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We're one in the same | PV Elektra & Logan

Elektra Natchios
Perfect Death
Elektra Natchios
ᛗ Dossiers du SHIELD : 25
ᚫ Avatar : ÉLODIE YUNG
ᚱ Crédits : ALOYSIA
ᛖ Disponibilité : FREE
ᛚ Identity Card : We're one in the same | PV Elektra & Logan X152
ᛖ Age du perso : 34 ans
ᚱ Pouvoirs/capacités : Combattante experte ; Maîtresse des arts martiaux, Capable de télépathie ainsi que de contrôler son flux sanguin ; Maîtrise parfaite de la douleur
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We're one in the same | PV Elektra & Logan Mar 8 Oct - 0:37Outils de modération




WE'RE ONE IN THE SAME
Elektra & Logan

Adossée à la porte de sa chambre, le corps plié de douleurs, la main fébrile d’une jeune femme aux longs cheveux noirs s’en vient essuyer les gouttes de sueur poissant à l’orée de son front. La douleur est intenable, la pousse à supplier tous les dieux de ce monde pour que cesse la tourmente. Mais elle a beau supplier et se tordre cette femme, rien ne peut plus désormais stopper ni la course du mal se déchaînant en sa chaire, ni les fleuves de sang s’écoulant d’entre ses jambes. À vue d’œil, son ventre enfle, s’arrondi, poussant brutalement ses organes pour que la cause de sa douleur puisse y grandir à son aise. Sa peau se tord, une larme roule. Cette chose en elle cogne et se débat, poussant bientôt son hôte à se rompre, ses jambes incapables de la soutenir plus longtemps. Étendue contre le bois humide  du sol, elle ne tient la salvatrice position fœtale que le temps d’une courte minute avant que son propre ventre écartelé ne l’en empêche. Et elle supplie. Et elle pleure. Personne ne s’en viendra à son secours ce soir. Ni geste rassurant. Ni caresse. Ni paroles doucereuses. Non, rien ne se s’en vient que cette incommensurable torture, qu’un cri strident suivant la délivrance de sentir la chose en elle s’extirper enfin de ses entrailles. Alors, haletante, la jeune femme se penche pour mieux l’entrevoir, se raidit. Cette enfant a la peau rouge derrière le sang la maculant. Rouge comme le Diable. Rouge comme le cuir de l’habit du Démon de Hell’s Kitchen. Et lorsque ses yeux s’entrouvrent, aucune vie ne s’en vient allumer ses prunelles. C’est un monstre à qui elle vient de donner vie. Un monstre pour qui son amour déborde déjà jusqu’à en frôler les limites de la raison et que sa voix appelle en un souffle. En un murmure.

Ionà.    
Ionà.    
Ionà    


En un cri.


« Ionà !!! »  


Se redressant violemment, le souffle court et le cœur tonitruant, la Mort Parfaite laissa  son regard assombri par le cauchemar se perdre dans les contours de la pièce. Bruissement agacé de draps, soupire en provenance d’un corps féminin. Son cri et ses bonds n’avaient heureusement pas suffit à tirer la détective à ses côtés de ses propres songes, laissant le soin à l’éveillée de contempler les courbes de ce visage opalin endormi. Ainsi perdue entre les bras de Morphée, Jessica avait tout l’air d’un ange. Elektra n’avait pas ce charme, ses cheveux emmêlés les uns dans les autres, liés par les sueurs froides que lui avait causé ses songes. Un songe qui depuis le message d’Orestez ne cessait de la hanter, privant l’ancienne arme privilégiée de la Main de ses nuits. Comment la Drew parvenait-elle à conserver une telle sérénité sur ses traits ? Comment parvenait-elle à présenter un visage si adorable à la face du monde quand le sien n’était plus que fatigue et agacement ? Enviant la plantureuse brune, la seconde se perdit dans une longue contemplation, espérant que ses propres paupières sauraient s’inspirer des siennes. En vain. Quelque chose alentour clochait à ses sens, poussant ses plus primitifs instincts à rester en alerte. Quittant la couche qu’elles partageaient dans cet appartement de fortune après de longues minutes éteintes, la plus âgée des deux s’en vînt gagner les abords du salon, noyant son esprit dans la relecture des différents plans, témoignages et autres cartes de la ville griffonnées en tout bords. Cela faisait à présent quatre jours que les deux femmes se trouvaient à Tokyo. Quatre jours de parfaite vacuité et de déceptions en tout genre. “Logan a disparu”. Et si la quiétude éprouvée de ces trois seuls mots avait suffit à prendre le pas sur la raison, Elektra ne pouvait malgré tout éteindre cette petite voix en son for lui glissant que si l’intrépide avait disparu, sans doute ne réapparaîtrait-il qu’au gré de sa propre envie, peu importait les efforts déployés pour retrouver sa trace. Elles s’obstinaient pourtant, en dépit de l’impatience croissante de la Mort Parfaite. En dépit de tous ses instincts lui dictant qu’elles faisaient parfois fausse route. En dépit, plus encore, de cette sensation de constante menace que la ninja percevait parfois au détour de leurs pas. Tokyo restait après tout, avant toute autre chose, le berceau même de la Main et le lieu où avait débuté sa lente descente aux Enfers. Une pensée pour Kléōn Nikolaïdis acheva dès lors sa volonté de rester tranquille, de dompter ce feu qu’il avait mit tant de grâce à modeler dans l’espoir de faire d’elle une Chaste.

