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The future looks good ☽ Reed

Susan Richards
Invisible Woman
Susan Richards
ᛗ Dossiers du SHIELD : 44
ᚫ Avatar : Katheryn Winnick
ᚱ Crédits : LA PEAU BLEUE & Inglorious (ava) tumblr & inglorious (profil)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Aisling Byrne ; Jessica Drew ; Amora
ᛖ Disponibilité : full (Reed ; Carol ; Event ; Jonathan)
ᛚ Identity Card : The future looks good ☽ Reed Tumblr_p6pu6brXDG1t0oj0jo2_540
ᛖ Age du perso : 42 ans
ᛏ Affiliation : Fantastic Four
ᚱ Pouvoirs/capacités : Capacité psionique de se rendre invisible et de manipuler des champs de force - entre autre
ᚾ Situation amoureuse : Mariée à l'homme qu'elle a toujours aimé, Reed Richards
ᛁ About me :
The future looks good ☽ Reed 19093001321450620 The future looks good ☽ Reed 190930013207921070 The future looks good ☽ Reed 190930013200983109
FANTASTIC LIFE
(my place is with them... as it's always been
as it always will be.
)

The future looks good ☽ Reed 90j4
We are who we are. The Fantastic Four. Rich or poor... On Earth or in space... In Gap clothes or our blue jumpsuits...

The future looks good ☽ Reed Crop-sue The future looks good ☽ Reed Crop-reedan The future looks good ☽ Reed Crop-reed
STRONGER TOGETHER
(the woman to your elastic heart)


The future looks good ☽ Reed Ven 4 Oct - 23:47Outils de modération


The future looks good
Mr & Mrs Richards

« We were runnin' onto something and we didn't say forever but it's all we wanted. You were so in love with simple things and now we're searching for the fire. »
La vie d’un couple marié connaît des hauts et des bas, mais très souvent des bas, contrairement à ce que le monde veut faire croire aux futurs mariés. C’est ce qui rend le couple plus fort ou non, ce sont toutes ces petites épreuves de la vie qui font qu’un couple tient ou non. En ce qui concerne Reed et Susan, il semblerait qu’ils fassent partie de la catégorie des mariés qui tiennent malgré toutes les épreuves qu’ils traversent. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir failli divorcer alors qu’ils n’en étaient qu’au début de leur mariage et Susan aurait eu toutes les raisons d’aller jusqu’au bout de sa démarche. Seulement, Reed est son monde, sa vie, le seul homme qu’elle ne pourra jamais aimer. Alors malgré les bas, elle restera à ses côtés. Il est le père de ses deux enfants, il est celui qu’elle aime depuis toujours et celui en qui elle a le plus confiance.

Ces derniers temps, Reed manque beaucoup à Susan. Ils vivent toujours sous le même toit et partage le même lit, mais il n’est pas vraiment là, beaucoup trop occupé par ses réflexions et ses recherches. Ce n’est pas une première, seulement, son absence se fait plus pesante cette fois-ci. Le Grand Retour n’a été facile pour personne et elle sait à quel point tous ces changements non-désirés pèsent sur Reed. Il a besoin de réponses, de tout résoudre, c’est comme ça qu’il est et c’est ce qui lui plaît chez lui, entre autre. S’il y a bien une chose qui inquiète Susan chez son mari, c’est lorsqu’il dit ne pas savoir quelque chose. Reed Richards qui ne sait pas, c’est un fait dont il faut s’inquiéter, elle le sait parfaitement. Depuis le snap, elle a tenté d’être présente pour lui, mais il est dans une bulle si infranchissable qu’elle a vite laissé tomber. Elle sait qu’il ne lui en voudra pas de ne pas être là, toute la journée, scotchée à lui pour simplement acter le fait qu’elle le soutient. Il a tout le soutien de Susan, elle n’a pas besoin de le démontrer chaque jour pour qu’il le sache. Alors, elle a décidé de vivre un peu pour elle, de faire des choses de son côté, les Quatre Fantastiques étant un peu au ralenti depuis le Grand Retour. Avec les enfants maintenant presque adultes et notamment Valeria à l’autre bout du Globe, il faut bien que Susan se recentre sur elle, sur la femme qu’elle est indépendamment du reste.

Ces quelques semaines à réfléchir et à vadrouiller un peu partout à travers le pays et même à travers le monde lui ont donné une idée. Si elle a énormément apprécié bosser de son côté et qu’elle ne compte pas arrêter ces activités en solitaire tout de suite, elle a besoin d’avoir un projet, quelque chose qui, dans un futur proche, lui permettra de retrouver son époux, de le recentrer sur sa famille et sur d’autres choses que des problèmes sans solutions. De l’espoir, un futur, des projets, des idées, c’est tout ce qu’elle peut apporter à Reed pour l’instant. C’est la seule solution qu’elle a, actuellement, pour le sortir de ses réflexions intense.

La semaine que vient de passer Susan a été riche en rencontres et très intéressante. La conférence dont elle était à l’origine aura eu du bon malgré les événements. Susan a rencontré énormément de jeunes filles prometteuses qui lui rappelaient à la fois Valeria, mais aussi Franklin et Reed d’une certaine manière. Elle n’est revenue au Baxter Building que la veille au soir, n’ayant pas arrêté de se déplacer pour rencontrer tout un tas de personnes liées à cette conférence, mais pas que. Elle se réveille donc après cette longue nuit réparatrice. Elle n’est même pas certaine que Reed ait remarqué son retour, ou bien même qu’il ait remarqué son absence durant toute une semaine. Parfois elle aimerait le secouer pour ça, mais elle n’en fait rien. Elle prend sur elle. Pourtant, ce matin, en plus d’avoir des choses à lui dire, elle a besoin de tendresse, d’affection provenant de son époux. Une tasse de café à la main, elle se dirige vers le bureau où se trouve Reed, œuvrant déjà de bon matin pour trouver des réponses qui n’existent visiblement pas, du moins pas dans cet univers. Elle s’approche tout doucement de lui. Elle pose la tasse sur son bureau et passe ses bras autour de lui avant de venir déposer un baiser sur sa joue.

« Good morning, my love. I’ve missed you. »

Elle ne bouge pas et continue de l’enlacer tant qu’elle le peut. Son odeur et sa barbe piquante, toutes ces petites choses lui ont tant manqué durant ces quelques jours, preuve encore une fois qu’il est l’homme qu’elle aime et dont elle a besoin constamment, pas pour son intelligence ou son éventuelle richesse, mais pour ses petites choses qui font qu’elle est tombée amoureuse de lui une première fois  une trentaine d’années plus tôt. Elle qui regardait pourtant tout un tas de films à l’eau de rose quand elle n’était qu’une pré-ado, elle est bien placée pour dire que les films ne racontent jamais la vérité sur l’amour, le vrai, et puis, toutes les histoires s’arrêtent toujours après le premier baiser, quand tout va bien, laissant croire que leur futur sera digne d’un conte de fée, omettant toutes les parties les moins drôles. C’est pourtant important de montrer que même avec tous les mauvais côtés d’une personne ou d’une histoire, c’est ce qui rend l’histoire bien plus intéressante.

« Do you have a moment, love ? I’d like to spend quality time with my husband. I have an idea and you will like it, I’m pretty sure of that. But before I tell you, I want to be sure you are a hundred percent with me. »

Elle a l’habitude que Reed ne l’écoute qu’à moitié lorsqu’il est dans l’une de ses phases comme celle-ci. Il est si concentré sur ses pensées et sur ce qu’il recherche qu’il est presque difficile d’obtenir toute son attention. Il faut des années d’entraînement pour dompter un Reed Richards, et même après tout ce temps, un Reed Richards peut être imprévisible.

(c) DΛNDELION
Reed Richards
Mr. Fantastic
Reed Richards
ᛗ Dossiers du SHIELD : 12
ᚫ Avatar : John Krasinski
ᚱ Crédits : inglorious
ᚹ Double(s) Compte(s) : Thor Odinson & Peter Parker & James Howlett & Samaël Moriarty
ᛖ Disponibilité : disponible
ᛚ Identity Card : The future looks good ☽ Reed Tumblr_p1qu8ms69Z1rr2e4uo1_500
ᛖ Age du perso : 49 yo
ᛏ Affiliation : Fantastic Four
ᛖ Métier(s) : Leader des FF, scientifique, inventeur
ᚱ Pouvoirs/capacités : Strechy
ᚾ Situation amoureuse : Married to the strongest woman of the universe
ᛁ About me :
The future looks good ☽ Reed 190926033704533595 The future looks good ☽ Reed 190926033708760343 The future looks good ☽ Reed 190926033716728344
FANTASTIC FAMILY
(when you have fantastic people around you,
you can do fantastic things.
)

The future looks good ☽ Reed 90j4
This was the world that I had created. I know what I have to do to fix it...to make things right. There's no problem that can't be solved.

The future looks good ☽ Reed Crop-reedan3 The future looks good ☽ Reed Crop-reedan The future looks good ☽ Reed Crop-reedan4
FANTASTIC LEADERS
(parents. adventurers. heroes.)

The future looks good ☽ Reed 90j4
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(when I'm losing my control, the city spins around
You're the only one who knows, you slow it down.
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ᛏ Localisation : Baxter Building, Manhattan, NYC
Re: The future looks good ☽ Reed Sam 5 Oct - 12:06Outils de modération






You made me a believer
You break me down, you build me up, believer
Oh let the bullets fly, oh let them rain
My life, my love, my drive, it came from
You made me a believer
Reed & Susan



MUSIC - ☾☾ C’est infernal. Un problème scientifique s’est posé à toi, tu en es probablement la cause d’ailleurs, indirectement. Et tu n’en trouves pas la réponse, tu ne comprends pas ce qui peut causer tout ce chaos dans l’espace-temps. Voilà des mois que vous êtes de retour à votre époque. Tu as tout prévu, tout pris en compte avant d’effectuer le snap vous permettant de faire ce qui est appelé aujourd’hui le Grand Retour. Et pourtant, les conséquences semblent désastreuses. Tu observes quotidiennement les spectres spatiaux, et chaque jour les choses semblent empirer. Ce qui peut s’apparenter à un trou de ver n’en est rien. Il ne s’agit pas d’un trou noir au sens strict du terme mais plutôt d’un canal entraînant la convergence de deux univers, dissociés du même référentiel spatio-temporel. Comment ? Pourquoi ? C’est bien cela que tu tentes de comprendre. Tu as bien pris en compte les gemmes du temps et de l’espace, tout ceci ne devrait donc pas arriver. Cela va à l’encontre de la logique scientifique que tu as établi en mettant en place ce plan pour votre retour. Et désormais, il t’incombe d’en trouver la solution.

Tu travailles sur le sujet approximativement douze heures par jour, si ce n’est plus. Pour être honnête, tu as perdu toute notion du temps, il t’arrive même de plancher sur cette énigme scientifique dix-huit heures d’affilées, sans prendre la moindre pause. Tu as des migraines affreuses, lorsque tu réduits la distance entre tes synapses pour te permettre de réfléchir à une vitesse prodigieuse. Outre cela, tu as totalement mis de côté l’équipe, les Fantastic Four dont tu es le leader. Votre activité actuelle est quasiment nulle, tu considères les conséquences du Grand Retour comme désastreuses, ce qui en soit est le cas. Le monde n’a pas besoin de votre intervention actuellement, le monde a besoin de ton génie. Par ailleurs, le temps passé en famille est inexistant depuis le retour. Tu crois savoir que Valéria est partie quelques temps chez son parrain, Victor. Bien que l’idée ne t’enchante guère par défaut, tu la sais suffisamment capable de prendre soin d’elle. Et puis, tu es au fait du lien qui unit Victor et Valéria, tu sais pertinemment qu’il ne lui fera aucun mal. Tu leur as promis de plancher sur leur vieillesse inexpliquée, mais tu n’en as pas le temps. Tu dois gérer tes priorités, le sort du monde étant la priorité numéro une. Quant à Susan, ta tendre épouse, tu ne la vois plus réellement. Les seuls moments passés ensemble sont lorsque vous allez dormir finalement, et ce les rares fois où vous profitez d’un sommeil réparateur en même temps, ce qui n’arrive pas souvent ces derniers temps. Lorsque tu vas te coucher, elle se lève. Elle connait très bien cette facette de toi, elle sait ce qu’implique de t’avoir pour mari. Tu n’aimes pas lui infliger cela, mais tu ne considères pas avoir le choix.

