiment pas. Je remarque alors à mon poignet ce bracelet. Je n’en ai jamais fait usage. C’est ce fameux Erik Lehnsherr qui me l’avait donné la fois où nous nous étions rencontrés au planétarium. Durant tout le temps où Pete a occupé mon esprit, je n’ai pas un instant resongé à ce que j’avais vu ce soir-là.

« Je me suis bêtement fait avoir… »

Je suis alors persuadée que Pete savait quelque chose, qu’il tentait de me détourner de la véritable cause. Evidemment, Pete ne peut pas comprendre, il n’est pas né de la manière dont je suis née. Différente, comme un monstre, comme une abomination. Les quelques personnes qui ont connu mon secret me l’ont bien fait savoir. Et encore, je suis née chanceuse, si l’on veut. Ce n’est pas physiquement que l’on pouvait me rejeter, mais parce qu’au moindre contact humain ou non, j’étais prise d’absences, de visions, et je devais subir toutes ces images non désirées. Peter, lui, il a ce succès que je n’aurai jamais. Il sauve des vies, il inspire la jeunesse, il ne risque pas d’être enlevé pour que l’on fasse des expériences sur lui. Il est spiderman, pas une vulgaire mutante comme je suis. Si j’avais su où tout cela me mènerait, je n’aurais hésité une seule seconde avant de recontacter cet homme. Après tout, qu’avais-je à perdre à le rencontrer une nouvelle fois, à voir de mes yeux propres ces atrocités.

Je me lève de ce banc, hésitant encore un peu avant de faire vibrer le bracelet comme il me l’a expliqué ce soir-là. Je ne suis pas sûre de savoir quoi lui dire, et je ne suis pas sûre qu’il apprécie que j’ai pris plusieurs mois avant de daigner le contacter. Je continue de marcher, me dirigeant vers le pont, le regard renfermé. Je suis en colère. En colère contre moi, contre Pete et contre le monde entier. C’est alors que je le vois. Sa silhouette est reconnaissable bien que notre première entrevue ait eu lieu dans un endroit sombre. Il a cette prestance et cette confiance dont je me souviens encore. Je m’avance sur le pont, allant à sa rencontre. C’est comme s’il avait lu dans mes pensées, comme s’il était apparu sans même que je n’ai eu besoin de l’appeler.

« Monsieur Lehnsherr. Je ne m’attendais pas à croiser votre chemin ce soir, et pourtant, je crois que vous êtes exactement la personne que je voulais voir. »

Je chasse une dernière larme qui tente de glisser du coin de mon œil. Je dois oublier Pete. Je dois tourner la page, quel qu’en soit le prix.

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Erik Lehnsherr
Magneto
Erik Lehnsherr
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Re: We were never given a chance ☽ Erik Mer 30 Oct - 22:17Outils de modération



WE WERE NEVER GIVEN A CHANCE
Erik & Aisling



Erik aurait souhaité ne pas en arriver là. Ne pas avoir à tricher, subtilement, insidieusement. Il préférait que chacune de ses recrues au sein de la Confrérie, rejoigne la Cause par de vraies convictions, et non par des ruses et des mensonges. Pour la majorité des confréristes, c'était bel et bien le cas, ce qui expliquait d'ailleurs leur détermination et leur hargne, dans chacune de leurs actions. Qu'Erik, au final, eut été le leader ou non, désormais la majorité des confréristes poursuivrait son oeuvre, car elle dépassait toute figure individuelle.

En cela, le maître du magnétisme était extrêmement confiant, et pas peu fier. S'il tombait un jour au combat, la cause survivrait, voire même, s'enflammerait sous les effets de son martyr. Tant que les humains oppresseraient les mutants, il y aurait toujours des confréristes, des extrémistes, sous ce nom ou un autre, pour dire stop. Pour rappeler les homo sapiens à l'ordre.

