I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne
William Kaplan
Wiccan
ᛗ Dossiers du SHIELD : 145 ᚫ Avatar : Cole Sprouse. ᚹ Double(s) Compte(s) : Bomb Boy. ᛖ Disponibilité : 0/3 ► Mama Ϟ Maître Jedi Ϟ Spider Fam Ϟ Wanda Ϟ Event. ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 16. ᛏ Affiliation : Young Avengers. ᛖ Métier(s) : Lycéen. ᚱ Pouvoirs/capacités : Électrokinésie, téléportation, lévitation, portail et d'autres trucs cool pas encore découverts. ᚾ Situation amoureuse : Célibataire. ᛁ About me : ᛏ Localisation : Sanctum Sanctorum.
I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Mar 16 Juil - 23:24
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• Des pompiers étaient rassemblés devant le lycée. Un brancard où un lycéen gisait inconscient était transporté jusqu’au camion. Les pompiers montèrent à sa suite et rapidement, le camion rouge devint qu’un vague souvenir. Heureusement, c’était en plein milieu des cours et les étudiants furent vite remit au travail par les professeurs dans les salles. Le brouhaha se calma lentement, mais sûrement. Laissant un calme s’installer dans les couloirs tandis que l’administration retournait dans leurs bureaux. Personne ne réalisa qu’un étudiant était toujours dans les couloirs. Un étudiant n’était pas à sa place.
C’est dans un placard à balais que l’adolescent avait trouvé refuge entre la serpillière et le seau, avec une tige de balai entre les deux omoplates. Si on s’approchait assez proche de la porte, une respiration suffocante pouvait être perçue. À l’intérieur, le jeune William Kaplan était victime d’une crise de panique. Sa main droite était plaquée sur sa bouche tandis que son bras gauche était serré autour de son abdomen pour gérer la nausée qui lui remontait de temps en temps. Le tout écrasé par des genoux rapprochés autant que possible jusqu’à leur propriétaire, premièrement parce que le placard était petit, mais aussi parce que le lycéen se sentait étrangement plus en sécurité tant qu’il était roulé en boule, prenant aussi peu de place que possible dans ce monde effrayant.
Une larme s’échappa de son œil gauche, suivit par une autre et une autre de l’œil droit, bientôt, il se retrouva en pleurs et la morve lui coula du nez. Sans y penser, il essuya son visage avec sa manche droite avant d’étouffer à nouveau les bruits de sa bouche avec sa main. Il fallait qu’il se calme, rapidement. Au moins juste assez pour sortir de ce placard, du bahut et d’aller dans un endroit sûr. Si seulement il pouvait respirer normalement !
Respire Billy… Respire putain !
Le lycéen prit une grande inspiration avant de s’étouffer et de se mettre à tousser. Il jura et se sentit soudainement très à l’étroit dans son petit placard, les pieds collés au mur et son sac sous ses genoux. Dans un élan anxieux mais suffisamment maîtrisé, il ouvrit la porte et se glissa à quatre pattes sur le sol extérieur, ses yeux agressés par la lumière du soleil de la fin de l’après-midi. Le temps semblait avoir changé pendant qu’il s’était caché et un orage pointait le bout de son nez. Le balai lui tomba soudainement dessus. Avec des gestes saccadés, il le remit rapidement dedans en échange de son sac qu’il glissa dehors. Debout sur ses genoux, il ferma la porte et se retourna avant de se rappeler qu’il pouvait marcher avec ses deux pieds. Sa respiration toujours erratique, l’adolescent prit appui sur la porte fermé pour se mettre debout. Il enfila sa capuche en cachant autant de son visage que possible puis ramassa son sac en le calant sur une épaule avant de marcher rapidement vers la sortie.
Par chance, plus personne ne traînait dans le couloir. Ses yeux embués, il avança jusqu’au bout de la rue avant de s’arrêter et de réfléchir à sa destination. Sur sa gauche se trouvait sa maison, où sa mère serait probablement déjà là. Une poussée de panique se glissa dans son dos, une boule tomba dans sa gorge et un sanglot lui échappa. En essuyant à nouveau son visage humide, Billy décida plutôt d’aller à droite où habitait sa personne de confiance. Ce ne serait pas la première fois qu’elle l’abriterait juste un soir et dans cet état, il préférait la voir elle plutôt que sa propre mère. C’était injuste pour ses parents, mais en lui payant une baby-sitter, ils avaient perdu la moitié de son affection qui était partie à une inconnue pour eux.
Le soleil disparu derrière un nuage, un peu plus tard un grondement se fit entendre et sans grande surprise la pluie s’amena à la fête. Au moins ses larmes avaient trouvé un alibi, mais ses yeux rouges et sa lèvre serrée entre ses dents n’en trouvèrent pas. L’adolescent marchait mécaniquement, les yeux rivés au sol, ses poumons étaient trop essoufflés par ses respirations erratiques pour le laisser courir ou juste marcher un peu plus vite. La pluie s’intensifia, un second grondement plus menaçant se fit entendre, mais Billy ne l’entendit pas. Il n’avait qu’une idée en tête, trouver le bâtiment, trouver l’appartement et se réfugier chez elle. Il y était presque. Bientôt, elle pourrait l’aider. Elle saurait le calmer, elle l’avait toujours su.
Dans un flou d’idées et de pensées incohérentes, le lycéen ne réalisa pas que ses pieds l’avaient mené au bâtiment, que ses mains avaient tapé le code et qu’il se trouvait devant la porte depuis au moins deux minutes. Une goutte glissa de sa mèche et tomba au sol au ralenti. Billy ferma les yeux, il devait avoir l’air glorieux, trempé et en pleurs. Un grondement éclata dehors, lui rappelant le même bruit du corps de Kesler qui s’effondre au sol. À nouveau, un frisson dans son corps déclencha un sanglot qui lui échappa et sa main se leva pour toquer timidement. « Aisling ..? »
ᛗ Dossiers du SHIELD : 157 ᚫ Avatar : Holland Roden ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign) ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik) ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 32 ans ᛏ Affiliation : Aucune ᛖ Métier(s) : Archéologue ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants). ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile ᛁ About me :
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Jeu 18 Juil - 23:35
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I think I made a mistake Sis'
Billy & Aisling
« It's been far too long to start walking back down this road »
Selon moi, le meilleur moment de la journée, c’est lorsque je passe la porte de chez moi après une longue journée. Je sais qu’à présent, je n’ai plus aucune obligation, ou presque. Si je veux aller me coucher, je le peux. Si je veux m’écraser dans mon canapé et regarder la télé jusqu’à pas d’heure, je le peux. Ce soir, la première chose que je fais après être rentrée de ma conférence, c’est d’enlever mes chaussures. C’est un tel soulagement que je pourrais bien mourir que ça m’importerait peu. J’ai prévu pour cette soirée de me faire plaisir. Petit repas commandé, un bain moussant, quelques épisodes d’une série. Il ne manquerait plus qu’un petit chagrin d’amour pour avoir l’air de la parfaite Bridget Jones américaine. Certaines collègues me demandent souvent si je ne m’ennuie pas, seule, chez moi et me conseillent de sortir plus souvent, de rencontrer quelqu’un, de fonder une famille. En bref, il faudrait que je rentre dans le moule alors que moi, mon boulot me suffit à avoir une vie heureuse.
Je m’écrase dans mon canapé, complètement fatiguée par tous les allers retours que j’ai fait entre les différentes salles du musée cet après-midi. Là, comme ça, j’aurais pu m’endormir jusqu’au lendemain, sans passer par la case salle de bain et encore moins par la case lit. C’est le problème d’avoir un canapé confortable, parfois, ça peut être traître. Je reste ainsi une bonne dizaine de minutes, ou peut-être plus, je ne sais plus car je me suis certainement assoupie. Je repense à tout un tas de choses en rapport avec le travail, aux rencontres récentes, au groupe que je forme avec Gwen. La semaine a été très chargée et ce week-end s’annonce être un week-end placé sous le signe du repos. Mon téléphone sera mis sur silencieux et je m’enfouirai au fond de mon lit pour ne pas être dérangée autrement que par mon estomac.
Mais ça aurait été trop beau que ma petite soirée se passe exactement comme je le voulais. Ma première réaction lorsque j’entends quelqu’un frapper à ma porte, c’est de penser que le livreur est déjà là. Il me faut quelques minutes avant de me souvenir que je n’ai pas encore pris le temps de commander mon repas. Fronçant les sourcils, je me dirige vers ma porte d’entrée. Je n’attends personne. J’ai beau cherché, il ne me semble pas avoir accepté de voir qui que ce soit ce soir. De toute manière, à en juger le bruit que j’entends à l’extérieur, il pleut comme ce n’est pas permis. Il est hors de question que je sorte par un temps pareil. Je prends le temps d’enlever ma veste avant d’aller ouvrir.
« J’arrive ! »
J’entrouvre la porte pour voir qui vient me rendre visite à cette heure-là et l’image qui s’offre à moi est digne d’un film d’horreur. Une silhouette trempée qui s’apparente à une ombre simple sur cadrée par un décor orageux. C’est d’ailleurs au moment que j’ouvre que la foudre illumine le ciel, me rappelant ce film avec le jeune sorcier, lorsque le géant arrive dans le phare pour lui annoncer qu’il est sorcier. Je sursaute puis je reconnais ce petit minois. Je ne connais qu’une personne qui lui ressemble, mon adolescent préféré. Toute personne qui me connaît un tant soit peu sait que je n’aime pas les ados, mais lui, c’est différent.
« Billy ! Entre, entre ! Tu vas être tout trempé. »
Je lui ouvre la porte en grand pour qu’il puisse entrer et se mettre à l’abri et sans perdre une seconde je cours jusque dans la salle de bain pour lui attraper une grande serviette de bain. Je ne vais pas le laisser dehors, même si je ne sais pas trop ce qu’il fait dans le quartier.
« Qu’est-ce que tu fais dans le quartier ? Tu voulais me voir ? »
Son visage est dégoulinant et maintenant que j’y fais davantage attention, il m’est difficile de savoir si l’humidité de son visage est due à la pluie ou à d’éventuelles larmes. A en juger la couleur de ses yeux, il se pourrait que la deuxième option soit valable mais je ne veux pas l’agresser avec mes questions tout de suite. Comme quand il était tout petit, je ne peux m’empêcher de vouloir prendre soin de lui et le chouchouter, alors j’essuie ses cheveux avec la serviette.
« Viens dans le salon, je vais te servir quelque chose à boire. Tu veux du thé ? Un chocolat ? Ou peut-être que tu bois du café ? »
Ces jeunes, je ne sais pas trop ce qu’ils ont l’habitude de boire quand il fait un temps pareil. Par acquis de conscience, je ne vais pas lui proposer un verre de whiskey, ses parents me tueraient. Je le guide vers le salon et je m’assois à ses côtés quelques secondes.
« Ça n’a pas l’air d’aller. »
J’évite de le toucher, je ne veux pas savoir malgré moi, je ne veux pas voir ce qu’il ne voudrait probablement pas me montrer. On se fait confiance lui et moi, je préfère qu’il me dise de lui-même ce qu’il a envie de me dire.
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Sam 20 Juil - 2:45
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• Les pensées dans le vague, le regard pointé au sol fixant sans vie le tapis posé innocemment à ses pieds, Billy était totalement déconnecté de son environnement. Dans sa tête, c’était comme si un clan de fourmis avait élu domicile et qu’en son centre se tenait une grosse pierre. Il avait mal au crâne, il avait mal aux yeux, il avait mal au visage. Son corps tendu sous la pluie, ses vêtements imbibés d’eau, il commençait à avoir froid. L’eau dans ses vêtements les rendait plus lourds, lui donnant la sensation de se sentir lourd également. Il était comme un roc devant cette porte. La porte de qui déjà ? Il cligna des yeux. L’adolescent regarda des deux côtés du quartier, c’était Brooklyn ici non ? Il n’y a qu’une personne dans ses proches qui habitait dans ce quartier. Aisling, sois pas con Billy. T’as qui d’autre à voir de toute façon ?