« Damn it… » Fais-tu alors que ton poing prend une taille considérable grâce à tes capacités, et tu viens fracasser le bureau dans une rage de frustration. Un nouvel échec d’une tentative de compréhension. Ce phénomène spatial n’a aucun sens. L’instant d’après, alors que tu ne l’as pas du tout entendu arriver, tu sens des bras venir t’enlacer, et un baiser se déposer sur ta joue. L’odeur du café chaud qui vient d’être déposé sur le bureau de ton laboratoire vient caresser tes narines. Alors que l’intention devrait être excessivement touchante, tu ne parviens pas à esquisser le moindre sourire. Susan fait l’effort de venir te voir dans le pire des moments : Reed Richards face à une incompréhension scientifique. Et tu n’en tiens pas rigueur. Elle te demande si tu as un moment à lui accorder, voulant te faire part d’une idée qu’à priori tu devrais apprécier. Mais pour cela, tu dois lui accorder toute ton attention, ce que tu considères impossible actuellement. « Not now hon’, if I don’t find the answer to that mess I’m responsible of, our universe will collapse and it’ll be the end of us. I’m pretty sure you don’t want this to happen. » Fais-tu sans daigner lui accorder le moindre regard. Tes yeux sont perdus sur l’écran qui te fait fasse, te montrant une simulation de la fusion de deux univers via cette faille spatio-temporelle. Tu l’observes, encore et encore, chaque jour. Et tu n’en trouves pas la cause.

Un silence s’impose, Susan ne faiblit pas et ne relâche pas son étreinte. Sa patience semble légendaire, non, elle est légendaire. Tu prends une grande inspiration. Quel idiot tu fais, tu as pratiquement été responsable de chaque crise que votre couple a connue, manquant d’aller jusqu’au divorce. Si tu ne trouves pas la réponse à ce problème et si en plus Susan te quitte, que te restera-t-il ? Tu te tournes alors vers elle tout en attrapant la tasse de café qu’elle t’a gentiment apporté. Tu plantes tes yeux dans les siens et daignes enfin lui accorder un sourire tendre et amoureux. « According to my calculations, we have a year before everything blows up. I’m sorry, you have my attention. » Souffles-tu calmement avant d’apporter la tasse à tes lèvres pour en boire une gorgée. Bien serré et chaud, sans sucre, sans crème, rien. Nature, exactement comme tu l’aimes. « Thanks for the coffee hon’. » Ajoutes-tu en déposant un baiser sur son front. Tu es conscient qu’il y a beaucoup en jeu dans ces recherches, mais tu dois mettre ta tendance à négliger ta famille et particulièrement ta femme de côté, pour son bien ainsi que le tiens. Sans Susan, tu n’es plus rien. « What is it you want to talk to me about ? » Demandes-tu alors, tâchant de concentrer tes pensées sur elle et non pas tes recherches, ce qui semble à priori très délicat, mais ton cerveau te permet d’être multi-tâches.


CODAGE PAR AMATIS

Susan Richards
Invisible Woman
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ᛖ Age du perso : 42 ans
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ᛁ About me :
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Re: The future looks good ☽ Reed Lun 7 Oct - 9:39Outils de modération


The future looks good
Mr & Mrs Richards

« We were runnin' onto something and we didn't say forever but it's all we wanted. You were so in love with simple things and now we're searching for the fire. »
Sortir Reed de ses réflexions intenses n’est pas chose aisée sauf si l’on est un génie et que l’on vient apporter des solutions à ses problèmes. Susan sait que ce n’est pas un simple caprice de son époux et que ce qu’il cherche est crucial, vital même. Elle le sait et c’est pour cette raison qu’elle le soutient tout en le laissant respirer. Pourtant, elle a besoin de lui. Si ce qu’il insinue est vrai, si le monde n’a plus que quelques mois devant lui, alors autant profiter de ce temps en famille. Cela fait des mois qu’il est sur ses recherches et que ça n’aboutit à rien. Elle ne lui dira pas, mais elle pense sincèrement que c’est vain et qu’il ferait mieux de laisser le destin se charger du reste, profiter de sa femme, de ses enfants et de la vie, tout simplement. Elle a besoin de lui dans sa vie, elle aura beau dire, beau apprécier sa vie de femme indépendante pendant qu’il s’enferme dans ses recherches, elle veut également profiter de lui tant qu’elle le peut.

C’est pour lui suggérer une idée qu’elle mûrit depuis quelque temps qu’elle se décide à l’interrompre un matin en lui apportant le café et en l’entourant de ses bras. En apparence, ça ne semble pas être le moment idéal, car Susan surprend son époux dans une rage folle, elle reconnaît là la réaction de Reed lorsqu’il est frustré de ne pas comprendre ou de ne pas trouver de réponses à ses questions. Elle n’aime pas le voir ainsi, il serait capable de délaisser sa santé, ne plus se nourrir, ne plus s’occuper de lui s’il se trouvait dans une pièce sans porte et sans fenêtre, sans issue aucune, persuadé qu’il pourrait malgré tout s’échapper de cette pièce. Il est incorrigible et ce n’est pas à son âge que qui que ce soit pourra le changer, pas même sa femme, ni ses enfants.

Alors qu’elle dépose la tasse de café sur le bureau que son époux vient de violenter et qu’elle vient l’enlacer pour lui apporter réconfort et apaisement, et surtout pour assouvir son manque d’affection, la réaction de Reed ne surprend pas Susan une seule seconde. Evidemment qu’il reste impassible. Elle ne le prend pas mal car elle le connaît. Elle n’aime pas quand il ne réagit pas, mais elle sait que ce n’est pas contre elle. Elle ne lâche rien pour autant, lui demandant s’il a du temps à lui accorder. Elle préfère capter toute l’attention de son époux avant de s’embarquer dans des explications longues dont il n’écouterait pas un seul mot. La réponse du Fantastique ne surprend pas la Femme Invisible. Evidemment qu’il n’a pas le temps. Devrait-elle pour autant faire demi-tour et attendre que la fin du monde approche pour retenter de lui parler ? Non, ce n’est pas le genre de Susan. Elle ne dit rien, mais elle ne bouge pas pour autant. Evidemment que ça l’inquiète cette histoire de disparition de l’univers, mais ce n’est pas une raison pour s’arrêter de vivre.

« Of course not, my love. »

Dit-elle simplement, s’accordant à ses mots et à ses idées. Elle ne veut pas de la fin du monde, qui le voudrait ? Puis plus un mot, seulement les bras de la blonde qui entourent toujours son époux, comme un bouclier protecteur, comme une couverture pour le réchauffer, un cocon rassurant. Nul besoin d’user de champ de force, seule la chaleur humaine peut avoir ce pouvoir réconfortant et apaisant, elle le sait bien. C’est bien parce que Susan est une femme persévérante et qui sait parfaitement ce qu’elle veut qu’elle est aujourd’hui mariée à Reed et mère de ses deux enfants. Il finit par se retourner et son regard, son sourire, rien ne peut rendre Susan plus heureuse à cet instant même. Il dit qu’il leur reste un an avant que tout soit fini. Un an, c’est à la fois très court et très long. En tout cas, c’est suffisamment long pour que Reed accorde quelques minutes à son épouse afin qu’elle lui parle de son idée. Il remercie Susan avant de lui demander ce qu’elle avait à lui dire. Elle s’installe à côté de lui, ne comptant pas rester debout toute la matinée.

« I know you’re busy with your researches. I know and I understand, but… I thought about something that we could do together, you, Franklin, Ben, Johnny, me, and other people. You need to see people, Reed. I came up with this idea a few weeks ago when I held this conference for young talented girls. »

Il n’était sûrement pas au courant de cette conférence, car même si Susan lui avait laissé une note à ce propos, il était bien trop préoccupé par autre chose que par cette conférence. De toute manière, il n’aurait pas pu l’accompagner, filles et femmes seulement étaient autorisées. Ça peut paraître un peu discriminatoire, mais c’était le but de cette journée spéciale.

« Maybe we could gather young talents, young geniuses and together, we could find the answer you’re looking for. These young women I met, they are our future, and so are the young men. I know there’s something we can do with them. Maybe if you haven’t found the answer yet is because it’s a matter of perspective. Your own perspective. You need new eyes, new looks upon all of this. »

Elle ne veut pas qu’il pense qu’elle doute de ses capacités à trouver la réponse à cet éternel problème, elle sait que son intelligence et son génie demeurent intacts, mais ça ne coûte rien d’essayer, d’accepter l’aide de jeunes adultes ou adolescents ou même encore des enfants qui ont des talents insoupçonnables.

« You can’t do this all alone, Reed. Then, maybe, you’ll have time for me and for the children. You said we only have a year before everything blows up, so I want to make this last year count. »

Et s’ils n’y arrivent pas ? Alors au moins, ils auront fait quelque chose tous ensemble, il aura peut-être retrouvé le goût de travailler en équipe, de s’ouvrir, de vivre. Il faudra bien se rendre à l’évidence à un moment donné. Il n’y a peut-être rien à faire à ce problème qui concerne de nombreux univers. C’est peut-être inévitable. En attendant, elle est persuadée que cette idée ne peut avoir que du bon. Parmi ces jeunes femmes qu’elle a rencontrées, certaines ont tout perdu durant l’attaque des démons. Plusieurs d’entre elles ont perdu leur famille, leur logement, alors ce serait un nouvel espoir pour ces jeunes. Ces pertes ne doivent pas brider leurs talents et leur imagination.

« What do you think, love ? »

(c) DΛNDELION
Reed Richards
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ᛏ Localisation : Baxter Building, Manhattan, NYC
Re: The future looks good ☽ Reed Lun 7 Oct - 23:16Outils de modération






You made me a believer
You break me down, you build me up, believer
Oh let the bullets fly, oh let them rain
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You made me a believer
Reed & Susan



MUSIC - ☾☾ Il n’y a pas beaucoup de circonstances où tu es capable de sortir de tes réflexions scientifiques plus tirées par les cheveux les unes que les autres. Seulement tu n’es pas qu’un scientifique. Tu es un leader. Tu es un super-héros. Tu es un père. Et surtout tu es un mari. Ton devoir ne réside pas que dans le fait de sauver le monde voire l’univers comme il a pu t’arriver, comme il a pu arriver aux Fantastic Four. Ton devoir est également conjugal, et paternel. Côté paternité tu as quelque peu manqué à ton rôle de père, et c’est peu de le dire. Valéria s’en est allée sans que tu dises mot, du jour au lendemain, et à ce jour tu n’as pas tenté de la récupérer. Ni tenté de comprendre la raison de leur vieillissement soudain depuis le Grand Retour. Tu es bien trop préoccupé par les conséquences du snap exécuté en prenant en compte plusieurs milliers de variables mais… Lorsqu’il s’agit d’espace-temps, il n’est pas impensable d’être confronté à des millions de variables plus complexes les unes que les autres.