Mais voilà, l'ancien opprimé d'Auschwitz avait tenté d'être patient, et il l'aurait été davantage si la situation ne s'était pas accentuée. Depuis des mois, depuis le Grand Retour, il avait rassemblé les siens et compris que les mutants, dans ce monde renouvelé, étaient une fois de plus les grands perdants de l'Histoire. Après avoir pourtant plus qu'aidé à la sauver. La Confrérie enquêtait sur les kidnappings qui avaient cours au District X, et dans d'autres bidonvilles mutants du monde, mais arrivait toujours trop tard.

Les dégâts étaient faits, les mutants cobayes mutilés ou en état critique, et les coupables, évaporés ou sacrifiés pour ne laisser aucun témoin à même de parler. Ce qu'Erik ne tolérait plus. Il avait donc besoin plus qu'expressément de talents particuliers capables de voir au-delà de cadavres de témoins, capables de remonter tout de même la piste. Et ces talents, il les avait détectés chez une certaine mutante, ignorante de son propre potentiel, comme souvent c'était le cas. Du moins jusqu'à ce qu'il n'entre en jeu pour leur ouvrir les yeux.

Lorsque le bracelet de métal fut utilisé, Erik en perçut l'onde électromagnétique très subtile, à la signature unique. L'avantage était qu'il n'était précisément pas très loin de la position d'Aisling, étant donné qu'il avait pressé son bras-droit insidieux, Mystique, de pousser subtilement son couple à la rupture. Il s'agissait de pousser la mutante un peu plus rapidement dans les bras de la Confrérie. Non seulement Erik souhaitait employer ses capacités pour la cause des mutants opprimés, mais il voulait tout autant réellement ouvrir les yeux de la jeune femme sur les réalités de ce monde. Se contenter de sa vie humaine lambda alors qu'elle pouvait changer bien des choses, était contre-nature. Se terrer à cause des humains, quand on pouvait faire ce qu'elle pouvait faire, était contre-nature.

Du peu qu'avait pu observer Mystique de sa vie durant les derniers mois, et de ce qu'elle lui avait fait remonter, il savait de plus qu'elle avait accepté de porter un bracelet pour tenir ses pouvoirs en contrôle. Aberrant. Toujours plus de technologies et de biochimie pour brider leurs capacités, pour éteindre leur nature profonde et naturelle, c'était bien là l'idée d'un homo sapiens : mettre un collier électrique à une lionne, lui couper les griffes, lui limer les dents, et la réduire à l'état de chat amorphe enfermé dans une cage. Il était temps de mettre un terme à cet esclavage subtilement ancré dans les moeurs quotidiennes.

« Mlle Byrne, » répondit Erik à l'interpellation de la jeune femme à son égard, lorsqu'elle l'aperçut tandis qu'il marchait vers elle. Il était arrivé depuis le bout opposé du pont, et encore avant, depuis l'un des toits d'où il avait patienté avec quelques confréristes que Mystique fasse son oeuvre sournoise. Comme toujours, il était élégamment habillé, couvert d'un manteau pour contrer la fraîcheur de la nuit récemment tombée. « Je pourrais dire de même. J'avais fini par abandonner l'idée de vous revoir un jour, » ajouta-t-il en s'arrêtant face à elle, sur l'un des trottoirs, au milieu du pont.

Mains dans les poches de son long manteau noir, il observa son visage, ne ratant rien de ses yeux rougis par les larmes, quoi qu'elle ait pu tenter pour les chasser de là. Mystique n'y était pas allée de main morte, il fallait croire. Le mutant se serait senti coupable, s'il avait perdu de vue l'objectif final de cette manipulation. Ce qu'il ne fit pas, comme à chaque fois, et ce qui lui permit donc de ne laisser aucun remord entraver ses actions ni ses pensées. Après tout, ses ennemis eux, n'en avaient pas quand il s'agissait de disséquer les siens sans anesthésie. Il fronça légèrement les sourcils en l'observant.