Billy cligna à nouveau des yeux. Sa conscience venait et partait à son gré. Il était là, bêtement, comme si quelqu’un venait de le déposer devant cette porte et s’était vite caché pour voir la réaction du propriétaire. Sauf qu’il avait marché jusqu’ici de lui-même n’est-ce pas ? Il ne s’en souvenait pas. La rousse habitait à trente minutes de l’école, il avait marché jusqu’ici et il ne s’en souvenait pas. Le soleil avait décliné pour laisser place à l’ombre et il n’avait rien remarqué. Il aurait pu marcher droit dans un ravin et il n’aurait pas eu plus de réactions qu’un poisson rouge. Un frisson lui parcourra l’échine, le froid avait fait son nid sous sa peau. La boule dans sa gorge grossit, sur ses joues les larmes avaient créé deux rivières chaudes et sa lèvre lui faisait mal entre ses dents. Soudainement, la porte s’ouvrit, il leva le regard, l’eau lui parcourra le visage tandis que ses yeux reconnaissaient celle qui s’était installée dans son cœur comme sa sœur.
Ouais, merci Dieu, ses pieds l’avaient bien mené à la bonne destination. Parce que dans l’état actuel des choses, s’il avait été devant la porte d’un psychopathe déguisé en clown et que celui-ci l’avait invité à entrer. Il serait entré. Heureusement pour l’adolescent, c’était sa rousse préférée qui l’avait invité à entrer. Pendant quelques secondes, il s’était retrouvé debout sans âme dans l’entrée, tandis que sa sœur avait disparu dans le couloir. Mécaniquement, il avança vers le canapé et y posa ses fesses mouillées. Le lycéen le regrettera probablement plus tard, mais pas maintenant. Maintenant, il devait refouler ce foutu sanglot qui s’était installé dans sa gorge.
Sauf qu’une serviette se posa sur sa tête et les douces mains d’Aisling commencèrent à lui sécher les cheveux en lui massant gentiment le crâne. Tant pis pour refouler son sanglot, les larmes reprirent de plus belle et l’hyperventilation avec elles. Billy se prit le visage dans les mains pour tenter de cacher ce fait, mais les larmes avaient le don d’être bruyantes. Fichue eau salée qui tombe des yeux. Les talons de ses mains écrasèrent ses yeux, forçant contre les globes à lui en faire mal. Il tenta de se maîtriser pendant un instant, sa respiration se tamisant légèrement. Il devait une explication à la rousse, il savait qu’il pouvait lui faire confiance, mais tout était tellement embrouillé dans sa tête. Respire Billy, tu ne vas pas t’étrangler sur ce canapé comme un demeuré !
Comment dire ça. Comment comprendre. Que dire, tout simplement ? Il ne savait pas lui-même. Il ne savait pas ce qui s’était passé. Les évènements s’étaient passés en points clé. Foudre. Pompiers. Placard. Choc. Aisling. Le dernier point était le plus net, sûrement parce qu’elle était à côté de lui, attendant de savoir pourquoi l’adolescent s’était invité un soir de pluie. Un goût métallique toucha sa langue, Billy inspira. Il libéra sa lèvre malmenée de ses dents et s’essuya le visage avec ses manches. Quel gâchis. Le lycéen força ses mains sur ses genoux et leva ses yeux rouges vers la rousse.
« Je pense que j’ai fait une bêtise sis’… » Le sis’ lui glissa des lèvres comme un murmure aigu, ce petit surnom qu’il lui avait donné quand il avait commencé à la considérer comme plus qu’une vulgaire nounou. Puis qu’il avait abandonné au même moment où il avait commencé à refuser les bisous et les câlins de sa mère devant ses amis. Le brun se prit la tête dans les mains, lentement, son torse se rapprochant de ses cuisses au ralenti. Un léger mouvement de balancement se créa entre ses épaules et ses hanches. Il paniquait, encore. « J’comprends pas… J’comprends pas c’qui s’est passé… »:copyright: 2981 12289 0
Aisling Byrne
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Sam 20 Juil - 21:18
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Billy & Aisling
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Billy et moi, c’est une relation fraternelle plus que fusionnelle. Du moins, ça l’est pour moi. Je le connais depuis qu’il est tout petit. Je ne peux pas dire que je l’ai vu naître parce qu’à l’époque, c’était une autre nounou qui s’occupait de lui, mais c’est tout comme. Je crois que je le connais mieux que quiconque et pour une fille unique comme je suis, je n’ai pas pu faire autrement que le considérer comme mon propre frère. C’est comme ça. Je l’aime mon petit Billy et je serais prête à tout pour lui. Je n’ai aucune attache aujourd’hui, aucune famille, si ce n’est lui. Alors si je ne ferais pas tout pour lui, pour qui le ferais-je ?
Il est chez moi comme chez lui, même si un jour, il va finir par débarquer au moment où il ne faut pas. Ce soir, il a de la chance, je n’avais rien de prévu d’autre que de regarder des séries et jusqu’à preuve du contraire, il n’a jamais été un obstacle pour ce genre d’activité. Ce soir, il n’a pas l’air dans son assiette. J’essaie de ne pas trop m’inquiéter et de d’abord lui sécher les cheveux pour qu’il ne tombe pas malade avant d’essayer de comprendre ce qu’il se passe. Il ne répond à aucune de mes questions, comme s’il était complètement perdu dans ses pensées, complètement traumatisé. C’est le mot. A voir son regard et sa manière de se mordre les lèvres… J’aimerais faire quelque chose, mais si je ne sais pas ce qu’il a, je ne vois pas quoi faire. Posant la serviette sur le bras du canapé, je l’entoure de mes bras, tentant comme je peux de le consoler. Il finit par dire quelque chose, et il parle d’une bêtise. Je fronce les sourcils car je me demande quel genre de bêtise peut le mettre dans un tel état. Il se recroqueville alors sur lui-même, expliquant qu’il ne comprend pas ce qu’il s’est passé.
« Une bêtise, Billy ? Tu sais, on fait tous des bêtises quand on est ado mais… Est-ce que c’est grave ? »
Question stupide. Ça en a tout l’air. Je ne me souviens pas m’être mise dans un tel état pour avoir bu de l’alcool en cachette ou pour avoir volé un paquet de chips à l’épicerie du coin. Je voudrais attraper la main de Billy, ne sachant pas trop quoi faire d’autre mais je tente d’éviter tout contact direct. Je le laisse sangloter un moment. Il a sûrement besoin de tout lâcher, de libérer la pression. Il va bien finir par me dire ce qu’il s’est passé, il ne serait pas venu ici même s’il sait parfaitement que je ne suis pas la personne qui le forcera à cracher le morceau. S’il préfère rester là à se morfondre toute la soirée, ainsi soit-il.
« Est-ce qu’on t’a fait quelque chose et tu t’es battu ? »
Peut-être que son lycée est sévère à tel point qu’un élève peut se faire renvoyer sur le champ pour s’être battu avec un camarade. Si c’est ça, je m’en voudrais parce que je lui ai dit de ne pas hésiter à se défendre lorsque l’on s’en prend à lui. Je ne voulais juste pas qu’il reste là, les bras croisés à se laisser insulter et malmener. Je suis passée par là moi aussi, tout ça parce que j’étais rousse et parce qu’avec mes visions, je réagissais parfois très bizarrement. Là, je pourrais simplement toucher sa main pour, peut-être, voir ce qu’il s’est passé, mais ça ne marche pas comme ça et puis… C’est Billy. Je me suis toujours refusé d’entrer en contact avec sa peau pour ne pas m’introduire dans sa vie privée. C’est mon frère, il me fait confiance même s’il ignore ce dont je suis capable. Il ignore que, là, je pourrais peut-être découvrir son plus grand secret. Ou peut-être pas. Mon pouvoir est si incompréhensible que vouloir le contrôler est une utopie.
« Ecoute, si tu veux m’en parler, je suis là pour t’écouter. Si tu ne veux pas, et bien… Tu peux dormir dans le canapé, regarder des films, t’enrouler dans un plaid. Je vais aller faire du popcorn, et ma proposition de boisson chaude tient toujours. »
Je me lève du canapé pour me diriger vers ma petite cuisine. Je suis presque certaine qu’il me reste encore des sachets de popcorn à mettre au micro-onde. C’est mon petit pêché mignon pour mes soirées solitaires. J’ouvre les placards et met l’un des sachets restants dans la machine puis je m’accoude au meuble de cuisine, observant Billy de loin. Il me fait de la peine et je me sens incapable de l’aider. Si je pouvais lire dans ses pensées, ce serait moins compliqué de lui faire cracher le morceau, mais le problème est le même, je refuse de m’introduire dans la vie privée de Billy. Et puis, qu’est-ce que ça doit être insupportable d’entendre les pensées de tout le monde tout le temps, bonjour les migraines. Le micro-onde finit par m’avertir de la fin de son travail. Je sors le sachet, manquant de me brûler et je retourne m’asseoir aux côtés de mon petit frère.
« Attention, c’est brûlant. »
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Mar 23 Juil - 0:00
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• Comme tout adolescent qui se respecte, Billy a eu sa crise de puberté au milieu du collège. Il s’est donc interdit tout ce qui pourrait lui donner l’air plus faible que ses pairs. C’est donc sans s’en rendre compte qu’il avait commencé à s’infliger un manque d’affection assez gênant. C’était assez idiot, il s’en rendait compte depuis peu, mais il n’acceptait le contact que s’il ne risquait pas d’être charrié sur celui-ci. C’était donc rare. Quand il allait bien dans sa peau et dans sa tête, il ne s’en rendait pas compte et il pouvait vivre le cours de sa vie comme n’importe quel môme. Mais dans ce genre de situation, alors qu’il était dans un état psychologique tellement faible et qu’il se sentait pire qu’une larve handicapée et difforme, à présent, il se sentait affamé d’affection. Donc, quand les bras de sa sœur passèrent autour de lui, le brun ne put s’empêcher de fondre dans le contact, sa tête se logeant sous son menton. Aisling avait le plus grand pouvoir affectif sur lui à côté de ses frères. Son contact était comme un baume apaisant et les quelques instants passés dans ses bras l’aidèrent à se calmer plus que tout autre chose. Bien sûr, le lycéen ne l’avouerait jamais.[/font]
L’adolescent reprit tranquillement le contrôle de sa respiration alors qu’Aisling quittait son côté. Reniflant tristement, son cœur et ses poumons se calmèrent enfin au bout de quelques minutes à lutter contre la puissance du traumatisme. À présent, Billy se sentait épuisé. Il leva le nez, cherchant sa sœur du regard, une crainte dans les yeux comme s’il avait peur d’être laissé tout seul. Intérieurement, il craignait stupidement d’être abandonné. Bien sûr, c’était idiot, elle ne l’abandonnerait jamais, mais ce soir, ses certitudes n’en étaient plus. Il se sentait petit, faible. Comme dans son enfance, alors qu’il venait de se bagarrer et qu’il courait vers Aisling avec un genou écorché. Tout était tellement plus simple à cette époque-là. Il aurait bien aimé y retourner.