Tu n’as pas que délaissé ta famille et ton quotidien depuis des années, mais en viens à négliger ta santé et ton hygiène de vie, sans aller jusqu’à délaisser les douches ce qui fait parti de tes moments de réflexions. Cependant tu en oublies de te raser ou de te nourrir convenablement. Au début, Susan tentait de compenser, elle t’apportait de quoi te restaurer et souhaitant te faire déconnecter de tes recherches, de penser à autre chose pour te détendre. Mais il est impossible de chasser ton naturel, il ne revient pas au galop, il reste présent continuellement. Tu es cependant surpris par cette nouvelle tentative de Susan pour te faire déconnecter, car cette fois-ci elle ne semble pas baisser les bras et visiblement, ne compte pas s’en aller tant que tu ne lui accordes pas un moment pour qu’elle puisse te faire part de cette idée que vas apprécier, selon ses dires. Loin de toi l’idée de nier cela, ta femme est pleine de surprise et à de nombreuses reprises elle a été capable de te surprendre par ses idées et ses projets, qu’ils soient personnels ou qu’ils vous concernent tous les deux ou votre famille au sens large, incluant les Fantastic Four notamment.

Elle ne cesse pas de t’enlacer. Tu es assis et lui tournes le dos, tu viens alors attraper ses avant-bras qui t’entourent en les caressant du bout des doigts. Tu fermes les yeux et te laisses aller au réconfort qu’elle est capable de t’apporter en un instant. Ses pouvoirs lui correspondent parfaitement bien finalement, non pas pour sa capacité à devenir invisible mais pour cet aspect protecteur via ses champs de force. Sa chaleur est capable de faire la même, avec toi du moins, et sans nul doute avec vos enfants. Elle n’a pas un tempérament calme, notamment depuis qu’elle a su s’affirmer que ce soit en tant que femme forte au sein du groupe, et lorsqu’elle est devenue mère, sa férocité s’est accentuée. Cependant elle parvient à rester sereine y compris lorsque tu lui donnes la date de péremption de l’humanité si tu ne parviens pas à trouver une solution. Elle commence à t’introduire son idée en exposant les bienfaits que cela pourrait avoir sur toi, pour te couper de cette solitude dans laquelle tu t’enfermes avec une aisance déconcertante dès lors que tu es face à un problème que tu ne parviens pas à résoudre avec facilité. « And Valeria. I’m sure our daughter will come back to us soon. I know that her being with Victor worries you, we can’t trust him and we never will be able to trust him but… He has a bond with Val’ and I’m sure she’s safe and sound. Maybe your idea will make her come back sooner than expected. » Fais-tu en faisant face à celle qui partage ta vie depuis presque toujours, tentant d’être rassurant en lui adressant un sourire simple et honnête. Une de tes mains vient se poser sur sa joue, dont la peau est aussi douce que depuis tes plus vieux souvenirs.

Elle te parle de cette conférence à laquelle elle a assisté, et tes souvenirs te reviennent alors. Elle t’en avait parlé mais tu étais plongé dans ton travail et ton sens des priorités dans ce genre de cas de figure est totalement… Désorienté. Tu n’as pas à le lui dire, il y a fort à parier qu’elle se doute que tu as oublié ce projet qu’elle avait. Cependant tu comptes te rattraper en étant attentif à ce nouveau projet qu’elle souhaite t’exposer. Ce qu’elle fait sans plus attendre. Ton cerveau étant ce qu’il est, tu réfléchis immédiatement, tentant de visualiser ce que cela pourrait devenir sur le long terme, et tout ce que cela peut apporter de bon de manière générale, pour toi, pour Susan, pour le monde. Ton regard se perd mais ne se détourne pas de celui de Susan. Tu finis alors par cligner des yeux, ayant eu le temps de traiter toutes les informations. Tu as déjà tenté de travailler avec de jeunes prodigues mais sans grand résultat. Il s’agit peut-être d’une question de patience. « You may be right. » Fais-tu simplement alors qu’elle te demande ton avis. « You’re right. I spent months on this and I can’t figure it out. I’m not the giving up guy but I must admit that… I won’t be able to find the answer on my own this time. I’m pretty sure I’m just missing a detail, and maybe some words from a young genius can trigger the idea that could save us all. It’s worth the shot. » Poursuis-tu continuant de réfléchir aux éventualités. « Besides even if it doesn’t work, at least the last thing we’d would have done would be something we did together. A great thing. » Fais-tu en te levant pour faire face à cette merveilleuse femme qui es tienne, ce que tu ne réalises pas totalement malgré les années. « We’re used to do great things after all. » Fais-tu sur le ton de la plaisanterie pour détendre un peu plus l’atmosphère, mais malgré tout cela a un fond de vérité. Si l’on considère vos vies, vos carrières, vos actions ont souvent eu de grandes conséquences. Parfois bonnes, parfois mauvaises… « I’m sure you already thought about it. How do you want to proceed ? This is your project, I’ll do my best to let you lead it the way you want, but if you need my advice I’ll give it to you. » Ajoutes-tu. En tant que leader des Fantastic Four tu as souvent eu le dernier mot, Susan n’ayant jamais souhaité mener cette équipe après tout, de même que Johnny et Ben. Cependant ce projet semble avoir une autre dimension, alors à moins qu’elle ne te fasse part du contraire, il restera son projet qui doit se rapprocher de l’idée qu’elle s’en fait. « I know I’m not the perfect husband when I get lost in my work, but… You know that you’re the best thing that ever happened to me ? I don’t tell you this that often, but I love you and you gave me two wonderful children. That sounds like a goodbye speech I know but it’s not… »



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Re: The future looks good ☽ Reed Jeu 10 Oct - 22:31Outils de modération


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« We were runnin' onto something and we didn't say forever but it's all we wanted. You were so in love with simple things and now we're searching for the fire. »
C’est une petite victoire pour Susan de parvenir à obtenir l’attention de son époux alors qu’il est en plein travail. Ce n’est pas toujours évident et souvent, elle baisse les bras, sachant que ça ne vaut pas la peine de se battre et d’insister. Mais cette fois-ci, elle ne lâche rien. Elle veut se battre pour son couple et sa famille, et s’il continue ainsi, Reed les mènera tout droit vers l’échec. Elle comprend ses motivations, mais elle a parfois envie d’être un peu égoïste, de penser à elle, à son bonheur et celui des personnes qu’elle aime. Si le monde est condamné de toute manière, pourquoi s’acharner ? C’est ce qu’elle pense, évidemment, Reed n’est pas du même avis, il a toujours vu de l’espoir là où personne n’a su en voir.

Elle commence donc à évoquer cette idée qui lui tient à cœur. Au moins, elle lui en aura parlé. Elle veut lui prouver à quel point elle tient à lui en cherchant de son côté des solutions. Elle explique alors que cette idée pourrait rassembler tout le monde, toute la famille au sens large du terme. C’est là qu’elle constate qu’il est attentif à ses mots. Il prononce le prénom de leur fille, Valeria. Elle a volontairement omis son nom, ne se faisant toujours pas à l’idée qu’elle vive avec Doom. Il semble persuadé qu’elle reviendra, mais Susan n’en est pas aussi sûre. A dix-sept ans, qu’est-ce qui l’empêche de rester en Latvérie et de décider de ne plus voir ses parents. Malgré l’idée qu’elle a et malgré la certitude de Reed, Susan a peur d’avoir perdu sa fille. Elle a même baissé les bras, ce n’est pourtant pas l’envie de la récupérer qui lui manque mais le simple fait de savoir que c’est la volonté de Valeria l’empêche d’agir. Elle veut juste voir sa fille heureuse quel qu’en soit le prix.

« I hope you’re right. »

Elle revient donc au sujet initial. Dans un premier temps, ce projet se fera sans leur fille – s’il se fait. Elle explique grossièrement son idée. Evidemment, c’est encore assez flou. Elle ne sait pas encore si cette union prendra la forme d’une association, d’une association, d’une école. Ce n’est pas le plus important, ce qui compte, c’est l’idée principale. Elle sait que Reed a sa fierté mais chercher de l’aide n’a jamais été un signe de faiblesse. Ces jeunes méritent tous une chance, car pour la plupart, ils n’ont pas de famille. Les Quatre Fantastiques ont toujours été un symbole familial, d’union et d’entente. Il est temps, selon Susan, d’élargir les horizons des Quatre Fantastiques, au-delà du simple groupe de super-héros. Elle ne sait pas trop ce qu’il va penser de cette idée. Lorsqu’il est question de son domaine, elle sait qu’il peut être réticent à accepter une aide extérieure. Elle accepterait son refus, après tout, c’est pour cela qu’elle lui en parle en amont. Elle veut juste son avis, et évidemment, dans l’idéal, elle aimerait obtenir son soutien et sa participation.

Sa réponse semble positive. Reed dit à sa femme qu’elle a raison. Une lueur d’espoir et de bonheur étincelle dans le regard de la Femme Invisible. C’est un bon début, et c’est déjà énorme. Même si ce projet n’aboutit à rien ou ne donne pas le résultat escompté, ce qui importe c’est la démarche ensemble. Il admet alors ne pas pouvoir trouver la réponse tout seul ce à quoi elle répond par un petit sourire timide avant de déposer sa main délicatement sur celle de son époux. Elle sait ce que ça lui coûte. Peut-être qu’il est capable de le faire tout seul, mais le temps lui sera compté et ce temps est sacré pour elle. Elle est heureuse de savoir qu’il accepte d’au moins essayer.

« I’m pretty sure it’s gonna work, honey. »

Puis il dit que finalement, l’important sera de faire quelque chose ensemble, ce qui est exactement la motivation de Susan. A ces mots, elle ne peut s’empêcher de venir déposer un léger baiser sur les lèvres de son époux, se piquant au passage. C’est une sensation qu’elle apprécie, malgré les apparences. Il n’y a rien de plus agréable que d’embrasser son époux mal rasé, du moins, ça le devient après de nombreuses années de mariage. Il se lève alors, ajoutant qu’ils ont été habitués à faire de grandes choses. Elle sourit à cela, il est vrai que depuis la formation des Quatre Fantastiques, Susan et Reed n’ont pas arrêté. Et puis, au-delà des actions publiques, ils ont fait deux magnifiques enfants dont un qui s’apparente à un Dieu.

Mr. Fantastic interroge alors son épouse sur la manière dont elle veut procéder, persuadé qu’elle y déjà longuement réfléchi. Si tout est encore un peu flou, elle y a effectivement réfléchi des nuits durant. Il lui promet d’être là si elle a besoin d’un avis mais qu’il la laissera gérer comme elle le souhaite.

« It’s my project, yes, but it’s something we’re going to do together. I’ve been thinking about this for days and nights. The first thing we have to do is to choose wisely the young geniuses we want by our side. We can’t gather all the good talents of the whole world. I’ve been thinking of something… small ? »

Elle ne sait pas comment expliquer le fond de sa pensée. L’idée est là, assez claire dans son esprit, mais à travers ses mots, c’est plus compliqué. Elle imagine un groupe, non pas élitiste, mais un petit groupe restreint pour éviter que tout parte dans tous les sens. Elle va chercher au fond de ses affaires un dossier qu’elle garde précieusement depuis quelques jours. Il y a dedans des fiches de renseignements sur quelques jeunes orphelins qui sortent du lot.

« Here, you have some of the kids I’ve met. They’re all orphans but I think that could be a standard for this team. They have no family, we could be theirs. »

Susan sait qu’elle ne peut pas recueillir toute la misère du monde, même si elle en mourrait d’envie. Engager ces jeunes serait leur donner une véritable chance. Un jeune talent issu d’une famille riche et puissante aura toutes les occasions du monde de s’en sortir, tandis que ceux qu’elle a repérés, ils passeront probablement toute leur vie à essayer de survivre plutôt qu’à réellement exploiter leur potentiel. C’est comme cela qu’elle voit les choses.