Rire jaune. “Tu n’es pas pure Elektra”.
Impure et impulsive. Impure et intransigeante. Elle n’avait gagné son nom que par la force de ses poings et pouvait bien gloser à présent de ceux l’ayant bafouée autrefois. Impure et survivante. Les Chastes ne pouvaient en dire autant.

Porte claquée. Le vent frais du soir s’en vient fouetter son visage, remettre de l’ordre à ses idées. Quelque chose dans cette ville sentait le souffre. Un quelque chose éveillant tous ses sens et qui la poussait dores et déjà à redresser les saïs subtilement cachés dans son dos afin de les faire jaillir à la moindre incartade. Un pas, puis un autre. Avait-elle donc été si abîmée par la vie pour en venir à inventer le danger là où ne résidait que le calme d’une ville endormie ? Un mouvement à quelques mètres répondit pour son être. Non. En matière de combat à mener, et en cela seul, Elektra Natchios n’avait jamais eu le tort de se tromper. La seconde suivante, décisive, la pointe de ses lames se teintaient de rouge, entamant leur ballet meurtrier autour des corps de ces petites mains venues en nombre cueillir l’insolente. Rues trop calmes, trop silencieuses. Pensaient-ils vraiment avoir l’étoffe de se perdre dans le décor alors même que celui-ci transpirait le danger par tous ses pores ? La rixe était risible. Elle n’en fut pas moins expéditive. Pinçant ses lèvres, faisant claquer sa langue contre son palet, la Mort Parfaite contempla le drame à ses pieds. Les quelques mètres les écartant du foyer encore occupé par la Drew n’étaient pas suffisant pour apaiser la crainte de les voir apparaître de nouveau.


« Fait chier. »

Elles devraient de nouveau plier bagage demain et la jeune femme ne devinait que trop bien ce qu’une telle annonce lui vaudrait de reproches de la part de la détective. “Aimant du malheur”, l’avait-on nommée par le passé. Qui était-ce déjà ? Sa mémoire ne lui offrit pas le luxe de s’en souvenir, pas plus que l’ennemi tapi dans l’obscurité ne lui en donna lorsque ses ombres s’en vinrent assombrir les traits de la sulfureuse. Merde, trop rapide. Elle allait devoir encaisser ce coup-ci. Elle n’en fit rien, heurtée par la masse d’un corps s’en venant transpercer la chaire du bout de son poing. Une seconde pour la stupeur. La seconde pour se délecter du sourire à ses lèvres qu’elle n’avait plus senti depuis son retour au présent.


« T’as bien choisi ton moment, enfoiré. »


Logan a disparu.
Il ne réapparaîtrait qu’au gré de sa propre envie.

Celle-ci s’en était enfin venue.




ALOYSIA


James Howlett
Wolverine
James Howlett
ᛗ Dossiers du SHIELD : 42
ᚫ Avatar : Hugh Jackman
ᚱ Crédits : Aloysia & Inglorious & Aerie & Jessie (aes)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Thor Odinson & Peter Parker & Reed Richards & Samaël Moriarty
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ᛚ Identity Card : We're one in the same | PV Elektra & Logan 191024040638931478
ᛖ Age du perso : Entre 130 et 140 ans
ᛏ Affiliation : Autrefois X-Men, Avengers et bien d'autres... Actuellement indépendant, âme solitaire.
ᛖ Métier(s) : Professeur, traqueur, espion, assassin
ᚱ Pouvoirs/capacités : Sens aiguisés, facteur guérisseur, griffes rétractables, squelette en adamantium, agilités et réflexes surhumains
ᚾ Situation amoureuse : Animal errant
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Re: We're one in the same | PV Elektra & Logan Mar 8 Oct - 13:05Outils de modération