Du coin de l’œil, il remarqua un vieux plaid qu’il reconnut. Avec un sourire nostalgique, le brun l’enroula autour de ses épaules. Une odeur de bouffe, de pop-corn et l’odeur de sa sœur était dessus. C’était le plaid soirée télé dans lequel ils s’enroulaient. Il se sentait bien dedans, sécurisé. C’est ainsi que la rousse le retrouva, amenant un sachet fumant de pop-corn tout juste éclaté. Avec sa manche, Billy s’essuya le visage grossièrement pour enlever le plus possible des effets de sangloter comme un enfant. Son visage rouge, il lui fit un sourire hésitant, piquant timidement une pincée dans le sachet en faisant attention à la chaleur. L’adolescent souffla sur sa prise avant d’en glisser un dans sa bouche. « Merci, tu sais… Désolé d’avoir débarqué comme ça… » Sa voix était encore enrouée, ses yeux humides, mais au moins il arrivait comprendre ce qu’il racontait, du coup Aisling devait également mieux le comprendre, c’était une belle avancée de la situation. Timidement, il posa sa tête sur l’épaule de sa sœur, appréciant le contact. « J’ai… Je sais pas. C’est apparu d’un coup, j’crois que c’est sorti de mes mains. Le truc c’est que… »
Le lycéen se stoppa, jetant un regard nerveux vers elle. Jaugeant sa réaction actuelle, il n’avait pas de réelle raison de douter, mais il avait sincèrement peur pour la suite. Il pouvait potentiellement risquer gros et si elle paniquait, il paniquerait à nouveau, mais ses poumons et ses yeux étaient déjà bien mal en point de sa précédente crise et il voulait éviter une rechute à tout prix. Il cligna des yeux, se calmant. L’adolescent était à cran. La panique était toujours sous sa peau, installée confortablement, prête à sortir au moindre moment de perte de contrôle. Il prit une profonde inspiration et soupira.
« J’ai sincèrement besoin que tu ne paniques pas, je panique déjà trop, on a pas besoin de paniquer à deux et je suis fatigué de paniquer et si je panique, tu me calmes, mais si tu paniques aussi on est foutus et… Merde. Euh. Tu pourrais garder un autre secret de mes parents ? J’ai vraiment besoin que personne ne sache. J’suis pas prêt… »
Il déglutit, sa langue sèche. Il lui fit un sourire timide. « Si la proposition du chocolat tient toujours, j’en veux bien. »:copyright: 2981 12289 0
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Jeu 25 Juil - 16:52
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Je ne suis pas forcément la plus douée pour remonter le moral de qui que ce soit. Je suis maladroite comme pas possible. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvée dans des situations gênantes pour avoir dit, une nouvelle fois, quelque chose d’inapproprié. J’ai le don d’appuyer là où ça fait mal sans le vouloir. C’est pour ça que j’essaie de ne pas trop en dire ni trop en faire. Surtout quand il s’agit de Billy, je ne veux pas le froisser, parce que c’est mon petit frère, celui que je n’ai jamais eu, celui que j’ai vu grandir et que j’ai constamment envie de protéger, même si en réalité, il serait sûrement plus à même de me protéger moi que l’inverse.
Je me retire un moment pour faire le popcorn. Je le laisse seul, parce que ça ressemble beaucoup à un gros coup de blues, et dans ces cas-là, j’ai toujours besoin de me retrouver seule un petit moment. Notre entourage peut tout essayer, parfois, il n’y a rien à faire. La seule chose que l’on peut faire, c’est se vider de nos larmes jusqu’à ce qu’une envie de tout cracher ou de tout avouer ne survienne. J’observe de loin tout en me sentant impuissante mais comme je suis passée par là, je sais ce qu’il ressent, ou presque. Je reviens finalement avec le sachet de popcorn, le déposant sous son nez parce que je sais qu’il ne résiste jamais à un bon sachet de popcorn brûlant, surtout quand il y a une bonne série à regarder. On dirait un petit enfant lorsqu’il s’essuie le visage tout humide et rouge. Il me remercie et présente ses excuses.
« Hey, tu sais que tu es le bienvenue ici. »
Mi casa es su casa. Il vint alors poser sa tête sur mon épaule. Je crois qu’il est le seul à pouvoir faire ça sans que je ne sois tendue, à me demander qu’est-ce qu’il prend à la personne. Non, avec Billy, c’est détente et affection, parce que j’aime le chouchouter, le protéger, le câliner et l’embêter, aussi, parfois. Il se met alors à parler, à tenter d’expliquer ce qu’il s’est passé mais je dois avouer que je ne comprends pas trop de quoi il veut parler. Il dit que quelque chose est sorti de ses mains et j’ai beau réfléchir, je n’arrive pas à mettre le doigt sur ce que ça peut être. Il se stoppa dans sa brève explication puis me demanda quelque chose d’assez étrange. Il voulait que je ne panique pas, ce qui me fit froncer les sourcils. Il parla de paniquer, paniquer et encore paniquer, je dois avouer qu’il m’a un peu perdu jusqu’au moment où il me demande de garder un secret de ses parents.
« Tu sais… Je suis censée tout dire à tes parents en tant que bonne employée modèle que l’on rémunère à la minute passée avec toi… »
Je le regarde avec un air sérieux.
« T’as oublié que je n’étais pas simplement ta nounou mais ta sœur ? Je sais garder un secret, sinon à quoi je servirais moi ? »
Je m’attends alors à ce qu’il crache le morceau puis, il m’affiche un sourire timide avant de me demander si la proposition de chocolat chaud tient toujours. Je lui souris à mon tour, ébouriffant ses cheveux en bataille.
« Bien sûr que ça tient toujours. »
Je me lève et me dirige de nouveau vers la cuisine, sortant deux tasses de mon placard. Je mets le lait à chauffer et prépare la boisson chocolatée. Je m’empresse d’aller le retrouver une fois que tout est prêt et dépose sa tasse préférée sur la table basse devant lui. Je m’installe une nouvelle – et dernière fois je l’espère.
« Alors ? Dis-moi tout ? Qu’est-ce qui est sorti de tes mains ? J’espère que ce n’est pas une métaphore pour me parler de ta vie sexuelle… »
Bon, il ne se mettrait pas dans un tel état pour une première expérience sexuelle, à ce que je sache en tout cas. Je me demande vraiment de quoi il veut me parler, je reste un peu distante, de peur d’effleurer sa peau et de savoir malgré moi. Il me fait confiance. Même s’il ne sait pas, il me fait confiance, alors je ne veux pas le trahir.
« Tu vas me faire paniquer à rester silencieux comme ça… Je veux bien ne pas paniquer, mais il faut que tu mettes fin à ce suspense insoutenable… Qu’est-ce qu’il s’est passé Billy ?? »
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ᛗ Dossiers du SHIELD : 145 ᚫ Avatar : Cole Sprouse. ᚹ Double(s) Compte(s) : Bomb Boy. ᛖ Disponibilité : 0/3 ► Mama Ϟ Maître Jedi Ϟ Spider Fam Ϟ Wanda Ϟ Event. ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 16. ᛏ Affiliation : Young Avengers. ᛖ Métier(s) : Lycéen. ᚱ Pouvoirs/capacités : Électrokinésie, téléportation, lévitation, portail et d'autres trucs cool pas encore découverts. ᚾ Situation amoureuse : Célibataire. ᛁ About me : ᛏ Localisation : Sanctum Sanctorum.
Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Sam 27 Juil - 1:55
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• Une certaine angoisse s’était installée dans le cœur de Billy depuis le moment où sa journée et probablement sa vie avaient basculés. Il connaissait Aisling depuis aussi longtemps que sa mémoire pouvait revenir en arrière. Il paraît qu’il avait eu une autre baby-sitter dans sa vie, mais ce fut tellement bref qu’il ne s’en rappelait même pas. Non, à ses yeux, la rousse avait toujours été dans sa vie. Elle avait été la seule et c’est en entretenant cette relation depuis si longtemps que celle-ci avait évolué en quelque chose de si proche. Au fond, l’adolescent savait parfaitement qu’il pouvait faire confiance à la personne assise à côté de lui, mais son angoisse ? Cette saloperie semait des graines de doutes dans toutes ses certitudes, comme dans une confiance sans faille.
Ses lèvres fermement serrées pour éviter de débiter encore plus de conneries, il se retrouva inconsciemment à recommencer à se mordre la lèvre inférieure tandis que sa sœur était à nouveau retournée dans la cuisine. Le brun songea à arrêter de demander des trucs pour lui éviter un autre voyage, elle n’était pas sa servante, il avait des jambes et connaissait la maison. L’idée s’évapora rapidement quand sa vieille tasse Gryffondor fut posée devant lui sur la table basse, lui arrachant un sourire. Un jour en début d’adolescence, il avait ramené cette tasse après qu’ils aient commencé à regarder la célèbre série et avait contrecarré la maison auto-proclamée de sa sœur avec la sienne. Billy se considérait comme un Gryffondor depuis qu’il avait assez de matière grise pour comprendre le mot magie. D’ailleurs, pouvait-il encore se considérer comme un rouge après avoir été aussi faible et lâche ? À méditer pour plus tard...
« C’est vrai qu’à part sauver mes fesses, j’te trouve pas beaucoup d’utilité... Peut-être la bonne bouffe, les câlins ? J’avoue que tu fais de bons câlins. » Un sourire taquin aux lèvres, il ne pouvait s’empêcher de la charrier, évidemment qu’elle valait bien plus que des câlins. Même si ceux-ci étaient vraiment très bons. D’ailleurs, sa tête réclama à nouveau son épaule. C’était beaucoup trop tentant, il ne pouvait pas s’en empêcher. Après cette brève pause rigolade, il était temps de revenir aux choses sérieuses. L’adolescent ferma les yeux, donnant vaguement l’impression de s’endormir alors qu’il rassemblait ses idées pour les rendre plus claires. Malheureusement, rien n’était clair. Pourtant, son cas n’était probablement pas isolé, vu que les mutants étaient une connaissance commune, les évènements étranges ne devaient pas être rares. Pourtant, dans la vie réelle, celle en dehors des informations de la télé, il n’avait jamais croisé un mutant. Ce n’était pas arrivé en connaissance de cause en tout cas. Du coup, était-il trop mauvais pour passer inaperçu comme eux ?
« Je me suis battu cette après-midi. Enfin, j’ai défendu quelqu’un, pour changer. Le truc, c’est que quelque chose de bizarre s’est passé. » Billy ouvrit ses yeux et baissa son regard sur ses mains ouvertes face vers le haut. Avec un regard concentré, il s’attendait presque à ce que de nouveaux éclairs en sortent. Cette idée ne l’enchanta pas, il ferma rapidement ses mains et croisa ses bras en amenant ses mains dans une sorte d’auto-câlin au niveau de son ventre. L’idée était de cacher ses mains contre son corps, loin de sa sœur qu’il pourrait électrocuter sans le vouloir, car il n’en savait rien. Un petit snort lui échappa à sa blague, mais non, sa vie sexuelle n’avait pas évoluée. Prenant une respiration tremblante, le lycéen empêcha son angoisse de reprendre le contrôle.
T’es en sécurité ici, tout va bien. Sécurité. L’adolescent accumula du courage, prenant le temps, se préparant à partager le truc le plus étrange qui lui était arrivé dans toute sa misérable vie. Le truc le plus fou dont il en avait la connaissance en tout cas. Le fait qu’il n’ait pas d’âme n’était pas un truc qu’il avait remarqué pour l’instant, ni qu’il avait deux mères, ou que six mois en arrière, il n’existait même pas.