« Everything seemed so clear in my head. Now, I just don’t know. I just want to do the right thing, Reed. »

Son mari avoue avoir remarqué qu’il n’était pas le parfait conjoint lorsqu’il entrait en phase de réflexion intense. Ce n’est évidemment pas la relation idéale dans ces moments-là, mais si elle l’a choisi à l’époque, c’était en toute connaissance de cause. Les mots qu’il prononce ensuite réchauffent le cœur de Susan. Elle sait qu’il l’aime, elle l’a toujours su, mais l’entendre de sa propre bouche, c’est toujours réconfortant et rassurant. Rien de plus appréciables que les mots ainsi que les gestes. Même après vingt ans, c’est toujours bon d’être rassurée. Elle enlace une nouvelle fois son époux, déposant sa tête contre la poitrine de celui-ci. Elle le serre aussi fort qu’elle le peut, de peur qu’il ne lui échappe.

« I love you too. And you know that you are the world to me. That’s why I can’t do this alone. We need each other. »

Il a besoin de Susan et de ce projet pour trouver la réponse qu’il cherche tant, et elle a besoin de lui pour monter ce projet.

« Do you really think this project will make Valeria come back to us ? »

Elle le veut et l’espère au plus profond d’elle-même. Ce n’est pas la motivation première de ce projet, mais elle ne peut nier cette envie de la voir revenir d’elle-même, fière de ses parents.

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Re: The future looks good ☽ Reed Jeu 17 Oct - 18:40Outils de modération






You made me a believer
You break me down, you build me up, believer
Oh let the bullets fly, oh let them rain
My life, my love, my drive, it came from
You made me a believer
Reed & Susan



MUSIC - ☾☾ Il y a bien longtemps que tu n’avais pas pris le temps de fixer celle qui est ta femme depuis deux décennies, de contempler à quel point elle est la plus belle femme que tu as pu rencontrer. Six mois que le Grand Retour s’est fait, six mois que tu te sens responsables et que tu t’isoles. Tu en as écarté ton plus grand soutien moral depuis si longtemps, Susan. Et c’est en la fixant ainsi, en sentant le contact de ses mains, que tu t’en rends compte. Tu es peut-être scientifiquement le plus grand génie de cette Terre, tu n’en es pas moins le plus grand idiot lorsqu’il s’agit du domaine social. Heureusement que la blonde a jeté son dévolu sur toi, autrement il y a fort à parier que tu te serais retrouvé bien seul, et au rythme auquel tu es capable de t’enfoncer dans les ténèbres de tes travaux destructeurs, tu serais probablement dans un piteux état.

Elle tente de te rassurer, te faisant comprendre que cela fonctionnera. La réponse existe, tout problème en possède une ou plusieurs. Il ne te reste qu’à mettre le doigt dessus, et peut-être que ce projet peut t’y aider. « It has to work. I can’t lose everything I have because of me. I just can’t. » Tu parles bien entendu de ta famille au sens large. Susan est ta moitié, Franklin et Valeria sont votre héritage. A vous quatre vous formez déjà l’objet de ta plus grande fierté, ces enfants sont ta plus belle création, bien au-delà de tous les projets que tu as entrepris. Celui d’avoir des enfants est le plus merveilleux. Au sens large, rajoutez- Ben et Jonathan à l’équation, deux amis sur qui tu peux compter, et même plus que des amis, ils sont partis intégrante de cette famille. Après avoir indiqué souhaiter l’aider dans ce projet, elle s’empresse de venir capturer tes lèvres, vous partagez alors un tendre baiser qui sont, il faut l’admettre, devenus bien rares ces derniers temps.

Elle te répond alors à la question de comment elle souhaite procéder pour mener ce projet, et elle commence par t’indiquer qu’en effet ce projet elle souhaite le faire avec toi. La première étape selon elle est de rassembler de jeunes génies, et de les choisir finement. L’idée n’étant pas d’en faire une armée mais d’avoir les bons éléments. Tu ne peux que rejoindre cette idée, dans tous les cas il vous serait difficile d’avoir tant d’enfants à charge. « You want to extend the family we built to make the future better. And more, to make sure that we’ll still have a future. But we need solid foundations, and for what we must start with a few, and then enlarge the family. Baby steps ! I agree with you on the whole line. » T’exprimes-tu rejoignant le point de vue de ta femme. Tu paraphrases certes ses mots en un sens, mais cela te permet d’avoir l’idée en tête qui tourne en boucle, étant notamment ta manière de procéder. Tu daignes simplement l’exprimer à voix haute, alors que dans tes habitudes tu gardes tes réflexions pour toi-même, gardant une part de mystère lorsque tu donnes des directives au groupe par exemple. Une idée te vient alors. « What about… Future Foundation ? That way we keep our initials. » Proposes-tu, souriant à ta femme.

Elle récupère un dossier au fond de ses affaires, qu’elle t’adresse. Elle t’indique alors qu’il s’agit de quelques-uns des enfants, orphelins, qu’elle a rencontrés. Tu arques les sourcils à l’idée de ne considérer que des orphelins, ce qui est une excellente idée. En plus de travailler pour le futur de la planète, vous n’enlevez aucun enfant à leurs parents et plus encore, vous offrez un foyer et un avenir à ces enfants. Décidément, Susan ne cessera jamais de te surprendre, malgré le temps qui passe. Tu la connais parfaitement bien, et tu sais que rien que cette idée, de recueillir des orphelins, est déjà une chose énorme pour elle. Le cœur sur la main, si elle pouvait s’occuper de tous les problèmes de la planète, elle le ferait. Elle te dit que pour elle, tout semble clair. Entendant ces mots, tu ne peux t’empêcher de sourire et d’hocher légèrement la tête, tout à fait en accord avec elle.

Tu plonges ta tête dans ce dossier, parcourant les différents profils qui se présentent à toi. Elle te dit alors qu’elle ne peut réaliser ce projet sans toi, ce que tu juges être totalement faux. « Love, there is nothing in this world that you can’t do alone. You’re the strongest person I know. That doesn’t mean I don’t want to help you, of course I’ll assist you. This project is amazing. Besides it’ll take a genius to talk to another genius. » Réponds-tu légèrement taquin, mettant en avant ton statut dans ce monde. « Franklin and Valeria can be the best version of themselves in such a project. They can be the bridge between the orphans and us. If we present your idea the right way to Valeria, knowing her, always wanting to do the best for the others… Yeah, I’m pretty sure she’ll jump in. » Ajoutes-tu alors que ton bras vient se positionner autour de la taille de la blonde, ta main se positionnant sur le bas de son dos. Tu tentes d’apporter le réconfort physique dont Susan a besoin en l’absence de votre fille. Dans ton autre main se tient le dossier comportant les informations de quelques orphelins.

Tu étires ton pouce pour tourner les pages, se faisant tu peux garder l’étreinte avec Susan. « So, what about we both make a list of few children from your file and then, we put the names in common to see which profiles interest us both ? » Proposes-tu tout en continuant de parcourir le dossier. Grâce à ta mémoire, tu n’as besoin que d’une lecture pour mémoriser les informations essentielles, et tu as d’ores et déjà quelques noms en tête. Tu étires ta main qui se tient sur le dos de Susan pour aller chercher la tasse de café qu’elle t’a apporté. Tu la fais passer par-dessus son épaule et l’apporte à tes lèvres, finissant le liquide ébène d’une traite avant de reposer la tasse et de redisposer ta main à son état initial.



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Re: The future looks good ☽ Reed Mar 22 Oct - 0:19Outils de modération


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Elle déteste voir Reed comme ça. Pourtant, ce mal-être apparent fait partie intégrante de son époux depuis de nombreuses années. Elle l’aime de cette manière, elle ne l’a pas rejeté au moindre problème difficile à régler. Evidemment, il y a eu des hauts, des bas, des moments de doutes, des moments où elle a eu le sentiment de ne pas avoir sa place aux côtés de Reed, de ne pas être suffisamment bien pour lui, pour avoir le droit d’être un jour son épouse. Ces doutes se sont envolés, mais il a fallu parcourir un chemin semé d’embuche pour en arriver jusque-là, et tout n’est pas rose pour autant. Elle est là pour lui, parce que c’est ce que font deux êtres qui s’aiment, ils se soutiennent, surtout dans les moments les plus compliqués. Elle n’est pas toujours d’accord avec ce qu’il dit, mais il en faut plus pour briser ce qu’il y a entre eux, et d’autant plus depuis qu’il y a deux enfants qui entrent en ligne de compte.

La Femme Invisible expose donc son projet, donnant déjà un peu plus de détails sur la manière dont elle veut procéder. Elle veut que ce soit une famille, non pas une armée, non pas un groupe sans âme et qui peut être rejoint par tout le monde. Elle ne veut pas non plus que ça ait l’air d’un groupe d’élite, sélecte, elle veut juste que ce soit intime, familial, secret et chaleureux. Elle n’a jamais trop su pourquoi la famille a toujours eu cette place dans sa vie. Son père était pourtant assez particulier et sa mère a très vite disparu. Sa tante a été là pour elle, mais elle n’a jamais eu cette attache particulière pour la considérer comme sa vraie famille. Mais il y a toujours eu Johnny, son frère, le seul qui a compté toute son enfance et tout au long du reste de sa vie. Et il y avait cette envie de fonder une famille. Reed était une évidence dès lors qu’elle l’a rencontré pour la première fois. Ben a été cet ami similaire à un second frère, et puis il y a eu les Quatre Fantastiques qui ne peuvent mieux définir une famille aimante et unie. Franklin, Valeria, et tous ceux qui se sont joints aux Fantastiques durant les dernières années, c’est une famille élargie, mais une famille choisie, des personnes qui comptent, pour qui Susan ferait tout. Reed comprend ce qu’elle veut faire. Il met des mots plus précis sur les idées de son épouse.

« I’m still wondering today how you understand so well what’s in my mind. I guess that’s why you’re the love of my life. »

Puis il laisse échapper deux mots, un nom de groupe. Tout colle parfaitement, l’idée est là, les initiales sont là. Cet homme est littéralement un génie et parfois elle l’oublierait presque.

« Future Foundation… »

Répète-t-elle tout en réfléchissant. Ça sonne bien dans sa tête mais également lorsqu’elle le dit à voix haute.

« That sounds really nice. I love it. You see, I need you and your ideas. »

Elle montre finalement le dossier qu’elle a commencé à monter. Avoir des informations sur toutes ces personnes ne la rend pas totalement sereine dans un sens, mais elles ont toutes accepté de fournir toutes ces informations. Elle a passé plusieurs jours à tout éplucher, chaque fiche est annotée, ou surmontée d’un post-it. Elles ont toutes quelque chose, le choix est difficile à faire, mais pourtant, il y a quelques profils qui ressortent plus que d’autres. Si elle en avait les moyens et le temps, elle s’occuperait de toutes les personnes dans le besoin mais il est utopiste de penser pouvoir régler tous les problèmes du monde entier. Elle a l’impression de ne pas savoir mettre les mots justes sur ses idées. Lorsqu’elle dit qu’elle ne peut mener ce projet à bien sans lui, il ne semble pas de cet avis. Evidemment, il a raison dans un sens. Elle ne se définit pas uniquement en étant la femme de Reed Richards, elle n’est pas son ombre, elle est une femme indépendante, qui se définit par ses propres capacités, son intelligence, ses idées. Seulement, elle considère qu’il est un morceau du puzzle qui permet de maintenir tout cet ensemble.