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MUSIC - ☾☾ « Tokyo. Japon. » Lances-tu à l’Enchanteresse sur un ton qui ne se veut ni autoritaire, ni insistant. Simplement concis. Elle t’a autorisé à vagabonder sur Terre à la condition que tu la préviennes. Et puis elle est ton moyen de transport après tout, sans ses portails tu n’irais pas bien loin. Amora et la géographie terrienne… On ne peut pas dire que ce soit son domaine de prédilection. De fait tu allais devoir faire le guide et te concentrer sur cet endroit, ce sol que tu n’as pas foulé depuis bien des années. A vrai dire, à part le Canada et ce bunker où Wolverine est né, tu n’as pas mis un pied sur Terre depuis pratiquement trois années. « C’était le deal, chérie. » Ajoutes-tu pour contraindre Amora à tenir sa parole. Ce qu’elle daigne faire après un bref instant. Elle attrape ta main et utilise sa magie pour ouvrir un portail que tu traverses, celui-ci te menant directement au Japon. Tu n’as pas pris grand-chose, tu ne comptes pas t’y éterniser, tu cherches juste à renouer avec un passé qui te semble si lointain. Tout ce que tu transportes ce sont ces fameux cigares dont tu ne pourrais te passer.

Le plus étrange n’est pas de te retrouver en ce lieu, mais bien d’être mêlé à cette foule. Tu en avais presque oublié la mécanique de l’humanité. Doté de sens aiguisés à l’extrême, tu redécouvres le bruit de la civilisation terrienne, cette odeur qui plane dans l’air ambiant et qui est finalement le résultat d’un mélange d’odeurs propres aux coutumes culinaires d’un Japon qui se réveille. Tu rejoins un axe principal et te fais bousculer par l’amas de personnes parcourant les rues de cette ville excessivement peuplée, surtout à une heure aussi matinale où tous s’empressent de rejoindre leur lien de travail. D’autres rentrent chez eux, ayant terminé leur travail de nuit. Quant à toi, tu vagabondes, l’esprit léger. De nature solitaire, toi qui préfères généralement le calme d’une forêt abritant une meute de loups dont tu partages bien plus de points communs que la majorité pourrait imaginer, tu te surprends à apprécier de te retrouver baignant dans cette foule agitée, ce qui n’aurait certainement pas pu être le cas si tu n’avais pas résidé si longtemps sur Asgard. Tu as beau être un animal errant, tu es resté éloigné de toute meute pendant une longue période. Amora en est devenue ta famille, en quelque sorte, et malgré vos nombreuses différences elle fait partie intégrante de ta vie et ton histoire, et le restera à tout jamais à priori.

De nombreuses zones d’ombre jonchent ton passé, ton facteur guérisseur entraînant des pertes de mémoire incontrôlables dès lors que tu traverses un traumatisme. Et tu en as connu dans bien des contextes, au gré de tes aventures au travers du globe. Tu n’as pas choisi les Etats-Unis ou le Canada comme destination privilégiée pour ton premier séjour seul sur Terre depuis des années. Non, tu t’es tourné vers le Japon, pays pour lequel tu as une affinité toute particulière. Tu y as vécu des événements considérables, affrontant notamment le Main à de nombreuses reprises. Tu y as connu l’amour, la guerre, la joie et la colère. Si tu devais citer un pays parmi d’autres, il ne s’agirait ni de ton pays d’origine ni du pays où tu as trouvé une famille, à savoir les X-Men, mais bien le Japon qui te correspond bien plus. Tout te ramène à cet endroit. Tu ne détiens pas tous tes souvenirs, ayant vécu bien des choses ici-même, mais tu te souviens de l’essentiel.