« J’ai électrocuté Kesler, avec mes mains. » Ça y est, il l’avait dit. Son souffle se coupa et Billy prit une forte inspiration, sa respiration perdant son rythme régulier. Ses yeux s’écarquillèrent. Il s’éloigna de sa sœur, hyper ventilant. Il regarda le sol, réalisant à voix haute dans quel merdier il s’était mis. « J’ai fait de la putain d’électricité avec mes putains de mains ! Kesler était inconscient, il y avait des pompiers ! Je l’ai envoyé à l’hôpital ! » Il se tourna vers Aisling, ses yeux commençant à s’humidifier, sa voix se brisa. « J’ai envoyé quelqu’un à l’hôpital sis’... »:copyright: 2981 12289 0
Aisling Byrne
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ᛗ Dossiers du SHIELD : 157 ᚫ Avatar : Holland Roden ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign) ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik) ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 32 ans ᛏ Affiliation : Aucune ᛖ Métier(s) : Archéologue ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants). ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile ᛁ About me :
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Dim 28 Juil - 14:20
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Billy & Aisling
« It's been far too long to start walking back down this road »
Il me fait confiance, et pourtant, il se sent obligé de me demander si je peux garder un secret. Je l’ai toujours fait. Ce n’est pas très sérieux, parce qu’une bonne baby sitter sait jauger quand quelque chose est grave et se doit d’en parler aux parents. Je ne l’ai jamais fait, parce qu’avec Billy on est complices et que je me suis fait la promesse de ne jamais être celle qui le met dans ses situations compromettantes. Je fais semblant d’être la nounou modèle et sévère qui va tout balancer aux Kaplan, mais en réalité, je les croise que très rarement et je ne suis même pas proche d’eux particulièrement. C’est juste Billy, ce petit frère sorti de nulle part il y a treize ans de cela. Qui aurait cru que je m’attacherais à un gosse durant la période de ma vie où les marmots m’énervaient le plus ? Qui aurait cru, d’ailleurs, que je sois toujours attachée à lui alors qu’il est devenu un adolescent avec tous les problèmes qui vont avec ? Pas moi, honnêtement. En tout cas, il semble apprécier mes câlins, moi qui généralement ne suis pas affective du tout. Il est mon petit point faible, mon exception. Ça sert à ça les petits frères, non ?
Alors que je lui prépare son chocolat chaud dans la tasse douteuse qui traîne chez moi depuis toutes ces années, je lui laisse le temps de réfléchir à comment me dire les choses. Il a l’air perdu et surtout, il n’a pas l’air de savoir de quoi il parle. Je finis par revenir, ne lui laissant plus trop le choix de me parler. Je sais que notre relation a toujours été plus ou moins à sens unique. Je ne lui ai pas tout caché de ma vie, mais de manière générale, c’était plutôt lui qui me parlait de sa vie et de ses soucis. Je n’allais pas lui étaler ma vie sentimentale nulle, ni toutes les mésaventures vécues à mon boulot. Il était trop jeune pour ça. Je ne lui ai parlé que de mon enfance, de ce que j’aime faire, mais j’ai toujours évité de rentrer dans les détails de peur de lui dévoiler ce que je suis vraiment. J’essaye de le faire parler en mettant une pointe d’humour pour contrebalancer avec son état tout tristounet, même si je dois avouer espérer qu’il ne s’agit pas de problèmes sur sa sexualité. Je ne suis pas sûre d’être la mieux placée pour le conseiller là-dessus.
Il commença donc à expliquer qu’il s’était battu. Sur ça, j’avais vu juste. Mais je me demandais ce qui avait bien pu se passer d’autre, ce n’était pas la première fois qu’il se battait, surtout pour défendre quelqu’un. Il ajoute que quelque chose de bizarre s’est passé.
« Quelque chose de bizarre ? »
Il m’en faut plus, je voudrais savoir à quel point c’était bizarre. Est-ce que c’était étrange comme mes visions, ou juste un peu gênant ? Il se mit à regarder ses mains. J’étais vraiment intriguée, l’observant les sourcils froncés. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer avec ses mains ? Il mettait le temps, mais je ne le brusquais pas pour autant, je ne voulais pas qu’il se braque et décide de ne pas en parler ou de raconter un mensonge pour se tirer d’affaire. Il cracha finalement le morceau. Il avait électrocuté Kesler. Un silence envahit soudainement la pièce, je ne suis pas sûre de comprendre.
« Comment ça ? »
Et il reprit la parole, j’étais vraiment impatiente de savoir, pas parce que je trouvais ça fantastique qu’il ait électrocuté quelqu’un mais parce que je ne comprenais absolument rien à ce qu’il se passait. Il expliqua alors qu’il avait fait de l’électricité avec ses mains. En temps normal, je l’aurais repris sur sa façon de parler, mais là, je tombais un peu des nues. Il n’avait pas pris un câble pour électrocuter quelqu’un, il l’avait fait de lui-même, avec ses propres mains et il expliquait aussi l’avoir envoyé à l’hôpital. Ma voix et mes mains se mirent à trembler.
« Je… Tu es sûr ? Ce n’était pas… Un rêve ? »
J’essaie de me rassurer comme je le peux, alors j’attrape sa main, comme pour tenter de le rassurer, comme pour lui faire croire que je suis là, mais j’ai besoin de savoir. Je ne contrôle pas mon pouvoir mais dans une telle situation, avec un tel traumatisme, je devrais bien voir quelque chose me prouvant que c’est la réalité. Je ne vois pas pourquoi il me mentirait, mais… Je suis soudainement prise d’une vision. Je ne suis pas sûre de ce que je vois, j’aperçois cette femme, que j’ai déjà vue quelque part. Une mutante plutôt connue. Le reste est étrange, je ne sais pas trop comment le décrire, c’est comme si je voyais Billy naître, mais sans passer par la case de l’enfance, appelant sa mère. Je m’attendais à voir madame Kaplan, mais… Non… Qu’est-ce que… Je lâche sa main.
« Je… C’est assez soudain, je te l’avoue. C’est la première fois que ça t’arrive ? »
Je dois changer de sujet, je ne suis pas sûre de comprendre ce que j’ai vu. J'ai l'habitude d'avoir des visions que je ne comprends pas, mais Billy... Je le connais par cœur, et cette femme, je ne pensais pas qu'il la connaissait. Pourquoi l'appeler Maman ?
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Dim 28 Juil - 18:55
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• Le secret était sorti et pendant un instant, Billy s’était senti libéré, car il avait confiance en sa sœur pour l’aider à faire face. D’une main, il récupéra sa tasse et en bu quelque gorgée. Il soupira, il aimait vraiment le chocolat. Tout aurait pu s’arrêter là, si seulement un autre facteur ne s’était pas glissé entre eux comme un vil serpent. Il aurait dû s’en douter, l’adolescent avait voulu croire que tout aurait pu bien se passer, mais c’était faux. Du coin de ses yeux, il l’avait aperçu, ce léger tremblement dans les mains de sa sœur ainsi que sa voix vacillante. Il pourrait probablement imaginer plusieurs raisons à cela, mais dans sa tête, il n’y en avait qu’une. Elle avait peur de lui. Il détourna le regard à sa question, une boule de tristesse se logea dans sa gorge, pensait-elle qu’il était fou ? Comment aurait-il pu rêver de quelque chose d’aussi dément ? Sa position changea, il s’éloigna d’elle, son corps se raidit et le contact qui était autrefois bienvenu devint presque indésirable. Il la laissa prendre sa main sans sentir de réconfort, ses yeux piquaient, le lycéen ferma les yeux pour faire barrage. Il était déçu d’avoir espéré que sa sœur pourrait tout arranger encore une fois. C’était peut-être la fois de trop.
L’adolescent sentit la rousse se raidir à côté de lui, son comportement empirant. Pouvait-il vraiment l’effrayer autant ? Pourtant, elle le connaissait depuis si longtemps. Peut-être qu’il devrait partir, s’éloigner d’ici et trouver une solution tout seul. Il avait seize ans, il était temps de grandir. Il était temps d’arrêter de se cacher derrière les autres et d’assumer un peu ses conneries. Un bruit étrange attira son regard vers le bas, le liquide dans sa tasse subissait une sorte de tourbillon absolument pas naturel. Sa main commençait à piquer, une sorte de démangeaison venait du creux de sa paume pour finir aux extrémités de ses doigts. Lentement, Billy posa la tasse et regarda sa main, pour constater que de petites étincelles éclataient de ses doigts. Son regard fut hypnotisé par cette vision non-naturelle. À part un léger picotement, il ne sentait rien, aucune douleur et contrairement à cet après-midi-là, il pouvait observer son nouveau don et constater que oui, la foudre était certainement sortie de son corps. « Tu as peur de moi, n’est-ce pas ? Je sais que j’contrôle rien, j’suis mort de trouille, mais... J’pensais que t’aurais assez confiance... » Il s’éloigna d’elle, retira doucement sa main des siennes. Billy n’osait plus la regarder, il avait peur de voir son regard, peur de ce qu’il pourrait y trouver. Penser qu’elle avait peur, qu’elle pourrait le juger était un fait, mais le voir l’anéantirait. Le brun se leva, fixant un instant sa main mutante, il ferma le poing en tassant les explosions de lumière. Sa voix trembla un peu alors qu’il toucha son visage tendu. « J’peux pas gérer que t’ai peur de moi... Pas toi, j’peux pas... » De son autre main, il retira le plaid de ses épaules et le posa sur le canapé là où il était précédemment installé. À côté d’elle. Billy ne voyait que ses pieds, se refusant à regarder plus haut. L’humidité toucha sa main, il se mordit à nouveau sa lèvre, tellement malmenée qu’une plaie s’était ouverte et le lycéen ne remarqua pas qu’un peu de sang commençait à couler. « Tu sais quoi, j’sais même pas si j’ai tué Kesler il était aussi bon que mort, j’suis dangereux... Je devrais me rendre à la police. » Une idée farfelue lui vint en tête, comme un besoin de payer une dette pour avoir fait du mal à quelqu’un. S’il faisait quelque chose de bien à la même échelle, serait-il pardonné ? Est-ce qu’il se le pardonnerait ? Il marmonna. « Sinon, j’ai vu cet enfoiré de Jason qui tabassait encore des clochards, j’peux répliquer maintenant. »
Résolu, Billy se retourna et mit sa capuche. Il passa rapidement par la porte et dévala les quelques marches avant de parcourir la rue rapidement sans un regard en arrière. L’adolescent avait souvent vu l’autre gars en venant rendre visite à sa sœur et n’avait jamais répliqué. Cela allait changer, il savait exactement où se cachait Jason, la ruelle la plus merdique était à lui et à sa bande. Si le lycéen s’était posé une minute, peut-être qu’il aurait compris à quel point son idée était terriblement mauvaise. Sauf qu’à présent, il était devant la ruelle et au fond, Jason l'avait remarqué en sortant par la porte de sa planque. J’suis tellement con.:copyright: 2981 12289 0
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Mer 31 Juil - 0:15
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Billy & Aisling
« It's been far too long to start walking back down this road »
Je ne sais pas comment je suis censée réagir à ce que Billy m’annonce. J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce genre de nouvelles. Je ne suis pas vraiment une psychologue et encore moins pour les personnes aux facultés spéciales. Je n’ai pas peur, je suis simplement surprise. J’ai beau avoir été habituée à ma nature depuis de nombreuses années maintenant, je ne peux pas en dire autant quand cela concerne les gens qui m’entourent. A vrai dire, je ne connais que très peu de personnes qui ont des facultés spéciales comme moi, dans mon entourage proche en tout cas. Alors oui, je suis surprise.