« I know, honey. I’m independent, I know that and I’ve fought for that. But I also know that without you in my life, I would be far from what I am today. You are the small piece in my life that prevents me to fall apart. »

C’est ça qu’elle veut dire quand elle dit ne pas pouvoir y arriver sans lui. Ce qu’il ajoute ensuite rassure Susan. Elle acquiesce alors qu’il dit que leurs enfants pourraient être un lien entre ces orphelins et le projet. Elle sourit alors, quand il dit que Valeria serait sûrement bien emballée par cette idée. Ce serait peut-être un moyen de renouer ces liens défaits depuis de nombreuses semaines.

« I hope you’re right. I really want this project to work and to bring back Valeria. I want her to be a part of it. »

Il est toujours difficile pour elle d’y penser. C’est une adolescente et c’est la période de la vie des enfants qui est la plus compliquée à gérer. Elle-même a été une adolescente pas toujours facile à vivre, elle se souvient de sa tante le lui reprochant assez souvent. Elle sait que ça lui passera, mais elle a peur que ce jour, il soit trop tard. Sa fille va devenir une femme, elle va avoir envie de vivre sa vie comme elle l’entend et elle ne peut l’obliger de faire de sa famille une priorité. Tout le monde n’a pas cette façon de réfléchir. Lorsque Reed prend Susan par la taille, elle prend un moment pour profiter de cet instant. Elle n’a qu’une envie depuis quelques temps, profiter de la seconde, du moment, peu importe ce qui leur arrivera plus tard. Elle ne veut pas passer à côté de ces choses aussi simples que des étreintes délicates avec son époux. Il propose alors de faire chacun une liste de ceux qu’ils veulent voir rejoindre cette fondation du future, et voir ceux qu’ils veulent tous les deux.

« I think that’s a wonderful idea. »

Contrairement à son époux, elle ne peut pas tout analyser rapidement, elle a besoin de temps pour plancher sur ces fiches, même si elle en connaît déjà la moitié et possède quelques noms en tête.

« I’ll need time for that, for now, I just want to enjoy this moment with you. »

Le projet n’attendra pas vraiment, mais le temps de quelques secondes, elle serre son époux dans les bras, de peur qu’il ne s’échappe. Elle imagine les jours et les semaines à venir. Elle a quelques affaires à régler avec le SHIELD mais elle veut pouvoir travailler sur ce projet en parallèle, elle veut que ça voit le jour au plus vite, surtout étant donné la conjoncture actuelle. Elle relâche son étreinte.

« I’d like to start as soon as possible. I give us a month for convincing these youngsters to join us. What do we need more ? We chose the children, we invite them here for a first meeting, we explain them what we want from them and then, we start. I don’t think we need more, it’s supposed to be spontaneous. We will know what to do when they’re here. »

Ce n’est pas une école, ce n’est pas une formation. Il y a de la place au Baxter Building, le reste se fera tout seul, tout le monde aura la parole, tout le monde aura son mot à dire pour tisser petit à petit le fil de la Fondation du Futur.

« I know it sounds a little bit reckless, but I don’t want this to be ceremonious. »

Après tout, si ces enfants doivent devenir une nouvelle famille pour eux, ils doivent faire en sorte que ce soit naturel, sans pression, sans angoisse, sans preparation. Il reste pourtant un point à éclaircir.

« I should go to Latveria. I have to talk to Val as soon as possible. I want her to come home, Reed… »

Les larmes viennent sans qu’elle ne puisse les retenir. Elle est restée forte depuis tout ce temps, mais sa fille, c’est sa faiblesse. Elle donnerait n’importe quoi pour simplement la serrer dans ses bras, c’est tout ce qu’elle demande.

(c) DΛNDELION
Reed Richards
Mr. Fantastic
Reed Richards
ᛗ Dossiers du SHIELD : 12
ᚫ Avatar : John Krasinski
ᚱ Crédits : inglorious
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ᛖ Disponibilité : disponible
ᛚ Identity Card : The future looks good ☽ Reed Tumblr_p1qu8ms69Z1rr2e4uo1_500
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ᛏ Affiliation : Fantastic Four
ᛖ Métier(s) : Leader des FF, scientifique, inventeur
ᚱ Pouvoirs/capacités : Strechy
ᚾ Situation amoureuse : Married to the strongest woman of the universe
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The future looks good ☽ Reed 190926033704533595 The future looks good ☽ Reed 190926033708760343 The future looks good ☽ Reed 190926033716728344
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Re: The future looks good ☽ Reed Sam 26 Oct - 13:29Outils de modération






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Reed & Susan



MUSIC - ☾☾ Vous semblez être sur la même longueur d’onde, comme bien souvent. Cependant tu n’aurais pas songé à tout ceci de toi-même, il te fallait au moins la poussée de Susan pour te mener sur ce chemin, noble chemin. L’idée même de devenir la famille d’orphelins t’enchante. Tu aimes ta famille plus que tout au monde, et même si tu es un père particulier il n’y a rien que tu ne ferais pas pour tes enfants. Seulement tu es un génie, le plus grand encore en vie à ce jour, ce qui te donne un quotient émotionnel relativement bas. Tu es loin du pire, mais tu ne démontres pas l’amour pour ta famille aisément. Pourtant, ils le savent, il n’y a aucune montagne que tu ne daignerais gravir pour eux. Lorsque ton épouse vient te faire part de ce projet, tu y vois l’opportunité de te rattraper pour cette absence, et ton manque d’implication. Tu as besoin d’elle à tes côtés, étant ton soutien principal, il n’est que justice que d’être un soutien pour elle, et cela passe également par ce projet. Elle te dit encore se demander aujourd’hui comment tu peux comprendre aussi facilement ce qu’il se passe dans sa tête. Tu esquisses un léger sourire. « Well, maybe because I’m a genius, but mostly because you’re the one I love and the only one I ever will. » Réponds-tu, à la fois taquin et amoureux. Elle cogite ensuite ta proposition de nom pour ce projet : Future Foundation.

Elle prend un instant pour y réfléchir, puis semble accepter l’idée. Cela peut sembler ridicule, mais nommer un projet le rend dans un premier temps réel, et facilite le travail. Désormais vous pouvez positionner des mots sur ce travail en commun, qui a pour but de vous rapprocher en tant que couple, partenaires, mais aussi pour la survie de l’univers. Après lui avoir dit qu’il n’y a rien qu’elle ne pourrait faire d’elle-même, étant la femme la plus forte que tu connaisses, elle surenchérit en te déclarant comme la petite pièce du puzzle qui lui permet de tenir bon. Tu en rougirais presque, même après toutes ces années de vie commune. Votre amour, bien qu’il ait subi des hauts et des bas comme bon nombre de couples, n’a jamais cessé d’exister. Et une fois de plus aujourd’hui, il vous assemble. « I know I seem like I do but, I’ll never let you down. In the end, I’ll always come back to you, even though I lose myself in my work, my researchs. The same way I know you have my back, I have your. » Réponds-tu.

La situation n’est pas au plus haut dans la famille Richards. L’absence de Valeria y est pour beaucoup, elle qui désormais est devenue une jeune femme. Mais elle est une Richards, et donc un génie, si ce n’est plus que toi encore. Elle est la plus à même de s’occuper d’elle et de faire les bons choix. Tu as toute confiance en elle, mais tu comprends la peine de Susan, car tu la ressens également. Vous êtes incomplets sans elle, et tu espères que la Future Foundation l’incitera à la faire revenir à vos côtés. « Susan, we never failed. We always came up to a solution to every problem or every project that we intended. I am sure this will work, the same way it’ll bring her back. Don’t worry, she’s just stubborn as her parents. » Fais-tu un sourire taquin sur tes lèvres, alors que tu viens déposer un baiser sur la joue de la blonde. Tu invites ensuite Susan à regarder les différents profils de ces enfants et à mettre quelques noms de côté. Elle te dit vouloir profiter de l’instant, et elle vient t’enlacer fermement. Tes bras s’étirent pour faire plusieurs tours de vos deux corps et resserrer l’étreinte. Tu fermes les yeux, t’enivrant de la chaleur qu’elle te procure. Ton visage se perd dans la chevelure blonde de ta femme, son odeur t’hypnotisant, t’apaisant.

Tes bras reprennent leur taille normale et l’étreinte cesse. Elle t’explique comment elle voit les choses. « A month sounds great. I can sell some patents to get us money, then we can use a floor of the building for this purpose. Bedrooms, laboratories… Everything they’ll need. It’ll feel like home, I’m sure of it. » Réponds-tu pour compléter son plan qui te semble tout à fait réalisable. Après tout, tu cours après la montre aujourd’hui, alors si ces enfants peuvent t’apporter la solution… Il faut que cela se fasse rapidement. Et vous savez travailler dans l’urgence, alors cela ne te semble pas insurmontable. Elle te dit vouloir aller en Latvérie pour voir Valeria, et faire en sorte qu’elle revienne à la maison. « You’re right. But I don’t want you to go alone, I don’t trust Victor. We need Val, I have the feeling that she can be the soul of… » Tu interromps ta phrase.





Tu lâches le classeur avec toutes les informations concernant les enfants identifiés par Susan. Ta tasse de café vient se fracasser au sol, répandant le peu de café restant au fond de celle-ci. Tes mains viennent attraper ton visage, ton crâne douloureux. Ces derniers mois tu as bien trop abusé de ta capacité à réduire la distance entre tes synapses, ce qui te cause des migraines atroces. Celle-ci est bien plus puissante encore, te forçant à tomber sur tes genoux. Tu émets des bruits de douleur, te tordant au sol. C’est insoutenable, au point où si tu pouvais t’arracher le crâne, tu le ferais. Finalement, tes mains se posent sur le sol froid. Cela semble s’atténuer. Ta respiration se veut haletante, tes yeux se rouvrent. « I’m okay. I’m okay… I pushed a bit much lately. » Fais-tu pour tenter de rassurer Susan, sachant pertinemment qu’elle allait s’inquiéter. Tu relèves, péniblement mais tu te relèves quand même. Au passage, tu rassembles les documents sur les enfants, étirant tes bras pour atteindre le sol.



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Susan Richards
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Susan Richards
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Re: The future looks good ☽ Reed Lun 28 Oct - 9:46Outils de modération


The future looks good
Mr & Mrs Richards

« We were runnin' onto something and we didn't say forever but it's all we wanted. You were so in love with simple things and now we're searching for the fire. »
Susan est heureuse. Elle est heureuse d’avoir enfin pu avoir ce moment avec son époux et lui parler de ce projet qui lui tient vraiment à cœur. Elle a espoir que ça aboutisse à quelque chose et que ça permette à la famille Richards étendue de recoller les morceaux. Chacun vit sa petite vie de son côté depuis le Grand Retour, personne ne dit rien, personne ne se complaint, et pourtant, Susan sait parfaitement que chacun n’attend qu’une chose, reprendre réellement du service en tant que Quatre Fantastiques. La dernière fois que Susan a réellement agi en tant que Femme Invisible, c’était lors de cette attaque démoniaque. Elle ne s’est pas plus impliquée que cela dans les recherches, sachant que le SHIELD était sur le coup, elle préférait se concentrer sur des choses plus personnelles, mais ça l’a tout de même beaucoup travaillée.

Le projet, en l’espace de quelques minutes, s’est déjà bien développé. Le simple fait d’avoir le soutien de Reed est une grande avancée puisque selon Sue, il sera en quelque sorte le cœur de ce projet. Entre eux deux, c’est bien lui le génie, et il s’agit justement de réunir des jeunes presque comme lui, qui ont un talent certain. Sans Reed, la chose serait assez compliquée à réaliser, elle le sait parfaitement. Ce qui va en motiver certains, ce ne sera pas simplement l’idée d’avoir une famille et de se sentir mis en avant, mais surtout de travailler avec le grand Reed Richards. Mais également, un nom est enfin ressorti. Elle n’y avait pas vraiment réfléchi, mais il est certain que pouvoir appeler ce projet par un nom bien précis, c’est beaucoup plus agréable et ça rend surtout la chose plus réelle. Elle sait de quoi elle parle, à présent, elle arrive à visualiser. Une fondation, c’est exactement le mot qu’il fallait à ce futur petit groupe. Elle est heureuse.