Tu vagabondes dans les rues de cette ville, sans but. Pourtant tu ne vois pas le temps s’écouler, de la même manière que tu traverses les années et les époques sans t’en rendre réellement compte. Le soleil se couche, la nuit se lève, et tu te retrouves alors à observer le silence qui s’offre à toi. Certaines zones demeurent peuplées, ne s’endormant jamais réellement, alors tu t’en écartes et arpentes des endroits plus tranquilles. Un cigare dort entre tes doigts et tu le réveilles de temps à autre, ravivant sa flamme. Tes sens sont en alerte, le calme te permettant de percevoir avec détails chaque élément perceptible. Tu t’arrêtes alors nettement dans ta marche. Quelque chose éveille ta curiosité, ou plutôt quelqu’un. Tu as reconnu les battements de son cœur. Et plus encore, son odeur entremêlée à celle du sang qu’elle sème sur son passage, comme par une vieille habitude dont elle ne peut se défaire. Tu restes tapi dans l’ombre, à l’abris de toute source lumineuse. Ta présence n’est perceptible que par les esprits aiguisés ou aux observateurs remarquant le foyer incandescent du cigare que tu portes à tes lèvres.

Des assaillants tentent de surprendre la brune que tu ne connais que trop bien, et qui fait partie des êtres que tu peux percevoir à plusieurs kilomètres ne serait-ce que par un battement de cœur. Car oui, chaque cœur est dissociable par d’infimes différences. Tu la sais capable plus que quiconque de se défendre, mais une force te titille l’esprit et tu en viens à intercepter un des assaillants, toutes griffes sorties au bout de ta main du diable. Tu empales le crâne de celui dont la vie s’arrête immédiatement, sans le moindre souffle, ôtée par celui que l’on nomme Wolverine dont la réputation n’est plus à faire dans ce pays. Tes griffes s’arrêtent à quelques millimètres du visage d’un des assassins les plus compétents que cette Terre porte.

« Du sang et des mots doux. A croire qu’on peut résumer nos vies avec ces mots. » Souffles-tu, alors que tes griffes reprennent position dans ton avant-bras, le cadavre de ta victime tombant raide à vos pieds. Tu t’avances d’un pas, la lumière habillant ton visage.

« T’as pas changé. » Ajoutes-tu apportant de nouveau le cigare à tes lèvres, imbibant tes narines de l’arôme de la fumée qu’il dégage. Tes dons te font peut-être perdre la mémoire, mais devant toi se dresse un visage que tu ne peux oublier.

« J’ai toujours soigné mes entrées. » Taquines-tu la brune au regard sombre, lui rendant le sourire qu'elle esquisse. Tu ne pensais pas être si heureux un jour, de voir un visage familier. « Qui as-tu bien pu énerver, cette fois ? »



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Re: We're one in the same | PV Elektra & Logan Mar 15 Oct - 0:17Outils de modération




WE'RE ONE IN THE SAME
Elektra & Logan

Éclats de sang s’en venant salir l’albâtre de sa peau, la Mort Parfaite ne cille pas d’un pouce, un sentiment de béatitude profonde attaché au coeur et l’éclat de l'adamantium à quelques centimètres de son visage s’en venant briller à ses yeux. Du sang et des mots doux. Un mélange bien mal assorti offrant pourtant une saveur de délice à ces retrouvailles qu’elle n’osait plus espérer quelques instants plus tôt. Le jais de ses orbes le dévore alors entre deux volutes de cet infâme cigare semblant pour toujours accroché à ses lèvres. Elle n’a pas changé semble-t-il. Le compliment pourrait être retourné sans aucun mal si la délectation n’étais pas si grande alors. Envie de l’enserrer. Envie de lui crier sa joie de retrouver, au plus inattendu des moments, ce dont la vie l’avait tenue si longuement éloignée : un ami. Mais rien ne vient ; qu’un sourire laissant éclater le soulagement et la joie. L’hilarité, lorsque cet être ayant traversé tous les âges de ce siècle s’en vient noter le soin porté à ses entrées. Là encore, impossible de le contredire. Elle même n’aurait su faire mieux.  

« Celle-ci s’est faite un peu trop désirée. »


Combien de temps s’était-il en effet écoulé depuis leur dernière rencontre ? La temporalité de ces dernières semaines ne semble plus rattachée à la moindre logique, rend vaine chaque tentative de précision à ce sujet. Les années lui semble des siècles, les jours des mois entiers. Ce qui fut souvenir autrefois semble parfois un événement trop récent quand, au contraire, le quotidien revêt des allures de lente et morne éternité. Mais peu importe après tout. Celui pour qui elle avait traversé la moitié du globe était là désormais, cela seul comptait. “Qui as-tu bien pu énerver cette fois ?”