En réalité, ce qui m’effraie à cet instant-là, ce n’est pas ce qu’il m’a dit, même si je dois avouer que l’idée qu’il ait possiblement envoyé quelqu’un à l’hôpital me fait frissonner, c’est surtout le réflexe que j’ai eu à absolument vouloir vérifier ses dires en faisant quelque chose que je n’avais jamais fait jusque-là. Contact physique il y a eu, parce que je voulais en savoir plus sur cette histoire, mais ma vision n’a pas été celle à laquelle je m’attendais. Je ne la comprends pas, comme bien souvent, mais en ce qui concerne Billy, ça ne colle pas, c’est assez improbable. Cette vision n’aurait fait que soulever davantage de questions dans mon esprit. Alors oui, je le questionne sur la véracité de la chose, je cherche à savoir s’il s’agit de quelque chose de réel, si c’est arrivé par le passé ou si c’est la première fois. Je ne sais pas trop ce que ça va apporter à la situation, si je vais pouvoir l’aider davantage, mais toutes ces questions sont sorties naturellement comme un dégueulis de mots.
Le drame survient ensuite lorsque Billy pense que j’ai peur de lui. Je pensais être capable de me contenir et de ne pas laisser apparaître d’émotions négatives suite à ce que j’ai vu qui, pour le coup, n’a rien à voir avec la situation actuelle. Je comprends sa réaction. Il se détache de moi et détourne le regard.
« Mais non, Billy ! »
Qu’est-ce que je suis censée faire face à un adolescent qui est mal dans sa peau suite à un tel accident et qui a le sentiment qu’on le déteste, qu’on a peur de lui, qu’on le voit comme un monstre. Alors oui, la situation est particulière, mais ce genre de cas de figure pourrait arriver à n’importe quel adolescent de son âge. Je ne sais que dire, je ne veux pas me justifier de peur de m’enfoncer davantage dans ce malaise que j’ai créé sans le vouloir. Je le regarde se lever, mais tout va beaucoup trop vite pour moi. Non, il ne supporte pas l’idée que je puisse avoir peur de lui, mais il ne me laisse pas lui dire que ce n’est pas le cas.
« Billy, s’il te plaît, écoute-moi ! Qu’est-ce que tu fais ? Où tu vas ??! »
Je me lève à son tour pour suivre ses pas. Il passe le pas de la porte mais les idées évoquées juste avant ne m’annoncent rien qui vaille. L’idée de se rendre à la police ou d’assouvir son besoin de vengeance, rien de tout cela ne l’aidera à se contrôler et à s’accepter. Je n’ai peut-être pas un pouvoir de la même ampleur, le mien n’étant dangereux que pour moi-même, mais je sais que certains mutants n’ont pas la vie facile et ceux parce qu’ils ont décidé de se montrer au grand jour. L’être humain est méfiant de nature et la police ne fera rien de bon s’il se rend, je le sais.
Je sors dehors pour le suivre sans même prendre le temps d’attraper une veste ou mon sac. Je suis complètement paniquée à l’idée qu’il arrive quelque chose à Billy. Mutant ou pas, il reste mon Billy, mon petit frère, mon protégé, le seul ado que je peux tolérer dans ma vie. Je me mets à lui courir après jusqu’à ce que je le vois s’arrêter auprès d’une ruelle. La pluie est incessante, je vais tomber malade, c’est à peu près certain.
« Ne fais pas de connerie. Tu es Billy, mon petit frère, peu importe ce qu’il s’est passé cet après-midi, jamais je ne pourrai avoir peur de toi. Je t’en supplie, rentre avec moi qu’on en discute tranquillement. »
Ma voix peine à se faire entendre à travers cette pluie épaisse alors je pousse un peu pour qu’il puisse m’entendre. Je ne veux pas le perdre pour des stupidités. Je m’approche de lui pour l’attraper par le bras. C’est mon rôle d’être là pour lui. Si je ne le fais pas, personne ne le fera pour lui. Je connais ses parents, ils ont beau être de bons parents, ils n’ont jamais été aussi proches et complices de Billy comme je l’ai été.
« Billy, s’il te plaît… »
Alors que je tire doucement sur sa manche pour qu’il se décide à rentrer, je vois un homme au bout de la ruelle qui s’approche d’un pas décidé. Le fameux Jason. Non, Billy, bordel, ne fais pas ça. Je le tire de manière insistante pour éviter les problèmes.
« Vite, partons maintenant, je ne veux pas que tu aies des problèmes à cause de ce mec. »
Mais c’est un adolescent, et un adolescent est toujours un peu têtu comme une mule. Un peu ? Beaucoup.
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Lun 5 Aoû - 1:36
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• La pression de la pluie était intense, au point que sa capuche imbibée d’eau devienne un poids lourd sur sa tête, le rebord plaqué contre son front. Comme le reste du pull qui était plaqué, trempé, c’était comme s’il baladait des litres d’eau sur lui. C’était clairement inconfortable et sa vision était gênée, mais l’adolescent serait incapable de dire si c’était parce qu’il pleurait ou si la pluie lui glissait du front dans les yeux. Il mit fin à sa gêne en retirant sa capuche, laissant la pluie venir lui fouetter le visage directement. De toute façon, il était probablement déjà en train de tomber malade, voir déjà malade en considérant la sensation de brûlure dans sa gorge. Puis, le lycéen avait sincèrement besoin de fraîcheur pour se réveiller de son virus de la connerie. Billy se rendait bien compte qu’il n’était pas dans son état normal, qu’il ne prenait pas des décisions censées. Parce que le Billy qui réfléchissait ne serait jamais venu ici, mais l’idiot en lui l’avait amené là.
Pourtant, l’idée de faire marche arrière ne lui vint jamais. Billy avait comme un sentiment qu’il devait être là, qu’il devait faire quelque chose comme poussé par une force invisible. Il avait grandi dans des valeurs de bonnes actions, des valeurs qui avaient guidé sa vie. Il s’était toujours forcé à agir. Sauf dans ce genre de situation où il pouvait potentiellement se faire refaire le portrait avec assez de qualité pour avoir le droit à un aller simple à l’hôpital. L’adolescent n’était pas du genre à chercher la bagarre, mais des fois, il trouvait assez de motivation pour taper du poing sur la table. Peut-être que son idiotie serait sa motivation cette fois-ci. Étrangement, il n’avait pas peur de Jason, mais peut-être que son engourdissement en était la cause, car son nouveau statut de mutant n’était pas suffisant pour le pousser à être aussi inconscient n’est-ce pas ? La blague, j’me suis pris pour un héros parce que j’sais faire deux éclairs. Coup de génie Billy, bien joué.
Peu importe, le délinquant s’approchait de lui du fond de sa rue. Billy passa une main dans ses cheveux pour les ramener en arrière et dégager sa vue. Au programme du soir, en découdre. Une voix se glissa dans son flou intérieur. Sans la reconnaître, il n’y fit pas attention en premier lieu, mais les mots réveillèrent sa conscience. Assez lentement pour être presque imperceptible, il tourna la tête vers la source, ne voulant pas voir, ne voulant pas qu’elle l’ait suivi ici, refusant d’imaginer qu’elle se soit mise en danger pour lui, mais son sang se glaça. Subitement, il s’approcha d’elle et la cacha de la vue avec son corps. Le brun s’insulta intérieurement, maudissant.
« Pourquoi t’es là ? Fallait pas me suivre ! Je... C’est dangereux et moi, ça craint, tu l’as vu... » Il s’interrompit en l’entendant. « Attends, t’as pas peur de moi ? Mais... » Une bouteille en verre vint s’éclater à côté d’eux, le faisant sursauter en éloignant Aisling de l’impact. Il se retourna pour constater que Jason était mécontent d’avoir perdu l’attention et avait lancé sa bouteille sur eux. Pourtant, l’homme titubait, probablement perdu dans son compte de bières consommées. Sûrement ce qui avait provoqué le mauvais tir et les avait empêchés d’être touchés. Sa sœur lui attrapa le bras, attirant à nouveau son attention. Elle dégageait une certaine urgence, mais Billy était trop paniqué par la situation pour lui accorder toute son attention. Se mettre en danger était un fait, mais elle, l’idée qu’elle soit blessée à cause de lui était inconcevable.
Changement de plan, il devait ramener sa sœur en sécurité, maintenant. Elle avait raison, non, sur toute la ligne, elle avait eu raison et vice-versa, il avait eu tort tout du long. L’adolescent aurait dû croire en elle parce qu’elle n’avait pas peur, il s’était monté la tête tout seul. Une fois encore, elle le protégeait et comme d’habitude elle ne le laissait pas tomber. À son tour de faire un geste pour elle. Sauf que quelqu’un claqua l’arrière de sa tête. Quoi, Jason est déjà là ? Mais non, putain de merde. L’adolescent se retourna et éloigna sa sœur avec la main qu’elle tenait. De son autre, il repoussa l’homme ivre au niveau du torse d’un coup fort et sec. Heureusement que le vieux était ivre d’alcool, sinon le geste ne l’aurait certainement pas déstabilisé assez longtemps pour que Billy se tourne vers sa sœur, tout paniqué.
« Désolé, désolé, désolé, m’en veut pas j’voulais pas ça, j’veux surtout pas qu’il te touche, faut que tu parte devant. Avance et j’te su-. » Le coup de planche dans le dos était une surprise. C’était mou, plus surprenant que douloureux. Merci la pluie. Billy n’était clairement pas un combattant, mais il s’était assez battu dans sa vie pour donner une réplique correcte. Penché en avant à cause de l’impact précédant, il vint percuter l’enfoiré avec son épaule comme un rugbyman et poussa pour le faire reculer. Déterminé à ce que sa sœur prenne de l’avance, il attira autant d’attention que possible sur lui-même. Surtout que d’autres gars pouvaient apparaître à tout moment. Tristement, son pied glissa sur la surface glissante et il se rattrapa sur une poubelle à sa gauche. Pendant un instant, précairement, Billy baissa sa garde et regarda en arrière, espérant que la rue serait vide et que sa sœur serait loin des bêtises de son idiot de petit frère. :copyright: 2981 12289 0
Aisling Byrne
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ᛗ Dossiers du SHIELD : 157 ᚫ Avatar : Holland Roden ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign) ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik) ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 32 ans ᛏ Affiliation : Aucune ᛖ Métier(s) : Archéologue ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants). ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile ᛁ About me :
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Jeu 8 Aoû - 0:02
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I think I made a mistake Sis'
Billy & Aisling
« It's been far too long to start walking back down this road »
Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que ça dégénère à ce point ? Je n’ai rien demandé pour ces visions, je ne peux pas toujours contrôler à cent pourcents la réaction que je veux avoir, même si j’essaye au mieux de ne rien laisser paraître. C’est sûrement parce que là, il s’agit de mon petit frère, mon petit Billy, l’une des rares personnes qui compte réellement dans ma vie aujourd’hui. Oui, je suis surprise de voir quelque chose que j’ignore de sa vie. Qui est cette femme ? Mes visions ne se trompent jamais, c’est pour cela que j’ai été surprise.
J’ai donc suivi Billy jusque dehors lorsqu’il a eu cette impulsion. Je dirais bien que c’était sorti de nulle part, mais le connaissant, il avait sûrement une idée en tête. Seulement, l’idée qu’il pense que j’ai peur de lui me fait beaucoup de mal. Je pensais qu’entre nous tout était question de confiance. Il doit réellement être bouleversé par ce qu’il s’est passé pour réagir ainsi. Je ne dois pas oublier qu’il est un adolescent et qu’à son âge, j’étais pareille, tout prenait des proportions énormes et je réagissais au quart de tour. C’est pour ça que je prends sur moi. Je n’avais juste pas prévu, ce soir, de me retrouver sous la pluie. J’avais plutôt imaginé les choses avec un bon bain chaud, un gros pyjama confortable et une série Netflix pour ne penser à rien d’autre que ce que la plateforme aurait à me montrer. Mais c’est mon instinct qui me dit que je dois le suivre, que je dois l’empêcher de faire une connerie. Après ce qu’il s’est passé aujourd’hui, il serait capable de faire n’importe quoi.