Les deux époux Richards décident alors de faire chacun une liste des noms et des profils qui les intéressent davantage. L’idée est de voir quels sont les noms en commun qui ressortent ce qui signifiera évidemment que chacun veut l’avoir dans cette nouvelle équipe. Seulement, Susan n’est pas vraiment capable d’éplucher tous les dossiers en l’espace de quelques secondes, contrairement à Reed, elle n’a pas cette faculté hors-norme. Cependant, elle veut que ça aille suffisamment vite. S’il ne leur reste qu’un an, il ne faut pas perdre trop de temps. Un mois, c’est le délai qu’elle se lance. Tout ce qui est administratif, elle se débrouillera pour ça, elle a des relations bien placées, elle ne se fait pas de soucis. Elle ne veut pas que ça ait l’air d’un piège, elle veut que les choses se fassent progressivement, mais que d’ici un mois, tous ceux qui auront été choisis décident ou non de rejoindre la Fondation du Futur. Reed est d’accord et il suggère même une solution pour avoir un peu de fonds tout comme le fait d’aménager un étage complet pour ce faire. Susan imagine déjà la vie revenue au Baxter Building à partir des jours à venir.

« Brilliant ! I’m happy, Reed. I’m happy that we are doing this ! »

Dit-elle toute souriante. Mais évidemment, elle revient toujours au même sujet. Elle est en boucle, comme si elle ne pouvait pas se permettre d’être complètement heureuse sans sa fille à ses côtés. Comment fera-t-elle le jour où elle sera majeure et décidera de vivre sa vie de son côté. Que ce soit seule ou accompagnée, à l’autre bout du monde ou de l’univers. Elle sait que ça va arriver et c’est pour ça qu’elle veut profiter de chaque seconde, et pourtant, elle doit s’y faire. Valeria n’est plus une petite fille, ses décisions ont du sens. C’est pour cela qu’elle dit qu’elle doit se rendre en Latvérie pour aller lui parler mais son époux ne semble pas d’accord pour la laisser partir seule. Evidemment qu’il n’a pas confiance en Victor, même Susan ne parvient pas à lui faire confiance. Il répond qu’ils vont avoir besoin d’elle et il ne termine pas sa phrase. Tout va alors très vite. Le classeur, la tasse, tout vient se fracasser contre le sol. Reed se prend le visage entre les mains. Susan se met à genoux, attrapant les épaules de Reed.

« Reed ! Are you okay ??! »

Evidemment que non. Elle sait que ça ne va pas, il est parfaitement visible sur son visage que ça ne va pas. Puis ça semble se calmer finalement, il revient à lui et dit qu’il va bien. Non, il ne va pas bien. Poussé un peu ? C’est un euphémisme. Il n’a pas arrêté une seule seconde. Susan l’a laissé faire parce qu’elle ne voulait pas risquer de s’engueuler avec lui. Le déranger sans raison valable alors qu’il est en pleine réflexion, elle sait que c’est une chose à éviter. Et pourtant…

« Okay, Reed Richards, that’s enough. »

Elle est légèrement en colère mais surtout très inquiète par l’état de santé de son mari. S’il ne survit pas, comment fera-t-elle sans lui ? Il faut qu’il apprenne à être un peu égoïste, à penser à son bien être avant de complètement penser à celui de l’univers. Il n’y a pas de raison qu’il soit le seul à porter ce fardeau. Où est Stark quand il est question de réfléchir au futur de l’univers ? Susan lui touchera deux mots. Elle ne veut plus que Reed soit le seul à en pâtir. Elle crée un champ de force épousant la forme de Reed, champ lui permettant alors de le soulever et surtout de l’isoler de tout durant un petit moment. Elle le porte jusque dans leur chambre. Il est hors de question qu’il se remette au travail après une crise pareille. Elle le dépose dans le lit, le libérant alors du champ de force.

« You can’t go back to work, honey. I forbid it. You will stay in bed for a week, if need be. I will call a doctor. You need to rest, now. »

Elle caresse son front délicatement avant de venir déposer un baiser à ce même endroit. Elle n’aime pas le savoir dans cet état, mais cela fait partie du mariage. Dans le bonheur et dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie. Ce sont les vœux prononcés le jour où ils se sont dit oui et il n’y a pas un moment où Susan a songé à ne pas les respecter. Elle sera toujours là pour Reed, peu importe ce qu’il adviendra d’eux dans le futur. Et même si un divorce venait à arriver, il sera toujours son seul et unique époux, le père de ses enfants, l’homme de sa vie.

« You can’t do this all alone. I’m your wife, I’m here to help you and to support you, love. »

Elle vient alors s’allonger dans le lit à son tour et se blottir contre son époux, passant ses bras autour de lui.

« I wish I could take your pain away. »

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Re: The future looks good ☽ Reed Lun 28 Oct - 19:14Outils de modération






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MUSIC - ☾☾ Tu as une peur viscérale de l’échec. Et c’est tout ce que tu rencontres ces derniers mois, des échecs. Cette fois-ci, cela a un impact sur ta santé, car tu en fais trop. Tu abuses de tes capacités, te disant que tout ira bien, que tu sauras encaisser… Mais à quoi pensais-tu ? Tu es peut-être un génie, tu n’en es pas moins stupide. Avec ton hygiène de vie actuelle, tout se déroule comme tu aurais dû t’y attendre. Tu te nourris mal, tu dors mal, tu ne prends pas la peine de faire la moindre pause. La venue de Susan avec ce projet est le premier temps mort que tu t’accordes en dehors de tes brèves nuits, d’une heure ou deux tout au plus. Ton cerveau et tes capacités te permettent d’encaisser le choc. Normalement. Il semblerait que tu ais atteint ta limite. Ton premier réflexe est de faire un scanner, mais tu as peur du résultat. Et tu ne voudrais pas qu’une mauvaise nouvelle influe sur tes capacités à trouver la solution au problème de l’univers. Tu perdrais toute fiabilité, alors que beaucoup comptent sur toi. Toi le premier. Tu ne peux décevoir ton entourage. Tu ne l’accepterais pas. Alors tu vas continuer, jusqu’à ce que la réponse te vienne. Tu ne peux pas reculer face à cet objectif, tu es responsable de l’écroulement de l’univers, ce des deux réalités qui s’entrechoquent et qui éventuellement, ne feront plus qu’une.

Lorsque tu t’écroules, tout semble s’écrouler autour de toi. Plus un son ne parvient à tes oreilles, si ce n’est un sifflement d’une douleur extrême. Tes yeux se ferment et tu deviens hermétique, tu en perds tous tes repères. Tu finis par sentir les mains de Susan te tenir par les épaules. La douleur cesse. Tu reprends tes esprits, aussi subitement que cette perte d’équilibre et cette migraine infâme. C’est la première fois depuis le Grand Retour, mais pas la première fois de ta vie. Tu as déjà abusé de tes capacités, et la même chose était arrivée. Cependant, cela n’avait jamais été aussi fort. Tu as peur. Tu as rarement peur, toujours confiant en tes capacités, du moins en ton intelligence, mais actuellement tu as peur. Tu te relèves, et fais mine que tout va bien, ramassant les documents tombés au sol. Mais cela ne va pas, pas du tout. Tu faillis à ta tâche, à ta mission, à ton devoir. A ta famille. A ta femme. L’être le plus important à tes yeux dans tout cet univers qui s’effondre. Tu refuses de causer sa perte, sa mort. Ni celle de tes enfants, ou de Ben et Jonathan. Ils comptent sur toi. Sois fort… Tu ne penses qu’à ça, être fort pour eux, repousser cette douleur, et avancer. Avancer avec ton cerveau, trouver le déclic qui te donnera la réponse. Tu as envie d’hurler, de taper du poing, mais tu restes dans ton mutisme. Tu ne dois pas montrer le moindre signe de faiblesse devant Susan. Elle compte sur toi. Tu l’aimes, plus que tout, et tu refuses de la décevoir. Pas elle…

Elle somme qu’il en est assez, et immédiatement elle t’enferme dans un champ de force électromagnétique, dont tu ne peux te défaire. Tu es victime de la puissance de ta femme. Tu es fier d’elle, voilà tout ce à quoi tu penses à cet instant. Autrefois Invisible Girl, elle s’est assumée endossant le nom d’Invisible Woman. Et elle prouve une fois de plus qui elle est, cette femme forte. Cette femme que tu as épousé sans une once d’hésitation, une évidence s’étant présentée à toi comme jamais auparavant. Tu ne peux aller à l’encontre de ses désirs, elle est celle qui est forte, dans votre couple. Tu as peut-être l’intelligence, le cerveau et le savoir, elle a tout le reste. La force, le courage, la patience. Tout. Elle te complète. Elle est ta moitié, et cette moitié te contrôle avec une aisance déconcertante, t’accompagnant jusqu’à votre lit où elle te dépose. « Susan, I have to go back to w… » Commences-tu, alors qu’elle relâche le champ de force, te libérant de cette prison qui n’était là que pour ton bien-être, tu le sais. Elle ne te laisse pas finir. Et considérant le ton qu’elle emploie, tu auras beau tout faire, tu ne pourras pas aller à l’encontre de son désir, qui est de t’empêcher d’en faire davantage à cet instant. Elle t’interdit le labeur, et tu sais d’ores et déjà que tu n’auras d’autre choix que de l’écouter. Ses pouvoirs te maîtriseront avec une facilité incontrôlable, si ce n’est avec l’emploi d’une de tes inventions… Mais elles se trouvent toute dans ton laboratoire, et tu n’as aucune intention d’en user d’une contre ta femme. Elle exige que tu te reposes, te disant qu’elle allait appeler un médecin. « No doctor can help me, Susan. My abilities… No one can understand. » Réponds-tu. Aucun médecin ne pourra t’aider avec les conséquences de tes pouvoirs. Toi-même ne le peux. Personne ne peut t’aider, à part toi-même, et Susan évidemment. Son soutien inébranlable, malgré ta bêtise toute puissante. Une larme perle sur ta joue à cette pensée. Qu’as-tu bien pu faire pour mériter cette lumière quotidienne dans ta vie ? Toute comme la magie, cette réponse jamais tu ne la trouveras. Tu as même plus de chance d’expliquer scientifiquement comment fonctionne la magie. L’amour de Susan, est et demeurera le plus grand mystère de l’humanité. Mais tu l’acceptes, avec toute la joie dont tu peux faire preuve.

« You’re not just my wife, Sue. You’re my best friend. You’re everything to me. I couldn’t do a tenth of what I do without you. And I wouldn’t let you take that pain for yourself. That’s mine. I earned it when I bring us to space the first time. I have to deal with it. It’s my burden. » Réponds-tu alors que Susan se blottit contre toi dans ce lit que vous n’avez plus réellement partagé depuis si longtemps. Tu commences à avoir froid, comme si la fièvre te prenait. Tu te mets à trembler, alors tu te sers un peu plus fort contre Susan. Mais ce n’est pas suffisant. Tu te glisses sous la couette, dont tu recouvres la blonde également. Elle a raison, tu le sais, tu n’arrives simplement pas à l’accepter. Tu n’acceptes pas cet échec. Tu te sers un peu plus contre elle, enfouissant ton visage dans ses cheveux. Ton cerveau tourne encore, sans cesse. Il est incapable de se mettre en pause, tu es incapable de te mettre sur pause. « I’m scared, Susan. Time is running out, all I see is my failure at the end of the line. I think I need Victor to back me up. » Fais-tu, comme une proposition désespérée. Mais tu es forcé de reconnaître l’intelligence de Victor, dont le cerveau en plus du tien peut aider à ta tâche. Tu relèves la tête vers Susan. « What do you think ? » Tu lui demandes son avis, alors que tes tremblements ne s’arrêtent pas.