« Pas grand monde. À peine les deux tiers du globe. J’ai été sage, tu vois ! », répondit-elle du tac-au-tac, une malice presque palpable à portée de lèvres pour mieux moquer l’hostilité du monde à son égard. Le Grand Retour en cela n’avait rien changé. Son tempérament restait le même après tout, et les affres du voyage temporel n’avaient eu aucun impact sur la longue liste des vies que sa main avait fauchée autrefois. Se complaisait-elle pourtant aussi sereinement qu’il n’y paraissait dans cette animosité ? Sans doute que non, mais il était des vérités que la Mort Parfaite elle-même ne pouvait oser s’avouer. Enjambant dès lors le corps inanimé à ses pieds pour se rapprocher du mutant, la brune extirpa le cubain des lèvres de son propriétaire pour le porter aux siennes, aspirant les arômes du tabac brun avant que de replacer le cigare à sa juste place. Le goût était décidément aussi abjecte que l’odeur. Cela n’en rendait la présence de Logan que plus claire encore à ses sens.    


Une clarté nécessaire à appréhender toutes les questions se bousculant dans un coin reculé de son esprit. Où étais-tu ? Comment as-tu pu te retrouver là précisément ? Et, pourquoi n’as-tu pas prit le temps de rassurer les personnes s’inquiétant de ton sort ? C’était après tout l’inquiétude seule qui avait conduit inspectrice et tueuse à cette union incongrue. À cette expédition nippone toute en improvisation où chaque journée infructueuse avait grossi davantage la crainte d’un monde dans lequel James Howlett ne serait plus. Logan n’avait, en effet, jamais laissé le Monde si longtemps sans nouvelles, ni trace de son passage. Où qu’il puisse être, tel qu’Elektra l’avait toujours connu, cet homme semblait disposer d’un réel talent pour s’attirer des ennuis et créer le chaos. Oui, tout comme elle, cet homme n’avait rien d’un sage et ne pouvait pas plus prétendre à la discrétion. “Où étais-tu ?”, hurla alors de nouveau l’esprit enchevêtré de la brune, mais aucun mot ne s’en vint franchir le barrage de ses lèvres. Mieux valait s’écarter de ces rues sombres et de la prochaine arrivée de la Main avant que de tirer l’épine de la chaire.

« Levons le camps. Tout cet exercice m’a donné soif !   »


Prétexte grossier mais efficace. C’était bien là tout ce que l’on pouvait en attendre. Traînant dès lors le mutant à sa suite sans plus de manières ni opportunité offerte à ce dernier de refuser, la sulfureuse guida leurs pas hors des successions de ruelles sombres et silencieuses des quartiers résidentiels pour s’en venir gagner le coeur encore vibrant de Shibuya où bars, karaokés, love hotel et konbini se disputaient la vedette à grands coups de néons et d’hôtesses distribuant leurs flyers à la volée. Arcade de jeux. Groupes entiers d’étudiants débordant d’ivresse. Tokyo dévoilait enfin ses plus belles couleurs ce soir. La destination choisie par la Natchios n’avait pourtant rien de ces lieux communs de loisirs. Après tout, fille du sommet et bien que née dans le sang, Elektra Natchios était avant tout l’une de ces enfants que l’on avait tôt drapé d’or et de soie. Ainsi, du petit appartement maigrement aménagé aux ruelles empourprées par le combat, la combattante choisit-elle l’écrin de la Cerulean Tower pour écrin au repos. Un cadre luxueux en parfaite inadéquation avec l’apparence brutale de son partenaire.

Quelques paroles en un japonais sans fausse note.
Un temps, celui nécessaire à suivre les pas de leur hôte jusqu’au piano bar de l’établissement, et enfin, la phrase la question lui brûlant les lèvres depuis leurs retrouvailles osa résonner.  


« Où étais-tu pendant tout ce temps, Logan ?   »




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Re: We're one in the same | PV Elektra & Logan Mar 15 Oct - 13:49Outils de modération






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MUSIC - ☾☾ Le sentiment est puissant. Celui de pouvoir être maître de ses actes. L’Enchanteresse divine n’est guère dans les environs, tu peux ainsi agir comme bon te semble. Tu n’as pas hésité le moindre instant, d’enfoncer tes griffes indestructibles dans le crâne de l’individu, empêchant tout souffle d’émaner de poumons certainement gorgés de sang désormais. Dans un premier temps il a daigné s’attaquer à une personne qui compte pour toi, dans un second temps… Tu en avais envie. Tu regardes le corps s’abattre violemment au sol, tombant comme du plomb. Tu ne te préoccupes pas de l’identité de cette nouvelle victime de ta bestialité. De ton acte de sang-froid. Si tu devais te souvenir de chacune de tes victimes, la mémoire d’un seul homme ne pourrait être suffisante. Tu aperçois malgré la pénombre le fin sourire de la fatalité qui se dresse devant toi. Dans un geste concis, tu retires le cigare trônant entre tes dents, et laisses se dessiner un fin sourire en retour, légèrement masqué par les volutes de fumée émanant de ta bouche.