Seulement, je n’avais pas prévu que la situation dégénère. Lorsque je le retrouve, je lui fais comprendre que je n’ai pas peur de lui, je veux le rassurer, si ça peut suffire à le faire rentrer à la maison. J’ai peut-être un peu trop misé sur ma soi-disant influence sur lui… Apparemment, ce ne sont mes paroles qui vont suffire à le raisonner, même s’il semble entendre ce que je veux lui dire. Seulement, le fait de lui parler, d’attirer son attention, ça a mis l’homme étrange en colère. Le courage n’est pas vraiment dans mes gènes, et je dois avouer que là, je commence à avoir un peu peur, pour lui mais aussi pour moi. Je fais tout pour le ramener à la raison, je le presse pour que l’on rentre et qu’on évite les problèmes. L’homme est visiblement beaucoup trop éméché pour nous suivre si on court jusqu’à chez moi. En plus, je n’ai pas fermé la porte, c’est maintenant que je m’en rends compte. Pouvoirs ou non, Billy ne peut pas se charger tout seul de cet homme. Ce qu’il a fait plus tôt dans la journée, c’était un accident, mais je suis bien placée pour savoir que contrôler un pouvoir est loin d’être acquis.
Lorsque l’homme arrive à notre niveau, Billy se retourne et me pousse, comme pour m’éloigner de la scène et donne un coup au vieil ivrogne. L’homme ne tient même pas sur ses jambes alors le coup de Billy le déstabilise. Il se retourne de nouveau vers moi, présentant ses excuses puis me demande de partir devant, mais pour moi, il est hors de question que je le laisse tout seul. Même s’il sait se défendre – et bien mieux que moi – je n’aurai pas la conscience tranquille en le laissant là. Je n’avais pas vu venir le coup qui a suivi, celui qui a assommé Billy. Surprise, je fais un pas un arrière. Dans le feu de l’action, alors que mon petit frère semble répliquer aussitôt à l’attaque surprise, je me mets à courir de manière automatique, sans vraiment réfléchir. L’instinct de survie ? Oui, ça doit être ça. Je me mets donc à courir en direction de mon appartement, enfin, que je crois. Je m’arrête à un croisement de rue, je ne reconnais pas les lieux. J’ai marché machinalement en suivant Billy sans vraiment savoir où j’allais et avec cette pluie, je suis un peu embrouillée, comme si ça empêchait mon sens de l’orientation de fonctionner – et plutôt bien généralement. Je crois que le tout, la vision, la nouvelle, la situation ainsi que la pluie, tout cela me fait perdre pieds. Je finis par me retourner, je suis trempée comme un chien mouillé et je ne vois pas mon petit frère. Il doit encore être là-bas… J’espère que tout va bien pour lui. Je regarde autour de moi, je suis en plein milieu de la rue, et il n’y a personne. Puis, je vois au sol un objet qui n’a rien à faire là. Je le reconnais, c’est un bracelet que j’avais offert à Billy pour son douzième anniversaire. Il a dû la perdre lorsqu’il s’est précipité vers ce vieil ivrogne. Je le ramasse pour pouvoir le lui rendre lorsqu’on sera à la maison, mais le fait de toucher cet objet me provoque une vision. Je vois Billy. Je m’attendais à ce qu’à cet objet soit lié notre souvenir, le jour où je lui ai offert le bracelet, mais non, je vois juste Billy, comme si la simple chose que cet objet avait à me dire, c’est qu’il était lié à lui mais sans souvenir particulier. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas. A vrai dire, je n’ai pas trop le contrôle de mon pouvoir, mais c’est étrange, l’aura qui émane autour de Billy dans cette vision.
Je reviens à moi, et je ne vois toujours pas Billy. Je sais qu’il m’a dit de prendre de l’avance mais je ne peux pas juste le laisser là, comme ça. Je regarde autour de moi et j’aperçois un vélo au sol, sûrement abandonné suite au déluge qui a commencé à s’abattre sur la ville. Je ne réfléchis pas trop et je cours attraper le deux-roues, puis après quelques secondes de réflexion pour me souvenir comment faire marcher cet engin, je me mets en route, direction la ruelle où se trouvait Billy. J’arrive, ce n’est visiblement pas trop tard. Je m’arrête à son niveau avant de l’interpeller.
« Billy ! Sur le vélo, maintenant ! »
J’ai l’impression d’être une mère pas contente des bêtises de son fils en lui parlant comme ça, mais c’est la seule chose que j’ai trouvée pour nous sortir tous les deux de là. J’aurais pu appeler les flics pour simplifier les choses, mais je n’ai pas mon portable, et puis, si Billy fait quelque chose de ses pouvoirs, il risque d’avoir des problèmes.
« Qu’est-ce qui t’a pris ?! Maintenant on rentre à la maison et on y reste, avant que quelqu’un ne débarque pour me cambrioler. On se pose dans le canapé, tu finis ton chocolat chaud et on discute. Point. Plus de fugue, plus de vague d’héroïsme catastrophique. »
Moi ? Un peu énervée ? Non, juste inquiète. Je tente d’apprivoiser le vélo avec Billy à l’arrière, et je me dirige vers l’appartement, réalisant que j’étais initialement partie dans la mauvaise direction. Pourvu que le vieux fou ne nous suive pas...
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William Kaplan
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Sam 17 Aoû - 23:55
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• Livre des troubles cognitifs, chapitre de la mémoire, page du black-out. Le fait de perdre une partie de vos souvenirs, d’oublier la raison pour laquelle vous êtes dans la situation actuelle. Certes, Billy n’était pas en train de mater un bouquin, mais plutôt ironiquement en train de se remémorer un ancien cours de science auquel il n’avait donné que très peu d’intérêt. En réalité, le lycéen n’en avait toujours autant rien à battre, mais c’était agréable d’au moins pouvoir mettre un nom sur cette sensation désagréable qui lui titillait le crâne derrière les sourcils. C’était comme s’il avait totalement arrêté de réfléchir à un moment donné, son dernier souvenir datant d’un canapé, d’un chocolat chaud et du contact doux de sa sœur. À présent, il se réveillait sous la pluie, trempé et étonnement en train de se battre.
Appuyé sur des bras aux muscles tremblants, Billy était accroché à cette misérable poubelle de recyclage qui puait et qui avait largement vécu son temps. La pluie était intense, son champ de vision réduit à quelques mètres autour de lui. Au moins, il y voyait assez pour constater avec bonheur que sa sœur avait pu partir loin d’ici en toute sécurité. Maintenant, l’objectif suivant était de pouvoir tenir sa promesse et de la suivre loin de cette ruelle et de la stupidité qu’il l’a poussé dans cette direction en premier lieu. D’ailleurs, la voie était libre et toute envie de se battre avait disparu quand sa sœur était apparue pour lui remettre les idées au clair. C’est donc avec du bon sens, pour une fois, que Billy tenta de se remettre debout et de courir après elle.
À peine debout sur deux jambes tremblantes du froid, il fit un pas en avant quand sa capuche fut saisie, annulant son avancée pour le forcer deux pas en arrière. Il se retourna à temps pour esquiver un poignet voulant se glisser sous son menton et probablement y faire pression pour couper ses voies respiratoires. L’adolescent ne vit pas venir le coup suivant, deux phalanges d’un poing fermé venant heurter son nez enrhumé. Le coup n’était pas assez fort pour casser quelque chose, mais le choc éclata quelques vaisseaux sanguins dans une narine, formant une fine traînée rouge au-dessus de sa bouche, diluée jusqu’à finir par chuter au bas de son menton. L’adolescent ressemblerait presque à un dur à cuir s’il n’avait pas l’air aussi jeune et perdu sur le cours des évènements.
Le lycéen tituba en arrière, puis revint pousser l’ancien avec ses deux mains dans un geste à peine agressif compte-tenu de son nez coulant, mais cela eu l’effet désiré et l’autre gars tomba, encore. « Reste au sol putain, j’ai rien fais qu’tu m’agresses... » Fatigué, Billy passa une main dans ses cheveux, méditant un instant sur quoi faire ensuite. Fuir ? Ouais, probablement une bonne idée. Aisling fut plus rapide, arrivant en pédalant sur son fidèle destrier à deux-roues. C’était probablement la première fois qu’il la voyait sur un vélo et l’image le fit fixer la scène un instant, bouche ouverte. Jusqu’à qu’il se fasse réveiller par son nom hurlé avec un ordre et qu’il obéisse très sagement, la rareté de ce ton augmentant son efficacité. Oubliant qu’il avait seize ans et qu’à seize ans, on n’obéit pas à sa sœur sans rechigner au moins un minimum. Juste pour l’honneur.
L’adolescent grimpa derrière sa sœur, s’accrochant fermement à son estomac, posant sa joue sur le dos d’un gabarit bientôt plus petit que le sien. Le jour où il dépasserait sa sœur n’était plus si loin. Il se prit un sermon, n’y répondant pas, bien trop embarrassé d’avoir été aussi idiot et laissa sa sœur mettre en action son plan de retraite. Les grandes sœurs ont toujours raison de toute façon. Seize ans d’écart, seize ans d’avance en maturité. Billy avait donc appris très tôt que sa sœur aurait toujours un coup d’avance sur lui. Mais avait-elle vraiment un contrôle total sur la situation ? Sans comprendre, il vit le vieux fou réapparaître devant eux, avec quelques sbires armés de choses dures en tout genre. N’avaient-ils pas fui loin d’eux justement ? Aucune idée, il ne prit pas la peine de comprendre. Le vélo avançait trop vite, et ils risquaient un choc imminent. Prenant une brusque inspiration, il se crispa et ferma ses yeux, mort de trouille. Il resserra son emprise sur sa sœur, s’enfermant dans un cocon mental d’attente de l’imminent, s’éloignant de la réalité.
Inconscient de Billy, le vélo quitta le sol en continuant sa trajectoire. Prenant une légère altitude, passant au-dessus de deux sbires qui s’éloignèrent par peur de se faire imprimer le motif d’une roue sur le visage. Le vélo resta en l’air un instant de plus, avant de redescendre et de chuter à nouveau sur le goudron. Laissant dans leur sillage des délinquants béats tandis que des frangins s’éloignaient pour rentrer chez eux sur leur fidèle destrier du soir.
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Jeu 22 Aoû - 22:51
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I think I made a mistake Sis'
Billy & Aisling
« It's been far too long to start walking back down this road »
Si l’on doit faire un arrêt sur image sur le film de ma soirée, je pense que mon entourage se demandera pourquoi, alors qu’il pleut à torrents, je suis sur un vélo qui n’est pas le mien. Je me pose moi-même la question alors que je pédale. Je ne sais même plus comment j’en suis venue à me retrouver dans cette situation. Je ne suis peut-être pas la véritable sœur de Billy, nous n’avons même pas de réel lien de parenté, et pourtant je tiens à lui, je crois même que je m’occupe bien plus de lui que le reste de sa famille. Je connais pourtant ses parents et ce n’est pas comme s’ils n’en ont rien à faire de lui, mais c’est compliqué. Billy est un enfant compliqué également, et suite à toutes ces révélations, il se pourrait bien que son adolescence se complique un petit peu plus chaque jour.
Je me retrouve donc à faire demi-tour alors qu’il m’a demandé de partir devant. Qu’est-ce qu’il m’a pris, bon sang, de partir sans lui ? Depuis quand je l’écoute ? Je suis l’adulte dans l’histoire, ce n’est pas à lui de me dire quoi faire. De toute manière, je me suis trompé de direction, faire demi-tour est donc inévitable, peu importe ce que ma conscience me dit de faire. La vie a décidé de mettre ce vélo sur mon chemin, comme si tout a été prédit. Alors, après avoir enfourché le véhicule à deux roues, je reprends la route en direction de la ruelle où j’ai laissé Billy, en espérant qu’il y soit encore, et qu’il y soit en un seul morceau. Je m’en voudrais tellement de le retrouver amoché.