« Est-ce que tout va bien ? Vous paraissez... perturbée. Assez pour vous trouver sur un pont seule à la nuit tombée, après avoir visiblement pleuré pour une raison qui m'échappe et qui pourtant semble vous avoir poussée à me contacter, » constata-t-il poliment mais habilement, espérant la faire ainsi parler, la pousser à se confier. A confier son chagrin autant que sa probable colère. Tout ce dont il avait besoin, à vrai dire, pour l'amener progressivement dans ses rangs. Après tout, c'était peut-être les deux seules émotions qui depuis des décennies, motivaient ses propres actions à lui. Elles étaient parmi les plus efficaces et s'alimentaient entre elles. Dans tous les cas, il fallait clairement être poussé à bout par l'une ou l'autre, ou les deux, pour en venir à contacter un terroriste international au milieu de la nuit.

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Re: We were never given a chance ☽ Erik Ven 1 Nov - 21:28Outils de modération


We were never given a chance
Erik & Aisling

« Even the man in the moon disappeared somewhere in the stratosphere. »
Désespérée. Je crois que si l’on me demandait comment je me sens, là, je répondrais sûrement que je suis désespérée. Tout ce que j’ai construit, tout ce que j’ai espéré durant des semaines, tout s’effondre et tombe en miette. Comment en est-on arrivés là avec Peter ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ? Je n’ai jamais été assez bien pour qui que ce soit visiblement. Entre celui qui me pensait complètement folle et celui qui ne me voit que comme une simple amie, je ne sais plus quoi faire pour plaire, pour avoir la chance d’un jour être heureuse en amour. Evidemment, je vis très bien sans cela, j’ai toujours réussi à m’en sortir sans l’aide de personne, mais je ressens si souvent ce vide, ce besoin d’avoir quelqu’un à mes côtés avec qui tout partager, quelqu’un qui me comprend, qui ne me juge pas et avec qui je peux rire, pleurer, aimer. J’ai été leurrée par les belles paroles de Peter. Pourquoi ai-je cru un instant que ça marcherait ? Je suis stupide.

Je m’enfonce dans la noirceur des rues de Brooklyn. Je ne sais pas trop où je me dirige, je m’en fiche complètement à vrai dire, je ne veux simplement pas rentrer chez moi ce soir, ni demain, ni jamais à vrai dire. Je suis dans un état d’esprit tel que rentrer chez moi me rappellerait beaucoup trop de choses que je préfère oublier à l’heure actuelle. Alors j’erre sans but réel, réfléchissant à la suite, à ce que va être ma vie à présent. Elle ne sera pas si différente de ce qu’elle était avant Peter, je le sais, mais j’ai besoin de temps, j’ai besoin de retrouver la confiance en moi et j’ai besoin de m’accrocher à quelque chose pour me changer les idées. Une idée me vient alors, un souvenir qui m’est propre – ou presque. Je me souviens de cette soirée au planétarium et de ces images atroces que l’on m’a fait voir. Je crois que je peux m’estimer chanceuse d’avoir la vie que j’ai malgré ma mutation. J’ai réalisé ce soir-là que tout le monde n’était pas logé à la même enseigne. A vrai dire, j’ai toujours ignoré la condition des mutants dans le monde, hormis quelques échos ci et là. J’ai fait quelques recherches suite à ma rencontre avec Magneto. Evidemment que son nom m’était familier et pas forcément en bien, mais il a su attiser ma curiosité. J’ai fait des longues recherches non abouties, prise par le boulot et finalement par toutes ces choses qui me sont arrivées. Avec Peter dans ma vie, ces recherches me sont complètement sorties de la tête. C’est peut-être là la réponse à mes maux.