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Re: The future looks good ☽ Reed Dim 3 Nov - 12:51Outils de modération


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Le voir dans un tel état inquiète énormément Susan. Evidemment, ce n’est pas la première fois qu’il donne autant de lui-même pour des recherches aussi complexes. Mais le fait que ce ne soit pas la première fois n’arrange en rien l’inquiétude de la Femme Invisible. Personne ne s’habitue au mal être d’une personne aimée. C’est l’homme de sa vie et même si l’univers est censé périr d’ici un an, elle ne veut pas qu’il passe cette dernière année avec une santé fragile. Elle a promis de prendre soin de lui tout au long de leur vie, jusqu’à ce que la mort les sépare, mais la mort n’est pas prête de les séparer, pas tant que Susan veillera. Du mieux qu’elle peut, elle tente de lui apporter du réconfort. Ses champs de force ne servent pas seulement à attaquer et à se défendre, mais ils ont aussi cette faculté à isoler, à réconforter, à apaiser. Elle l’a appris au fil des années. Ses pouvoirs lui permettent bien plus de choses qu’elle ne l’aurait imaginé au départ.

Il est têtu et c’est en partie pour cela qu’elle l’aime. Il est beaucoup trop attaché à l’idée de bien faire et d’aller jusqu’au bout des choses. Pourtant, il faut savoir dire stop. Il a beau avoir un cerveau hors norme, il n’en reste pas moins un humain qui se fatigue, qui a besoin de sommeil et qui peut tomber malade. Elle ne peut le laisser pousser trop loin. Elle l’aime beaucoup trop pour le regarder foutre en l’air sa santé mentale les bras croisés à attendre que ça se passe. Elle lui dit qu’elle compte appeler un médecin. Il cherche des excuses, car personne ne serait suffisamment intelligent pour comprendre un cerveau comme le sien. Elle sait qu’il a probablement raison, mais elle appellera quand même quelqu’un car elle veut savoir, elle veut qu’on la rassure ou du moins qu’il soit pris en charge à temps.

Elle vient se blottir contre son époux. Elle a grand besoin de cette chaleur qu’il peut lui procurer, de cette sensation de confort et de sécurité rien qu’au contact de sa peau, à son odeur, sa voix. Toutes ces petites choses qui peuvent paraître anodines pour des couples qui ne s’aiment pas vraiment. Tout est important chez Reed. C’est un tout dont elle est amoureuse. Toutes ses qualités, tous ses défauts. Surtout ses défauts, à vrai dire. Sans cela, elle ne pourrait avoir tenu aussi longtemps à ses côtés. C’est à cela que l’on reconnaît le véritable amour, lorsque ce sont les défauts de l’autre qui font qu’on l’aime autant. Elle lui rappelle une nouvelle fois qu’elle est sa femme et qu’elle est là pour lui, pour le soutenir et pour le protéger, ce à quoi il répond par des mots qui font écho à ce que l’héroïne ressent au fond d’elle. Il a beau être souvent très maladroit affectueusement et pourtant, il sait toujours quoi dire. Elle le serre contre lui alors qu’il avoue ne pas être capable de faire un dixième de ce qu’il a fait sans elle. Elle essaye de se convaincre que c’est vrai, même si elle sait parfaitement qu’avec elle ou non dans sa vie, il serait toujours ce génie inégalable. Il dit qu’il ne laisserait pas Susan prendre sa douleur mais il ne pourrait l’empêcher de le faire si elle en était capable.

« No it’s not yours. It’s ours. You never forced me to go to space with you. I could have stopped you and I didn’t. So what’s happening to you today is also my fault. »

Et c’est un fait. Si elle a fini par accepter avec le temps ce qui leur est arrivé suite à leur sortie dans l’espace, elle a longtemps culpabilisé. Elle aurait dû arrêter Ben et Reed. Elle aurait aussi dû empêcher son petit frère de les suivre dans cette mission dangereuse. Il faut croire que pour plaire à l’homme qu’elle aimait, elle était prête à faire n’importe quoi, même ce qui aurait pu leur coûter la vie. Elle est coupable tout autant que les trois autres Fantastiques. Evidemment que ça les a rapprochés, que sans ça, ils n’auraient pas vécu la moitié de ce qui leur est arrivé depuis. Ça n’a pas toujours été rose, mais c’était leur destin. Ça ne change pourtant rien au fait que Susan est toute aussi coupable que le reste du groupe. Ce n’est pas un fardeau qu’il se doit de porter seul.

Alors qu’elle est tout contre son époux, elle sent qu’il se met à trembler. Ça ne va pas du tout, il aura beau lui faire croire qu’il se sent mieux, il y a quelque chose qui ne va pas. Elle n’a pas le temps de lui demander ce qu’il se passe qu’il dit avoir peur. Reed qui dit avoir peur n’est jamais un bon présage, mais elle l’écoute attentivement. Ils manquent de temps, c’est un fait avéré, mais de là à vouloir demander de l’aide à Victor ? Elle ne pensait pas la situation désespérée. Elle pensait que son idée, que la Fondation du Futur, allait l’aider à trouver la solution, mais il semble si impatient qu’il en vient à évoquer l’idée de chercher de l’aide auprès de leur pire ennemi.

« I don’t know, Reed… I mean, he’s smart, of course he is, but you know how he is. Asking for his help, it’s like making a pact with the devil. Who knows what he’s gonna ask in return. Even if it’s for the sake of the universe, he won’t do that freely. »

Elle a peur. Elle a peur qu’il fasse du mal à sa famille. Il a peur qu’il demande à devenir le père de Valeria. Elle a peur de Victor, tout simplement. Il n’a jamais été quelqu’un qu’elle a porté dans son cœur. Si c’est alors la dernière solution pour sauver l’univers, alors qu’il en soit ainsi, mais ça ne changera rien à la peur au fond d’elle. Reed tremble toujours, et elle ne peut rester comme ça à ne rien faire, comme si de rien n’était. Elle se relève, passant alors sa main sur le front de son époux. Il est fiévreux.

« Honey, you’re burning. Is there something you’re not telling me ? You have to see someone, or at least pass a test like an MRI. I’m really concerned about your health. Would do that ? For you, for your children and for me. Please, Reed. »

Ces tremblements et cette fièvre, même pour une personne normale, ça n’a rien de rassurant. S’il y a bien une chose que Susan ne veut pas, c’est perdre son époux. Il se met déjà suffisamment en danger lorsqu’il est sur le terrain aux côtés des Quatre Fantastiques, elle ne veut pas qu’il se tue au travail en plus de cela. Elle l’aide à se relever, elle ne va pas le laisser échapper à tout cela.

« Let’s do it now. I’m not giving up, love. »

Serait-ce parce qu’il sait que quelque chose cloche chez lui qu’il souhaite l’aide de Victor ? Reed a toujours eu sa fierté bien placée. Demander de l’aide a toujours été compliqué pour lui, alors demander de l’aide à son pire ennemi ? Ça semble impensable. Elle a besoin d’en avoir le cœur net. Peut-être qu’elle se fait des idées, mais elle connaît bien trop son époux pour cela.

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Reed Richards
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Reed Richards
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Re: The future looks good ☽ Reed Sam 30 Nov - 18:56Outils de modération






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MUSIC - ☾☾ Le karma, un concept qui te dépasse comme beaucoup de choses inexplicables finalement, notamment comme tout ce qui relève du mystique ou simplement de la magie, mais actuellement tu es en plein dedans. Ce karma-là, cependant, tu es tout à fait capable de l’expliquer. Tu as trop forcé, comme souvent après tout mais cette fois-ci, tout est différent. Jamais tu n’as été face à une problématique d’une telle envergure, et considérant ta peur de l’échec, tu as poussé tes limites dans leurs derniers retranchements, et même plus encore. Cela te vaut désormais d’être dans un sale état, et tu es bien incapable de t’en cacher auprès de Susan. Qu’elle te voit dans cet état, tu as toute conscience de ce que cela implique. Elle n’allait pas te lâcher d’un centimètre tant que ta situation serait aussi critique. Elle en fait une affaire personnelle, ce qui en soi est totalement légitime, en tant qu’épouse. Elle a un instinct maternel très fort, étant une mère idéale qui plus est, et elle va tout faire pour que tu te sentes mieux. Seulement, tu ne sais pas si elle va pouvoir faire quoi que ce soit. Tu as une idée plutôt précise de ce qu’il t’arrive, ayant prévu cette éventualité, mais refusé de l’admettre ou de simplement l’accepter.

Elle te serre contre elle, alors que tu trembles de plus belle. Ta main vient se poser sur son avant-bras, essayant de la serrer, mais toute force t’a quitté. Elle tente de s’accaparer d’une partie de la responsabilité de ce qu’il t’arrive, ce qui ne t’étonne pas. Mais si elle pense pouvoir t’en convaincre, elle se trompe. Jamais tu ne pourrais la considérer comme responsable de quoi que ce soit. Elle aurait pu essayer de te dissuader d’effectuer ce voyage spatial, mais tu l’aurais fait dans tous les cas, avec ou sans elle. Il n’y a que Victor qui peut s’avérer être plus borné et têtu que tu ne l’es. Tu pourrais bien continuer tes recherches malgré tout, tout comme Victor l’aurait fait, mais lui n’a pas de Susan de dissuasion massive comme toi. Tu as conscience qu’il faut éviter de la pousser à bout, Sue pouvant se montrer terrifiante avec ou sans ses capacités. Tu es bien forcé de t’avouer vaincu pour le moment, malgré ton envie d’y retourner. Par ailleurs ce moment d’intimité avec ta femme te fait du bien, et compense la peur que tu ressens. Et si ton cerveau était touché définitivement, et fragilisé ?

Tu lui fais part de l’idée de demander de l’aide à Victor, avec qui ces recherches pourraient avancer bien plus vite, considérant sa grande intelligence. La raison de Susan vient au galop, ébranlant cette idée. Elle n’a pas tort, mais en même temps, quel autre choix ? Cette Future Fondation, peut-être bien, mais ce n’est encore qu’une idée et loin d’être concrète même si le temps que cela vous prendrait de mettre cette Fondation en place serait bien moindre que pour d’autres. Vous avez les moyens et l’habitude de tels projets.

Susan se relève et touche ton front. Son expression se veut encore plus inquiète, et elle te demande de nouveau de faire quelque chose. Tu sais que tu le devrais, mais cette peur te retient. Elle te demande si tu lui caches quelque chose. Si on considère ta théorie, alors oui. Mais tu n’as aucune assurance quant à ce qui te touche réellement, alors en soi, tu ne lui caches rien. Elle amène alors les arguments imparables : les enfants et elle. Serais-tu prêt, par fierté et peur, de laisser ta famille derrière toi ? Aucune chance. Ils sont les meilleures choses t’étant arrivé, tu te dois de te battre pour eux. Tu leur dois, de te battre pour eux. « Fine. », souffles-tu faiblement après un instant passé à observer l’inquiétude de ta femme.

Elle t’aide à te relever. Elle fait passer ton bras par-dessus son épaule et te guide jusqu’à ton laboratoire où se trouvent toutes les machines d’analyses. Tu traines du pied, et à chaque nouveau pas vers ce laboratoire, ton inquiétude augmente. La douleur au crâne que tu ressens devient telle que tu l’oublierais presque. Elle t’installe sur la machine, et même si tu as envie de fuir, tu en es bien incapable. Tout ton corps est faible, mou. Comme si tes capacités accentuaient ce sentiment de fragilité. Susan prend soin d’enlever tout ce qui est métallique avant de lancer le scanner, pouvant interférer avec l’analyse, et plus encore, être dangereux. Les minutes s’écoulent lourdement. Tes yeux sont clos, et chaque seconde semble éternelle. Le bruit lourd de la machine te fracasse d’autant plus le crâne.