J’arrive au niveau de la ruelle, je le vois, le nez souligné de rouge. Je suis hors de moi. Je suis énervée contre son inconscience et sa stupidité, mais je suis surtout hors de moi parce que j’ai eu peur et que je m’inquiète pour lui. Alors je lui ordonne de grimper à l’arrière du vélo, sans plus attendre. Il doit sûrement savoir que quand je commence à donner des ordres, c’est qu’il ne faut pas me contrarier. Une fois installé, je me remets à pédaler, cette fois-ci certaine de la direction que j’emprunte. Ca me semble si long, bien plus que dans les souvenirs que j’ai du trajet que j’ai fait à l’aller. Je pédale encore un peu plus vite, bien décidée à rentrer pour me sécher et éviter que quelqu’un ne rentre chez moi sans y avoir été invité. Décidément, rien ne se passe comme prévu ce soir. Elle est loin ma soirée peinarde devant Netflix, tout comme mon bain moussant pour me relaxer. C’est bien parce que c’est Billy que je fais tout cela. Le groupe de malfrats apparait de nouveau devant nous alors que l’on pensait justement s’en être éloigné. Je ne sais pas quoi faire, dois-je ralentir ? Accélérer pour leur faire peur ? Je commence à paniquer et j’accélère sans trop me poser de questions. Si l’on s’arrête, ils vont s’en prendre à nous, alors qu’en accélérant, on a peut-être une chance de les faire fuir. Je sens Billy qui se crispe, je n’ose pas me retourner de peur de dévier de ma trajectoire, mais j’avoue ne pas savoir que faire pour le rassurer. Je ne peux fermer les yeux et attendre que les choses se fassent, on risquerait de se retrouver dans une sale situation. Mais, soudain, le vélo quitte le sol alors que je n’ai même pas accéléré ou fait quoi que ce soit d’autre.
« Euh, Billy… ? »
Je me demande alors si je suis en train de rêver mais tout semble si réel. On survole alors le petit groupe qui finit par prendre peur. Le vélo est littéralement en train de voler, tout comme dans ce film de Spielberg. Comment est-ce possible ? On atterrit un peu plus loin et sans trop réfléchir ni me retourner, je continue de pédaler pour fuir loin de là. Mon cœur bat à au moins deux-cents à l’heure. Je continue de pédaler et, après quelques secondes, nous arrivons enfin chez moi. Je freine assez brusquement, m’arrêtant quelques secondes avant de quitter le vélo.
« Billy ? Je ne suis pas folle, le vélo a bien volé au-dessus d’eux, non ? »
Je me retourne vers lui, je repense à ce qu’il m’a dit plus tôt concernant l’électricité qui sortait de ses mains, mais s’il manipule l’électricité, il ne peut pas être télékinésiste, ce n’est pas possible. Je descends du vélo et je le laisse devant l’immeuble, me dirigeant vers la porte de chez moi qui est restée ouverte. Premier réflexe, vérifier que rien n’a disparu, puis je vais droit dans le canapé pour m’effondrer.
« Plus jamais. »
Je me tourne vers Billy.
« Qu’est-ce qui t’a pris de partir comme ça ? Tu voulais prouver quoi ? S’ils avaient appelé la police, comment est-ce qu’on l’aurait expliqué à tes parents, hein ? Tu ne veux quand même pas avoir un casier judiciaire, si ? »
Sa réaction était stupide mais je me souviens avoir été adolescente. Seulement, je n’ai pas fait face à ces mêmes problèmes. Je fouille dans ma poche pour y dégoter le bracelet que j’ai trouvé par terre un peu plus tôt. Je me relève du canapé pour aller vers mon petit frère et je lui tends l’objet.
« Tiens, il était par terre. »
Je le dépose dans sa main puis je l’attrape par les épaules en le regardant droit dans les yeux, toutes les visions remontant en même temps. Je ne comprends pas ce que j’ai vu, moi qui pensait le connaître par cœur.
« Dis, s’il y a d’autres choses que tu ne m’as pas dites, d’autres secret, tu sais que tu peux m’en parler, d’accord ? Je ne te tournerai jamais le dos, Billy. »
Je m'en vais ensuite fermer la porte à clé, vérifiant une dernière fois que personne ne nous a suivi. Apparemment non, à première vue, même si j'ai constamment l'impression que dans l'ombre, quelqu'un nous observe.
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Jeu 29 Aoû - 12:26
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• Ce genre de délire, de base, ça n’arrive que dans les films non ? T’es là, tu pètes ton petit câble tout mignon et t’as la mafia des cures dents du quartier qui s’excite direct. L’adolescent n’a même pas eu le temps de chatouiller Jason que le gars était déjà sur lui, à croire qu’un gosse de seize ans qui passe par-là était exactement ce qu’il attendait en pointant son nez dehors. En parlant d’être sous la pluie, c’était probablement la pire idée de Billy et il se jure, là, de réfléchir un peu plus la prochaine fois. S’il y a une prochaine fois, puis faudrait qu’il ait l’intelligence de se forcer à réfléchir. Ce qu’il n’a probablement pas. Du coup la possibilité qu’il se mette à nouveau dans ce genre de bordel est malheureusement plus que probable. Le brun gémit à la pensée. Quand on est con, bah, on est con. Faut se faire une raison, ya pas de vaccin, on n’y peut rien. Le lycéen ouvre un petit œil et, le referme tout aussi vite. Petite rectification qui se remarque juste un tout petit peu. Quand il pensait à des cures dents, il voulait surtout penser à des trucs bien pointus, coupant et dangereux. Une constatation qui n’aurait aucun intérêt, si ces foutus barbares n’avaient pas l’intention de s’en servir contre lui et sa sœur ! Peut-être que l’adolescent devait consulter un médecin, un psy. Un truc potentiellement capable de soigner la connerie ? S’ils ne mouraient pas ce soir, ce serait Aisling qui le tuerait quand ils seraient enfin en sécurité. Peut-être après avoir poussé une gueulante et le privant de sortie pour les deux siècles à venir. Attendez, elle pouvait le punir comme ça ? Peu importe, par flip, il obéirait quand même.
Le vélo tangue après un arrêt brusque et des pneus qui crissent sur le sol mouillé. Billy se tend, il est raide. C’est la fin, sa sœur a probablement arrêté le vélo pour éviter le gang sans possibilité de fuite. Ils sont tellement foutus, ils vont se faire refaire le portrait, peut-être mourir et finir dans un égout ! Résigné et le cœur battant à tout rompre, l’adolescent lâche sa sœur et descend du vélo en premier pour regarder autour de lui et... Constater qu’ils sont devant la maison d’Aisling ? Wut ? Après un tour sur lui-même pour vérifier que non, le gang n’est plus là, il passe une main dans ses cheveux trempés pour les plaquer en arrière et regarde la rousse avec un grand sourire victorieux. Sourire qu’elle n’a pas, elle n’est pas non plus en colère, elle semble juste confuse. D’ailleurs, comment elle avait réussi ce miracle ? Billy est confus de sa confusion. « Voler ? Comme dans les deux roues du vélo qui quittent le sol et s’envolent vers d’autres cieux ? J’sais pas, j’ai pas fait le vaillant, j’ai fermé les yeux. » Il sourit, penaud. Ok, c’est bizarre, mais il s’en fout, ils sont vivants et c’est tout ce qui compte. Chacun vit son adrénaline différemment. Dans le cas du brun, il a envie de sauter partout.
La rousse rentre tandis que Billy regarde le vélo, puis de nouveau dans la rue. Ce serait vraiment con de se faire retrouver juste à cause du vélo quand même. Du coup, il remarque les poubelles pleines à quelques mètres. Dans un geste de lucidité, il y cache le vélo, ajoutant deux sacs de déchets dessus pour faire bonne mesure. Satisfait, il suit sa sœur à l’intérieur et perd rapidement tout son enthousiasme. Quand on fait une connerie, il fallait bien payer un jour et là, il est temps de payer. Il entre avec hésitation, se stoppant entre l’entrée et le salon. D’un geste très classe, il s’essuie le bas de son visage tâché sur sa manche, ça gratte un peu, heureusement que son pull est noir. D’ailleurs, maintenant que la pluie ne tombe plus sur sa tête, il a vraiment froid dans ses vêtements trempés. Il retire son pull et le garde à la main, ne sachant pas quoi en faire. Puis il baisse le regard, attendant la fin de ses remontrances avec ses propres remords à porter. Elle avait clairement le droit de se plaindre, elle aurait même le droit de le mettre dehors avec le niveau de stupidité dont il avait fait preuve. « J’sais pas ce qui m’a pris, c’était stupide, je sais, mais je... j’me sentais tellement mal... » Et c’était vrai, loin de lui l’idée d’utiliser la corde sensible pour jouer en sa faveur, mais l’autre option aurait été de ne rien dire pour ne pas mentir et cela aurait empiré son cas. « Mais j’suis vacciné, vraiment, j’ai eu la trouille de ma vie. »Puis ya mon dos se souvient d’une rencontre avec une planche, j’vais avoir la crève et j’ai mal partout. Une légère sensation humide sous son nez réclame un réflexe rapide de sa main pour éviter de tacher le sol de rouge. Et mon nez pisse le sang, nickel. Il remarque des mouchoirs sur la table et va en arracher quelques-uns de la boite. Le premier va directement dans son nez, faisant bouchon sur la sortie, le second essuie grossièrement son visage et le dernier sert à nettoyer sa main. Il soupire, l’urgence écartée.
Sur son côté, sa sœur s’approche pour lui donner un truc, son bracelet ? Billy vérifie son poignet pour constater qu’il devait l’avoir perdu dans cette folle soirée à courir, se battre et fuir à vélo. « Oh euh, merci. » Penaud, il accepte donc l’objet et galère un peu pour le remettre pour finalement ne pas y arriver. Les bouts fuient pour ne jamais se rencontrer et franchement, ça le gonfle, donc le lycéen le glisse dans sa poche pour le remettre plus tard quand ses doigts ne seront plus gelés. Deux mains attrapent ses épaules et il regarde Aisling, surprit par le geste puis est carrément étonné du regard ultra sérieux sur son visage tandis qu’elle le fixe dans les yeux. L’adolescent regarde un peu sur les côtés, incapable de tenir ce regard trop longtemps. Il ne comprend pas ce comportement, ça lui rappelait vaguement une technique d’hypnotisme d’un magicien à la télé. Regardez-moi dans les yeux et n’écoutez que ma voiiiiix. La voix grave du magicien en tête, il hausse un sourcil à sa sœur, totalement inconscient de la raison d’une telle question, mais y répond quand même avec honnêteté. « Honnêtement ? Le truc le plus fou qui m'est arrivé de toute ma vie bah, c'était aujourd’hui et t’es la première personne que j’suis venu voir après ça. Je t’en dis plus qu’à mes parents. Que je sache, tu sais toute ma vie, de mon côté et du côté de mes parents, tu sais tout. Même si j’étais adopté, j’suis sûr que tu le saurais avant moi ! » Le brun rit un peu avant que le rire ralentisse, gêné, il ressent un gros bide à sa blague. « J’suis pas adopté pas vrai ? » Ses yeux s’écarquillent un peu quand sa sœur s’éloigne. La blague qui tourne mal, maintenant il allait partir dans une crise existentielle. :copyright: 2981 12289 0
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Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Mar 3 Sep - 1:00
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Billy & Aisling
« It's been far too long to start walking back down this road »
Lorsque j’étais adolescente, j’étais loin d’être la jeune fille modèle. J’en ai fait des conneries moi aussi et je ne comprenais pas pourquoi mes parents s’énervaient à chaque fois que je faisais quelque chose qui ne leur plaisait pas ou qui correspondait simplement à mes envies de rebellions. Je sais ce que c’est que d’être adolescent et je sais d’autant plus aujourd’hui que c’est passager. Ce que Billy a fait cet après-midi tout comme ce soir, c’est lié à son adolescence, rien de plus. Il a besoin de s’exprimer d’une manière ou d’une autre, la colère et l’envie de se surpasser, ça fait partie de ces choses stupides que l’on regrette ensuite.