Assise sur ce banc, j’hésite à faire vibrer ce bracelet. Un terroriste, c’est généralement quelqu’un de dangereux et de peu recommandable. Mais ses mots sonnaient si justes… J’hésite simplement, ne me rendant pas compte qu’en frôlant à peine l’anneau avec mes doigts, j’envoie cet appel de détresse. Il se trouve finalement là, face à moi, sur ce pont. Les choses deviennent bien réelles, il est hors de question de faire demi-tour maintenant qu’il est là. Il est celui que je voulais voir, parce qu’il est le seul à pouvoir m’aider à occuper mon esprit d’une manière différente et surtout, d’une manière utile. J’imposerai mes limites, mais je crois que je suis prête à apporter ma pierre à l’édifice. Ces enfants, c’est adolescents, tous maltraités et torturés voire tués simplement parce que leur ADN diffère des humains lambda. Est-ce qu’ils l’ont choisi ? Non. Je ne l’ai pas choisi et je suis différente, mais je n’ai pas l’impression pour autant d’être inférieure comme on nous le laisse entendre. J’ai été très chanceuse au cours de ma vie d’avoir un pouvoir ne se manifestant pas physiquement, je m’en rends compte aujourd’hui. Monsieur Lehnsherr affirme avoir abandonné l’idée de me revoir.

« Je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt. »

Je ne parviens pas à me justifier, mais le fait est que je suis désolée, je ne peux rien dire de plus. J’ai été occupée, c’est vrai, mais j’aurais pu le contacter si j’y avais pensé. Je pense que lui avouer que tout cela m’était sorti de la tête ne m’aiderait pas. L’important, c’est que je me sois souvenue de notre rencontre, de ce que j’avais vu ce soir-là, de la réalité qui touche les mutants. Il me tire de mes pensées lorsqu’il me demande si tout va bien. Evidemment, malgré tout ma bonne volonté, je n’ai pas été capable de complètement sécher mes larmes. Je ne veux pas m’étaler sur ma vie privée, je ne pense pas que ça l’intéresse et ce n’est clairement pas pour me plaindre de Peter que je l’ai appelé.

« Je… Non, ça ne va pas trop, mais je ne veux pas vous embêter avec tout cela. Ce n’est qu’un chagrin d’amour. »

Juste un chagrin d’amour ? Je dis cela comme si ce n’était pas grand-chose et pourtant, je suis bien plus affectée que je ne le laisse entendre.

« Je ne me suis pas dirigée vers ce pont pour faire une connerie, si c’est ce que vous pensiez. Mes pas m’ont simplement guidée jusque-là, par hasard. »

Encore une fois, rien de tout ce que lui racontes ne justifie mon appel. Je fonds de nouveau en larme, comme s’il m’était impossible de me retenir. Je me sens stupide, j’aurais dû réfléchir à deux fois avant de toucher à ce bracelet, attendre d’être certaine de ce que je voulais lui dire, tout semble si confus dans mon esprit. Les souvenirs, puis Peter, puis mon ancienne relation et le fait de passer pour une folle. Tout se mélange.

« Je suis si en colère… Vous savez ce que ça fait lorsque l’on vous fait comprendre que vous n’êtes pas assez bien ou que vous faites peur ? J’ai l’impression que c’est un schéma qui se répète. Très peu de personnes savent ce dont je suis capable et j’ai l’impression qu’à chaque fois que je fais suffisamment confiance à quelqu’un pour lui en parler, on me voit comme si j’étais dingue. Pete a beau avoir répété qu’il ne me voyait pas comme un monstre, pourquoi j’ai le sentiment que c’est pour cela qu’il m’a quittée ? »

Mes pensées s’entremêlent et mes larmes continuent de couler sur mes joues, je ne suis même plus certaine de ce que je dis. Il m’a pourtant répété si souvent que lui et moi on se ressemblait. Pourtant, alors qu’il pouvait jouir de ses pouvoirs comme bon lui semblait pour sauver la ville, il est parvenu à me convaincre de porter ce bracelet. Evidemment que ces visions me font peur et me hantent, mais j’en viens alors à me demander pourquoi il ne m’a pas simplement aidée à contrôler ce pouvoir. Je crois que ce sont toutes ces images de tortures et de cages qui me font réaliser cela. Je n’ai pas été torturée, il ne m’a pas fait de mal physiquement, et pourtant, c’est comme si je venais de sortir d’une cage.