Silence.

Tu rouvres les yeux et tentes de te relever, péniblement. Tu t’appuies sur la couchette avec tes deux mains dans l’idée de te redresser sur tes deux jambes mais tu abandonnes rapidement l’idée. Tu crains de croiser le regard de Susan qui te dirait tant sur le résultat. Mais ce n’est qu’une question de temps avant que les réponses ne te parviennent. « So ? Tell me. », prononces-tu la tête baissée, attendant le moment fatidique où ta théorie serait confirmée, par la bouche de Susan, ta femme elle-même.



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Susan Richards
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Re: The future looks good ☽ Reed Mar 10 Déc - 22:55Outils de modération


The future looks good
Mr & Mrs Richards

« We were runnin' onto something and we didn't say forever but it's all we wanted. You were so in love with simple things and now we're searching for the fire. »
Aimer, ce n’est pas simplement prendre les bons côtés de l’autre. C’est également être l’épaule sur laquelle on peut se reposer, c’est prendre soin de l’être aimé mais c’est aussi beaucoup d’inquiétude sans toujours savoir que faire pour apaiser les maux. Reed ne va pas bien, et Susan le sait parfaitement. Elle le sent, comme elle le sentirait pour ses propres enfants, car après tout, pour Susan, Reed est son troisième enfant dont elle s’occupe chaque jour, qu’elle chérit et pour qui elle s’inquiète constamment. Elle sait qu’il ne va pas bien, et il suffit de toucher son front pour réaliser que ce n’est pas qu’une simple impression.

Elle sait qu’il a tendance à ne pas prendre soin de lui lorsqu’il entre dans ses phases de réflexion intenses, mais cette fièvre est anormale, ce malaise également. Il cache sûrement quelque chose, ce ne serait pas la première fois. Tout autant que Susan protège son mari comme elle le peut, elle sait qu’il essaye de la protéger en ne lui disant pas toujours tout ce qu’il devrait dire. Il y a quelque chose, et elle veut s’assurer que ce n’est rien de grave. Elle aide donc Reed à sortir du lit alors qu’elle vient juste de l’y installer. Elle préfère se faire une frayeur pour rien, peut-être que ce n’est qu’une simple fièvre, un mauvais rhume qui passera après de longues heures de repos, mais il n’y a pas de fumée sans feu et on ne peut pas dire que le métabolisme de Reed soit commun. Elle veut juste lui faire passer un scanner pour être sûre qu’il n’y a rien. Evidemment, c’est également prendre le risque de découvrir qu’il y a quelque chose, mais si tel est le cas, au moins, elle pourra faire en sorte qu’il soit pris en charge à temps. Peu importe ce qu’il dira, elle ne le laissera pas ne rien faire pour se soigner. A quoi bon vouloir sauver la Terre et l’Univers s’il ne survit pas ?

Elle sait ô combien il est têtu. Est-ce pour cela qu’elle l’aime ? En partie, oui. S’il était du genre à dire oui à tout, il ne serait pas Reed Richards. Et pourtant, après avoir insisté, il finit par accepter. Elle sent bien qu’il n’est pas totalement ravi de devoir se relever pour faire ces examens, mais elle sait aussi qu’il le fait pour elle et pour les enfants plus qu’il ne le fait par gaieté de cœur.

« Thank you. »

Il n’a probablement pas la force de se battre contre elle, de toute manière. Il sait sûrement qu’elle finirait par gagner. Il est têtu, oui, mais elle l’est davantage. Elle l’aide donc à se relever et à quitter le lit. C’est bien leur chance – d’un certain point de vue – d’avoir tout le matériel nécessaire pour passer ce genre d’examen en urgence. Tout le monde n’a pas cette chance. C’est donc jusqu’au laboratoire qu’ils se rendent, difficilement, Susan maintenant tant bien que mal le corps de son époux. Il est faible et elle n’aime vraiment pas le voir comme ça. Une fois arrivés au niveau du scanner, elle prend soin d’enlever tout ce qui pourrait interférer pendant le scanner et elle l’installe doucement. Passer un scanner n’est jamais très agréable, rien que le bruit donne envie de fuir et pourtant, il faut rester immobile, auquel cas, il faudrait tout recommencer.

Ça ne prend pas très longtemps, et pourtant, le temps qui s’écoule semble durer une éternité. Elle veut savoir, elle veut être sûre que tout va bien, et en même temps, elle redoute tellement de trouver quelque chose de négatif. C’est le risque à prendre, il vaut mieux savoir que de rester dans l’inconnu. Le perdre est la dernière qu’elle voudrait. Elle fixe l’écran sur lequel se dévoilent les résultats des analyses. Elle n’est pas médecin, loin de là, et pourtant, elle sait qu’il ne faut pas avoir fait dix ans d’études de médecine pour comprendre ce que signifie cette tâche blanche dans la partie inférieure du cerveau de Reed. Elle ne dit pas un mot, immobile, les mains qui tremblent. Elle sent que les larmes commencent à couler le long de ses joues, mais elle ne veut pas craquer, elle doit être forte. Puis elle entend la voix de Reed qui lui demande le verdict. Elle ne parvient pas à parler, pas encore. Elle n’est sûre de rien et pourtant, cette tâche est une évidence.

« I… I don’t know… I’m not sure… »

Ses yeux sont toujours rives sur cet écran. Elle n’ose pas regarder son mari, car elle sait que son regard la trahira. Ça ne va pas, il y a quelque chose qui ne va pas dans son cerveau et si, comme il le dit, aucun médecin ne peut l’aider, alors elle ne sait pas quoi faire. Sauf qu’éviter son regard n’est pas une solution, de toute manière, il la connaît si bien que simplement le ton de sa voix l’a forcément trahie. Elle retourne à ses côtés finalement, car rien ne sert de lui cacher la vérité. Elle lui dit tout, sans exception, même ces choses difficiles dont elle aimerait bien se passer.

« We’re gonna go through it, Reed. Together. »

Elle depose un baiser sur le front de son époux. Elle ne va pas l’abandonner, et elle va tâcher d’être plus présente qu’elle ne l’a été ces derniers temps. Même si la situation veut que le Shield a besoin de son aide, elle doit être là pour lui, quoiqu’il arrive.

« There is a stain. I think this is a brain tumor. »

Ce n’est pas une fatalité. Il y a toujours une solution à tous les problèmes qu’ils rencontrent. Ils ont la chance de connaître du beau monde, des génies, des gens surdoués et capables de miracles. Elle trouvera une solution pour lui, ce n’est qu’une question de temps.

« Did you already know ? »

S’il le sait depuis un moment et qu’il n’a rien dit, alors ça change la donne. Il ne faut pas laisser ce genre de choses traîner, elle le sait, et au vue de la taille de ce qui s’apparente à une tumeur, ce n’est pas quelque chose qui vient de se former.

« Do you think we should tell Franklin and Valeria about it ? »

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Re: The future looks good ☽ Reed Dim 5 Jan - 23:24Outils de modération






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MUSIC - ☾☾ Tu es rarement en situation de stress, parvenant généralement à être dans une position de contrôle. Tes capacités cérébrales te permettent de voir les diverses possibilités face à une situation. Pas toutes, mais une grande partie. Cette fois-ci, la donne est toute autre. Tu es au bord de la crise de panique, sentiment qui t’est peu familier. Tu n’as guère envie de craquer devant Susan, qui doit suffisamment paniquer seule, la connaissant. Alors tu gardes la tête haute, et tu ne trembles pas. Malgré tout, tu as une peur bleue, dans l’attente du jugement fatidique. L’annonce de Susan pourrait sonner le glas d’un futur sombre te concernant, et concernant la famille Richards. Plus encore, concernant l’humanité. Si tu n’es plus là pour parvenir à trouver une solution, qui le fera ? Tant de personnes comptent sur toi, et tes échecs successifs pourraient former la déception suprême.

Tu te maintiens sur la banquette de la machine ayant scanné ce fameux cerveau qui fait ta fierté et qui est à l’origine de tes plus grandes capacités, à ton sens. Tu crains de regarder Susan, de lui demander ce qu’elle voit sur l’imagerie. Mais tu lui lances tout de même ce regard, essayant de capturer le sien. Tu lui demandes le verdict, peu désireux de faire durer un tel suspens, compte tenu de la gravité de la situation. Ses premiers mots donnent le ton. Même si elle ne te donne aucune réponse parfaitement claire, tu comprends que les résultats sont anormaux. Elle revient vers toi, tâchant de te rassurer tout en déposant un baiser sur ton front. Puis, elle te décrit ce qu’elle a vue. Tu avais bien anticipé ce risque, mais tu ne t’attendais pas à ce qu’il survienne si tôt. Tu as été inconscient et ne t’en es pas même rendu compte. Tu as joué à un jeu dangereux, et tu en paies le prix fort aujourd’hui. Elle te demande si tu étais au courant. Tu prends un instant de réflexion, faisant le tri dans toutes les pensées qui te viennent alors. Tu tentes d’analyser toutes les possibilités, mais aucune ne termine par une fin heureuse.

« No. I thought this day would come. But I didn’t know. », te contentes-tu de souffler, abattu. Tu te lèves, quittant la machine pour aller vers l’ordinateur où se trouvait Susan, découvrant le résultat de l’analyse. Tes yeux sont douloureux, mais tu luttes. Ta femme te demande si vous devriez en faire part aux enfants. Tu lèves la tête vers elle, fronçant les sourcils. « I’m not sure this would be a great idea. I don’t want the kids to worry about their old dad. », réponds-tu, sur un ton presque froid suite à cette découverte, et tu ramènes ton attention à l’ordinateur. Tu rentres quelques paramètres basés sur tes propres analyses sur ton cerveau. Tu cherches à savoir combien de temps il te reste avant que cela devienne critique, et ton cerveau étant impacté par tes capacités surhumaines, il y a bon nombre de variables à prendre en considération. Tu les paramètres une à une et… « Four months, seven days and fifteen hours. », annonces-tu avec précision. « After that, you’ll have to handle me for the rest of my life. », tu préfères être clair. Susan prendrait mal que tu sous-estimes la situation. Cependant, tu ne précises pas que toute réflexion un peu trop forcée réduirait considérablement cette espérance de vie. Tu préfères garder ce détail majeur pour toi, dans l’immédiat. Tu ne comptes pas rester les bras croisés, mais lui annoncer qu’être en activité cérébrale te rapprocherait un peu plus de l’état végétatif, elle t’en empêcherait.

Tu supprimes le rapport paramétré, pour éviter que des regards indiscrets tombent dessus. Du moins, tu le caches de la manière la plus sécurisée que tu peux. Puis, tu retournes aux côtés de Susan. Faire face à cette vérité semble instantanément te frapper un grand coup, et tu en es abattu. Cela se voit, cela se sent. Tu tentes de te ressaisir, ne devant pas montrer de signe de faiblesse à Susan. Tu dois espérer, et le montrer. « Remember when I told you that maybe we need Victor ? I’m pretty sure we do, now. », ramènes-tu sur la table. La première fois que tu as émis l’hypothèse, il ne s’agissait que de la recherché de la solution à la problématique de la fusion des réalités. Désormais, il s’agit de cela, et de ton état de santé qui ne va pas s’améliorer miraculeusement. Aucun médecin ne pourra déceler la moindre solution te concernant, à part peut-être le Dr Strange, et de sa magie. Victor, en plus d’être un génie, aura peut-être le moyen de t’aider. La seule problématique à cela, est le prix à payer pour qu’il daigne t’aider.



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