« Tu n’es pas la seule à entretenir le désir, Elektra. » Souffles-tu en guise de retour, face à l’impatience légère de la brune. Tu as connu bon nombre d’individus durant ta longue existence, pour la plupart oubliés. Mais il y a des visages qui ne s’oublient pas, et celui qui te guette en fait partie. Tu lui dois tant, si bien que tu lui es redevable jusqu’au restant de tes jours, ce qui te mènera à observer la Mort de tous tes proches bien certainement. Il n’est pas question d’énoncer l’éternité de cette dette à voix haute, mais tes actes le démontreront. Si elle devait quérir ton aide, sans nul doute que ta main sera tendue. Pour cela, la belle devra mettre de côté la fierté maladive dont elle fait preuve, au bénéfice d’une cause en valant la peine, qui pour extension vaudra la peine de ton sacrifice s’il devait avoir lieu. « Sage. » Souffle la brune, dans une fausse note arrachant tes tympans. Tu apportes de nouveau le cubain à tes lèvres.

« Adorable même. Tente une reconversion dans l’ornithologie, et veille à ne pas les énerver. » Improvises-tu, sifflant entre tes dents, alors que ton interlocutrice enjambe le corps inerte de l’homme vous séparant. Elle se tient dangereusement près de toi, et ose extirper le cigare de ta possession, se permettant par cette même occasion de profiter de sa fumée un bref instant, avant de replacer l’objet de bien des maux sur cette planète à sa juste place. « La dernière personne qui a fait ça, a perdu ses deux mains. Et sa tête. Sa main au sol, un seul doigt levé. J’ai pas apprécié. Lui non plus. » Racontes-tu, l’air faussement menaçant. Il n’y a pas une réalité où tu agirais ainsi avec la brune. Elle est celle qui t’a permis de retrouver ton humanité autrefois, t’emmenant dans un endroit que peu de personnes vivantes peuvent clamer connaître. Une certaine amitié est née à cette époque, particulière, les fondations trônant sur un pacte de sang. Ne vous risquez pas à vous retrouver isolés en présence du Wolverine et de la Mort Parfaite. Cette dernière t’invite à lui emboîter le pas, bien décidée à déguerpir de ce lieu dont le sol est désormais maculé d’un rouge écarlate. Elle te connaît décidemment bien, peut-être même trop, pour sous-entendre une envie de liquide ambré, ce qui t’incite à la suivre sans grand doute.

Vous pénétrez un lieu si étincelant que tu pourrais en perdre la vue, celle-ci étant hors-norme. Tu reconnais bien là l’attrait prononcé de la Belle pour le luxe, tu n’as qu’à te souvenir de ce fameux endroit choisi pour t’héberger lorsque tu t’es retrouvé seul et isolé de l’humanité. « De tous les endroits, tu dois choisir ce qui me convient le moins bien. C’est une invitation à la gêne ? » Demandes-tu alors que vous prenez enfin la direction du bar, dont la simple existence compense le style de l’endroit. Tu te doutais qu’un sujet allait venir interrompre vos retrouvailles peu orthodoxes, tu en es d’ailleurs surpris que la fameuse question n’arrive que maintenant. « Où étais-tu ? » Tu te prépares à entendre ces mots de bien trop nombreuses fois les temps à venir. Bien entendu tu ne peux énoncer entièrement la vérité, mais tu peux t’en rapprocher suffisamment pour ne pas tomber dans le mensonge.

« Mort. » Siffles-tu d’une manière aussi brève que celle que tu utilises pour ôter une vie. « J’ai aidé un ami, ça s’est mal passé. » Ajoutes-tu, restant volontairement évasif sur la question. Ce ne serait pas la première fois que tu perds toute vie, revenant parmi les vivants bien des années plus tard. Ton facteur guérisseur est capable de bien des merveilles, pour peu que le temps soit à ses côtés. Par ailleurs, être dépourvu de son âme s’apparente à une mort, en un sens. Tu observes l’homme se tenant derrière le comptoir, et tu lèves la main, faisant un 4 avec tes doigts. « Il va bien m’en falloir quatre à la suite, minimum. » Accompagnant le geste, tu observes fixement une des bouteilles de whisky siégeant sur une des étagères. Tu daignes alors tourner le regard vers la brune qui est tout bonnement dans son élément. Sa jeunesse semble éternelle, tant ses traits n’ayant guère changé, fidèles à tes souvenirs. « Qu’est-ce qu’on fait ici ? Une autre victime que tu dois charmer avant de l’égorger, ou tu veux juste t’enquiller le meilleur whisky du pays ? » Demandes-tu, bien au fait des pratiques habituelles de la Mort Parfaite. « On peut associer les deux, je dois être rouillé après toutes ces années. »