« Je ne sais pas pourquoi je vous ai contacté, M. Lehnsherr, je… ça a été mon premier réflexe. Je ne voulais pas vous embêter avec tout cela, sincèrement. »

Je parviens à me calmer et pourtant, je m’en veux et j’en veux au monde entier.

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Re: We were never given a chance ☽ Erik Lun 2 Déc - 21:56Outils de modération



WE WERE NEVER GIVEN A CHANCE
Erik & Aisling



« Ne vous en excusez pas. Il serait considéré comme tout à fait acceptable de ne pas "rappeler" un terroriste international, même quand on est poli... » sourit-il légèrement dans un trait d'humour, avant de la questionner sur son état, et entendre la raison de ce dernier. Un chagrin d'amour. En avouant les raisons de son tracas, de son errance nocturne sur ce pont, Erik n'en fut évidemment pas surpris, étant à l'origine du problème par quelque manigance appuyée par les talents de son bras-droit métamorphe.

Mais rien ne passa sur son visage qui put le trahir, bien sûr. Il avait trop de décennies au compteur, trop d'épreuves et de souffrances dans ses tripes, pour ne pas avoir appris de longue date désormais à refouler toute compassion ou émotion inutile qui aurait pu marquer son expression, à moins de se l'accorder lui-même. Aussi afficha-t-il une expression de circonstance dans sa position de quasi-inconnu, de surcroît criminel, mais pas sans coeur. Il l'écouta exprimer son ressentiment, sa colère, autant de choses qu'Erik connaissait bien et qu'il savait d'avance manipuler au besoin.

« Vous ne m'embêtez pas, » finit-il par répondre une fois les dernières paroles de la mutante prononcées. « Je suis simplement désolé pour ce qu'il vous arrive. Il est vrai que j'aurais apprécié vous revoir dans de meilleures circonstances que celles qui vous ont motivée à m'appeler... mais je ne peux m'empêcher de trouver votre reprise de contact in fine des plus logiques, au vu de ce que vous me racontez, » ajouta-t-il. Gentleman, Erik plongea la main dans la veste intérieure de son manteau pour en sortir un mouchoir de soie blanc, qu'il lui tendit poliment, prévenant, presque protecteur.

Au fond, Erik l'était sincèrement, désolé, car il se savait la raison indirecte de son chagrin. Mais ses objectifs qu'il savait justes et irrépressibles passaient bien avant le chagrin d'amour d'une seule âme, quand bien d'autres étaient en ce moment même, dans de nombreuses villes du monde, enchaînées dans l'oppression, la haine, la torture quotidienne de l'esclavage et du rejet social.

« Malheureusement ce que vous me racontez arrive bien trop souvent... au individus comme nous, » continua-t-il en la regardant. « Ce que l'homme ne comprend pas, il le craint. Ce qu'il craint, il tente de le contrôler. S'il n'y parvient pas, il le rejette, ou pire, tente de le supprimer. Je ne connais pas ce "Pete", mais ne lui en tenez pas trop rigueur, ou du moins, pas plus que ce que la nature et la société l'ont conditionné à être bien malgré lui. » Erik observa la jeune femme au visage parsemé de larmes et de traits marqués par le chagrin et l'incompréhension vis-à-vis de ce qui lui était arrivé.