Je suis heureuse d’être finalement rentrée chez moi saine et sauve, ou presque. Mon esprit a pris un coup ce soir. Entre les aveux de Billy, les visions que j’ai eues et le vélo qui s’est envolé comme par magie, je dois avouer que ça m’a légèrement secouée. En plus, je pensais que Billy y était pour quelque chose, mais il ne semble pas au courant puisqu’il a fermé les yeux, dit-il. Physiquement, en revanche, je n’ai rien et l’important, c’est que nous soyons rentrés en un morceau. Je ne pense pas ça simplement parce que j’ai pour devoir de rendre Billy à ses parents sans égratignure, mais surtout parce que je tiens à lui. A vrai dire, je me suis beaucoup fait du souci et c’est pour cette raison que je suis un peu hors de moi maintenant que nous sommes rentrés. Je n’aime pas avoir à jouer le rôle de la grande sœur en colère qui fait des leçons de morale, mais je ne me force même pas, tout ce que je lui dis, ça sort tout seul parce qu’il m’a foutu les jetons en voulant jouer au super héros. Je lui pose des questions sur ce qui l’a poussé à faire tout cela et évidemment, il n’a pas vraiment de réponse à cela. Je le savais, en fait, parce que l’on est un peu stupide quand on est jeune et ça fait partie du processus pour devenir adulte. Tu ne peux pas être épanoui si tu ne fais pas au moins une ou deux fois des conneries dans ta jeune vie. Une fois adulte, il est trop tard pour faire toutes ces bêtises car ça peut prendre une ampleur non désirée. Sa réaction est adaptée à la situation, il dit être vacciné. Je sais que ça ne l’empêchera pas de se retrouver de nouveau dans de beaux draps, mais il a compris.
Une fois que la leçon est donnée, je lui rends le bracelet qu’il avait fait tomber. Je l’aurais probablement gardé plus longtemps pour voir s’il allait s’en rendre compte à un moment donné, mais je préfère ne pas jouer avec ce genre de chose. Je ne veux pas non plus prendre le risque d’avoir de nouveau des visions non désirées à cause de cet objet. J’en profite également pour le pousser à me dire ce qu’il voudrait me dire. C’est le genre de chose que l’on dit à quelqu’un quand on sait qu’il cache quelque chose. Il sait qu’il peut tout me dire, si j’insiste là, maintenant, c’est simplement parce que j’aimerais savoir s’il en sait plus que moi concernant ces visions. Il ne semble pas voir où je veux en venir mais il me répond malgré tout. Il confirme mes doutes, je sais déjà tout, du moins tout ce dont il est capable de me parler et tout ce dont ses parents ont bien voulu me parler. Je suis peut-être détraquée et c’est peut-être parce qu’il a aussi un pouvoir et que du coup j’ai des visions qui n’ont rien à voir avec sa vie. Il demande alors s’il a été adopté, faisant écho à la blague qu’il faisait juste avant. Je m’en vais fermer la porte le temps de réfléchir à ce que je suis censée répondre à cette question.
« Pas à ma connaissance, Billy. Si c’était le cas, tes parents ne me l’auraient pas dit de toute manière. Je vois comment ils t’aiment, que ce soient tes parents biologiques ou non, ils sont tes parents sans l’ombre d’un doute. »
C’est tout ce qui compte dans la parentalité. Des parents qui aiment, des parents qui nous ont désirés et des parents que l’on choisit, parfois. Quand bien même il aurait été adopté, sa mère biologique l’aurait abandonné. Je ne vois pas ce qu’il y aurait de bien à rechercher une telle mère. Ces personnes ne devraient avoir aucun droit parental sur l’enfant abandonné à l’adoption. Je cherche à ce que Billy ne doute de rien quant à ma vision car de toute manière, je ne sais même pas ce que ça signifie.
« Moi aussi à ton âge je me suis demandé si je n’avais pas été adoptée. C’est parce qu’à l’adolescence, on entre dans une phase de désaccord constant avec les parents et parfois avec toute forme d’autorité quelle qu’elle soit. On refuse que nos parents soient nos vrais parents, parce qu’on les déteste et parce qu’on rêve d’une autre vie, persuadés qu’avec d’autres parents on se sentirait mieux, mais c’est faux. »
Quand j’avais l’âge de Billy, je suis allée voir une psychologue et c’est elle qui m’a raconté ça. Je me souviens aussi qu’elle me posait des questions si sournoises que je me demandais parfois si elle ne connaissait pas ma véritable nature.
« Ecoute, ne parlons plus de ça. Tu restes dormir ici ce soir, je ne veux plus que tu sortes à cette heure-ci et pas après ce qu’il s’est passé. J’enverrai un message à tes parents pour qu’ils ne s’inquiètent pas. »
Je m’approche de la table basse où se trouve le mug de Billy. Le contenu est froid, sans surprise.
« Du coup, t’as complètement laissé tomber ta boisson chaude, c’est malin. »
Je m’en vais dans la cuisine pour mettre le mug au micro-onde et je m’empresse d’aller m’installer dans le canapé, tout en m’enroulant dans un plaid, fermant les yeux un instant.
« Quel bonheur d’être enfin chez soi, je te préviens, j’avais prévu une soirée détente avec moi-même alors pour te punir de ta fugue, tu seras de corvée massage dans le dos. Tu ne peux pas me refuser ça, Billy. »
Je lui fais mon petit regard de chien battu, celui qui fonctionne à tous les coups, avec tout le monde. Et puis là, j’ai un argument de taille, alors finalement, je n’ai pas tout perdu ce soir.
(c) DΛNDELION
William Kaplan
Wiccan
ᛗ Dossiers du SHIELD : 145 ᚫ Avatar : Cole Sprouse. ᚹ Double(s) Compte(s) : Bomb Boy. ᛖ Disponibilité : 0/3 ► Mama Ϟ Maître Jedi Ϟ Spider Fam Ϟ Wanda Ϟ Event. ᛚ Identity Card : ᛖ Age du perso : 16. ᛏ Affiliation : Young Avengers. ᛖ Métier(s) : Lycéen. ᚱ Pouvoirs/capacités : Électrokinésie, téléportation, lévitation, portail et d'autres trucs cool pas encore découverts. ᚾ Situation amoureuse : Célibataire. ᛁ About me : ᛏ Localisation : Sanctum Sanctorum.
Re: I think I made a mistake sis'... Ϟ FT. Aisling Byrne Mar 17 Sep - 22:26
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I think I made a mistake Sis'... Ϟ Aisling. They don't see Billy, they only know William.••• Quelle idée maline ça, de se faire peur tout seul. Son intention en blaguant était de détendre l’atmosphère et là, il se retrouve aussi tendu qu’un balai à psychoter sur sa propre famille. Doutant maintenant du sens même de sa vie, probablement parce qu’il n’a pas les idées claires. Le garçon regarde sa sœur, attendant avidement une réponse négative, prouvant que la vie qu’il a mené jusqu’à ce jour n’était pas qu’un vague mensonge dû à un complot parental. Parce que c’est comme ça qu’il prendrait le coup, comme un complot à son égard, le tenant dans le flou de ses propres racines. L’adoption n’est pas un mal en soit, c’est génial de voir des couples recueillir des orphelins, mais il y a grande une différence entre les autres et soi-même. C’est étrange de penser que son père et sa mère ne sont peut-être pas ce qu’il a toujours cru qu’ils étaient. Et ses frères ? L’adolescent cligne des yeux, calmant ses nerfs, il venait de s’embrouiller tout seul pour rien, parce que sa sœur vient justement de confirmer que non, l’adoption n’est pas quelque chose qui a une place dans sa vie. « C’est pas que je les déteste, je les aime, mais c’est... que tu m’as fait peur ! Je panique pour rien, tu me connais. » Billy lâche un rire nerveux, encore assez flippé par l’accumulation de toutes les sensations fortes qui ont rythmé sa journée. « J’ai rien contre mes parents, ils sont bien. Bon peut-être que des fois, j’ai un sentiment étrange, j’avoue ! Comme si ma place était ailleurs... Mais juste des fois ! J’ai bien le droit à ma crise d’adolescence aussi non ? » Il subit une soudaine chute de tension et alterne son regard entre les yeux de sa sœur et le sol à ses pieds, honteux et voulant trouver la rédemption. « Au fait, j’ai dit que j’étais désolé ? Parce que je suis désolé, énormément désolé. » Il ne sait pas trop quoi faire avec lui-même et fait du sur-place, enroule ses bras autour de lui et regarde la décoration du salon comme si c’est la première fois qu’il vient ici. Il se sent vide et faible émotionnellement. Heureusement que la rousse l’avait sauvé de sa propre stupidité, parce que tout seul, il se serait probablement perdu d’une façon ou d’une autre.
Ce soir, Billy dort là, il n’a pas le choix et franchement ça lui va très bien. « D’accord, oui, faisons ça. » Il hoche la tête de façon saccadée. Même s’il avait eu envie de sortir, encore une fois, il n’a pas du tout envie de rentrer chez lui maintenant. Demain, peut-être, probablement, certainement. L’adolescent a un sourire plat en entendant l’arrivée imminente du texto sur le cellulaire de ses parents. Bonne idée, il n’y avait pas pensé, elle pense vraiment à tout ou peut-être que c’est juste l’adulte responsable qui parle. Aisling s’en va en récupérant un truc. « Ma boisson ? Oh ! Froid, c’est bien tu sais-.. Mais chaud ça me va aussi. » Il tapote ses mains sur ses cuisses, un sourire plat sur les lèvres, se sentant idiot tandis qu’elle revient déjà s’asseoir sur le canapé. Bien, c’est comme ça qu’on s’impose William. Avec fermeté et douceur. Le lycéen la regarde, toujours un peu en-dehors de l’instant. Il baisse les yeux sur son pull mouillé qui pend dans sa main. Il l’accroche à une chaise pour sécher et attrape la serviette qu’elle a utilisée pour sécher les cheveux du brun pour s’essuyer encore une fois les cheveux. Il se stoppe après quelques secondes, interrompu par la rousse. Il reste figé le temps que l’information monte le long chemin jusqu’à la conscience. « Oh oui, un massage. » L’adolescent s’essuie les mains dans la serviette avant de la mettre de côté aussi. Il se frotte les mains, y apportant un peu de chaleur. « Franchement, là, tu pourrais me demander de faire des claquettes et j’hésiterais encore à te dire non. » Il vient derrière elle, allumant la télé avec la commande puis s’appuie sur le dossier du canapé. « Attention, j’ai les mains froides. » Il touche sa nuque pour la taquiner en même temps.
De là, il commence à lui masser les épaules. Billy n’était clairement pas masseur pro, mais il s’applique, lui devant au moins ça. Il fait un peu le tour de la zone, passant sur les épaules, la nuque, le haut du haut et tente un truc nouveau en lui massant le crâne, détruisant sa coiffure à merveille. Bien assez fier de son travail, il s’autorise à la rejoindre sur le canapé, profitant du programme sans vraiment suivre ce qui s’y passe. En fait, il se sent terriblement fatigué, il pose sa tête sur l’épaule d’Aisling et s'endort peu de temps après.
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