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Re: We're one in the same | PV Elektra & Logan Mar 29 Oct - 1:28Outils de modération




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Elektra & Logan

Perdu dans cet écrin de splendeurs et de fastes, le mutant détonne, laissant s’exprimer malgré lui les affres d’un malaise palpable. Un coup bas, sans nul doute, que l’héritière de l’empire Natchios, usée de sa course folle, ne se farda pas de regretter. En la poussant à quitter précipitamment New-York sans la moindre préparation préalable, en l’obligeant ainsi à courir toutes les rues de la capitale nippone pour s’en venir le trouver, Logan récoltait ainsi ce soir les fruits aigres de son agacement et de son impatience. Une punition bien douce en vérité, si cette dernière se comparait à la correction qu’elle s’était jurer de lui infliger durant les heures de vol l’ayant mené jusqu’ici. Une correction qui surgirait tôt ou tard, de toute manière que ce soit. Un simple désaccord suffirait, que la réponse de l’homme lui faisant face ne tarderai pas à faire jaillir. Mort, rien que cela. Si cela pouvait bien tomber sous le sens, Elektra, elle-même, pouvant après tout se farder de connaître ce chemin dit sans retour que le commun des mortels craignait devoir emprunter, cela collait-il seulement ? Leur dernière entrevue remontait-elle aussi loin dans le temps pour qu’à aucun moment son absence ne lui ai sauté aux yeux ? Le frein est rongé tandis que sa mémoire s’efforce de remonter le fil, laissant la sulfureuse pantelante. Oui. Logan, comme tant d’autres, s’en venait grossir ce soir la liste de ces proches dont elle n’avait eu l’opportunité d’apprécier la présence ces dernières années. Le constat est amère ; le champagne apporté sur l’instant par le serveur en compagnie de la boisson ambrée du mutant n’en masque rien.  “Qu’est-ce que l’on fait ici ? ”, s’enquiert-il.  L’absurdité suivant la question est élucidé d’une indifférence à peine masquée.  


« Je te trouve bien injuste Logan. La seule victime à compter ici après tout, c’est moi. Vois-tu, je me suis faite amadouée par un joli minois venu me trouver pour me dire que le plus pénible mutant que cette Terre ait porté manquait encore à l’appel, qu’il fallait le retrouver... »

Sourire en avant, tête incliné, la Mort Parfaite minaude et joue de ses charmes.

« ...Et finalement je le retrouve en pleine forme au moment même où je pensais fortement à prendre le prochain vol pour Beyrouth. Vraiment, tu es si agaçant ! » Fronçant les sourcils, l’air faussement contrarié, la brune tendit une main en direction du verre de son interlocuteur, le lui subtilisant de justesse pour s’en venir humer de ses lèvres les arômes maltés de l’alcool. Habitude agaçante, à la fois provocatrice et enfantine, que de constamment vouloir dérober ses biens à un homme qui avait pour mantra de ne jamais partager deux des éléments élémentaires aux plaisirs de sa vie : son whisky et ses cigares. Elle possédait ce soir les deux, quoi que de façon brève, comme la Mort Parfaite posait toujours le bout de ses doigts sur les choses de valeur. Comme ceux-ci frolèrent les siens en lui rendant son bien, éléctriques. Les heures interminables de vol et d’insomnie sont loin alors, autant que la présence de Jessica et des combats contre la Main. L’instant comme hors de toute temporalité, elle joue sa vie sous le regard de l’immortel. Se joue de lui et de ses regards désapprobateurs comme une funambule suspendue au bord du précipice. À ses yeux n’existait après tout rien du monstre que la nature avait produit, ni de l’arme que la folie assassine des hommes avait fait. Non, à ses yeux, n’existait ce soir, comme tous les autres, qu’un homme, sans doute le seul en ce monde, apte à comprendre sa rage. Apte à comprendre sa perte.