« J'aimerais vous souhaiter qu'il réalise son erreur et se fasse pardonner, sincèrement. Mais j'ai vu bien trop des nôtres se retrouver confrontés à ce genre de rejets. Ce n'est pas pour rien que la majorité des mutants préfèrent demeurer cachés, à renier leur nature pour s'intégrer dans la société et vivre l'illusion de l'acceptation, même si ce n'est pas pour qui ils sont vraiment. »

Il observa les alentours un court instant, laissant ses paroles s'évaporer dans l'air frais que le milieu de ce pont accentuait par sa légère prise au vent. Puis son regard retomba sur elle. « Néanmoins j'ose comprendre que votre appel signifie que vous avez décidé de ne pas faire comme ces mutants... de ne pas vous cacher, » remarqua-t-il de manière entendue, aidé d'un regard qui n'était pas dupe à son égard, et attentiste. « Ai-je tort de supposer cela, Mademoiselle Byrne...? » demanda-t-il plus ouvertement, baissant légèrement la tête de par sa taille supérieure pour espérer croiser son regard parfois perdu ailleurs, dans sa tristesse.

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Re: We were never given a chance ☽ Erik Mar 10 Déc - 23:46Outils de modération


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Erik & Aisling

« Even the man in the moon disappeared somewhere in the stratosphere. »
Un terroriste, c’est effectivement ce qu’il est. Si mes parents étaient encore en vie, ils ne comprendraient pas mon choix de me tourner vers un terroriste. Il a pourtant un discours qui me parle et il se bat pour une cause juste. Ce que j’ai vu le jour où nous nous sommes rencontrés, ça n’a jamais vraiment quitté mon esprit. Les rares fois où j’ai pu dormir, j’ai revu ces images en boucles, comme un mauvais film qui passerait tous les soirs sur la même chaîne. Ce n’est pourtant pas un film et encore moins le fruit de mon imagination. J’aimerais me dire que ce ne sont que des idées que je me fais, et pourtant, ce que j’ai vu est réel. Je devrais sûrement faire demi-tour, car comme il le dit, il est acceptable de ne pas rappeler un terroriste. Et pourtant, je suis là et je ne suis pas prête de partir.

Je ne veux pas l’embêter avec mon chagrin d’amour, et pourtant, la colère finit par prendre le dessus. Je ne me mets jamais en colère, je suis toujours assez calme et posée, mais là, je suis hors de moi, parce que je suis blessée. Je ne pensais pas Peter capable de me briser le cœur de la sorte. Je ne pensais pas qu’il pouvait mentir aussi facilement et jouer avec moi. Il sait tout de moi, je me suis confiée à lui, je lui ai avoué des choses inavouables, je lui ai fait confiance et je lui ai même proposé de venir vivre chez moi. Je me sens bête et complètement désabusée. Comme quoi, j’aurais mieux fait de rester sur ma lancée de ne plus accorder ma confiance à un homme. Entre celui qui me pensait folle lorsque j’étais sujette à des visions, et lui dit regretter. Il y a un fossé entre ne plus vouloir être avec quelqu’un et regretter tout ce qu’il s’est passé. Il a bien choisi les mots pour me blesser et maintenant, je ne parviens pas à tarir ma colère. Je ne sais pas pourquoi j’ai ce sentiment que c’est ma mutation qui l’a fait fuir. Il est différent, lui aussi, et pourtant, être avec une personne qui peut tout savoir de lui, créer un bracelet pour brider ce pouvoir, c’est sûrement qu’il avait peur de moi. Je n’ai plus de filtre et je lâche tout en un seul bloc à l’homme qui se tient devant moi.

Il dit être désolé pour ce qu’il m’arrive. Evidemment que se revoir dans d’autres circonstances aurait été plus agréable, pour lui comme pour moi, et pourtant, il ne m’en tient pas rigueur. Il me tend un mouchoir que je saisis pour essuyer les larmes qui ne cessent de couler sur mes joues. Je m’étais faite belle pour accueillir Peter, alors je n’ose même pas imaginer l’état de mon maquillage à cet instant même. Je n’ose même pas essuyer mes larmes au plus près de mes yeux, de peur de tâcher de noir ce mouchoir immaculé jusque-là.

« Merci… »

C’est un petit geste, et pourtant, là tout de suite, le moindre geste prévenant est le bienvenu. Je tuerais pour avoir mes parents et les prendre dans mes bras pour surmonter ce chagrin. Nous n’étions plus proches avant leur mort, et pourtant, ils sont mes parents, et ils ne m’ont jamais rejetée. Jamais. J’aurais pu aussi aller voir Billy, mais de ce qu’il m’a dit récemment, je comprends bien qu’il a d’autres choses en tête que de devoir prendre soin de moi comme j’ai toujours pris soin de lui. Il devient un sorcier ou quelque chose dans le genre, je ne suis pas certaine d’avoir compris de quoi il parlait, mais je sais que là, ce n’est pas le moment pour le déranger.

L’homme reprend la parole, expliquant que ce que je lui raconte est bien plus fréquent que je ne l’imagine, pour des gens comme lui et moi, nous, les mutants. Il me dit de ne pas en tenir rigueur à Pete, que c’est la société qui l’a conditionné. J’ai pourtant du mal à croire qu’il soit fondamentalement mauvais, lui aussi est passé par là, mais ça, je ne peux le dire à mon interlocuteur. Malgré ce qu’il m’a fait, le secret de Peter est bien conservé et je ne pourrai jamais le trahir et dévoiler son identité à qui que ce soit. Erik me raconte que beaucoup de personnes comme nous préfèrent cacher leur différence pour tenter d’être acceptés. C’est un peu ce que j’ai fait tout au long de ma vie, mais il faut dire que pour moi, il n’est pas trop compliqué de cacher mes facultés, il suffit de garder le silence, comme pour garder un secret que l’on m’aurait confié. Même les rares personnes qui connaissent ma vraie nature, je ne peux leur dire à chaque fois que j’ai une vision, j’ai souvent l’impression de violer leur intimité et je n’ose pas avouer ce que je vois, ce que je sais. User de mon don pour le boulot est une autre histoire, ça m’est très utile, même si j’ai parfois eu l’impression de tricher pour mes recherches, et pourtant, ce don est un outil comme un autre pour connaître le passé d’une civilisation ou d’un endroit.

Il fait frais, un peu trop, si je n’étais pas partie aussi rapidement, j’aurais sûrement eu le temps de prendre un pull pour résister à la fraîcheur de la nuit. Il déduit alors de mon appel que je ne veux plus me cacher. Sûrement, ça doit être ça, je ne sais même pas pourquoi je l’ai appelé, je sais juste qu’il était le seul recours que j’avais, et surtout, j’ai réalisé que j’étais restée inactive trop longtemps. Je ne veux plus faire ces cauchemars sans rien faire. Etant donné que Peter ne fait plus partie de mon quotidien, vu qu’il a mis un point d’honneur à me le faire comprendre, j’ai besoin de faire quelque chose, de me rendre utile.

« Je ne sais pas si c’est parce que je ne veux plus me cacher que je vous ai appelé. Je veux juste faire quelque chose pour ces jeunes mutants que vous m’avez montrés l’autre fois. Vous savez, je ne cesse de les voir à chaque fois que je ferme les yeux. Je me sens mal et impuissante, je veux pouvoir faire quelque chose. Après tout, il m’a semblé que si vous m’aviez contactée l’autre fois, c’était parce que vous aviez besoin de moi. Alors, je ne sais pas comment, mais je suis prête à vous aider. Mais… »

Il est toujours ce terroriste dont tout le monde parle, il ne fait pas que le bien, il ne fait pas que sauver des vies qui méritent d’être sauvées. Je sais que pour se battre pour une cause, il faut savoir faire des sacrifices et pourtant, je ne suis pas certaine d’être prête à les faire.

« Mais je ne veux pas avoir à faire de mal à qui que ce soit. »

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We were never given a chance ☽ Erik
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