Et passe le temps.
Celui d’un verre qui se vide, puis d’un autre.

Le regard aussi pétillant que le Dom Pérignon révéré, la lame traîtresse de la Main s’affute et s’emploie à raconter chaque détail de son périple. Comment la détective s’en était venue la trouver aux abords de l’aéroport de New-York alors qu’elle s’apprêtait à quitter le coeur vibrant de l’Amérique pour la capitale du Liban. Les heures passées à arpenter Tokyo et ses alentours, à questionner chacune des pistes aptes à les conduires toutes deux au disparu recherché. Celles, plus pénibles encore, à devoir contacter bon nombre d’anciennes connaissances qu’elle aurait souhaité ne jamais croiser de nouveau, cela dans le seul but de trouver un logement à sa convenance dans cette ville grouillante où le moindre mètre carré se négociait à prix d’or. Non, elle n’émet aucun détail Elektra, à l’exception sans doute du plus mordant.  


« Maintenant que tu sais tout chéri, j’ose espérer de ta part un dédommagement pour la gêne que tu m’as occasionnée. » Regard appuyé, sourire en coin. L’homme auquel elle s’adresse n’est pas une proie à qui jouer la carte de la subtilité. Non, elle ne tromperait pas cet homme-là, même par le plus habile de ses jeux, et ne le souhaite pas le moins du monde pour parfaire le tableau.


« Tu me suivras ? »







ALOYSIA


James Howlett
Wolverine
James Howlett
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ᚱ Crédits : Aloysia & Inglorious & Aerie & Jessie (aes)
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ᛏ Affiliation : Autrefois X-Men, Avengers et bien d'autres... Actuellement indépendant, âme solitaire.
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ᚱ Pouvoirs/capacités : Sens aiguisés, facteur guérisseur, griffes rétractables, squelette en adamantium, agilités et réflexes surhumains
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Re: We're one in the same | PV Elektra & Logan Mar 29 Oct - 8:02Outils de modération






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Logan & Elektra



MUSIC - ☾☾ Ton confort actuel frôle dangereusement le néant, et pourtant tu n’éprouves pas le moindre besoin de t’échapper. Tu te trouves dans un lien bien trop brillant à ton goût, pouvant te brûler la rétine au moindre instant, mais tu acceptes ce sacrifice. Trois années. Trois longues années se sont écoulées depuis la dernière fois que tu as pu apercevoir les traits d’un visage familier. Tu as imaginé cet instant, ces retrouvailles, chaque jour s’écoulant sur Asgard. Le visage qui te ferait face étant dévêtu de la moindre expression, du moindre caractère propre. Cela pouvait être n’importe qui. Imaginer que cela soit Elektra ? Aucune chance. Soulagé que ce soit elle ? Assurément. Elle est l’être le plus à même de te comprendre. Aucun mot ne saurait le retranscrire. Observez Elektra et Wolverine verser le sang, observez leurs visages. Vous y verrez la même vie. Ou plutôt, la même Mort. Plus encore, il n’y a pas d’armes plus létales que vous deux. Réunis, personne ne peut en réchapper. Si la Mort avait un visage, elle porterait les vôtres, et serait napée de rouge et jaune.

Les verres se succèdent mais ne ressemblent pas. Chacun a une saveur différente que le précédent. Tu as toujours eu cette manie de t’isoler à un comptoir, et de te laisser aller aux méandres de tout liquide ambré croisant ta route.

Boire pour oublier, non.
Boire pour se souvenir.

Victime. Amadouée. Des mots qui parviennent à tes oreilles et qui t’arrachent une bribe de sourire à la bordure de tes lippes. Il y a une résonnance particulière lorsque ces mots émanent de la bouche de la Fatalité. Sourire, charmes en action. La bonne note est là. Tu reconnais la brune.

« C’est moi qui t’ai trouvé. » Adresses-tu à la Mort Parfaite en apportant à ce même instant le verre suivant à tes lèvres, ton regard se faufilant jusqu’au sien, ténébreux, du coin de l’œil. Qu’elle ne se méprenne pas, tu as remonté sa trace, pas l’inverse. « Victime. Amadouée. Tes mots ont toujours sonné si faux ? » Demandes-tu alors, envisageant de nouveau toutes les bouteilles s’offrant à toi. Tant de choix, plus que tout ce que tu as pu avoir ces dernières années passées sur Asgard. « Et qui est l’âme en peine qui est venue te chercher pour cette mission ? » Curiosité, beaucoup de noms pourraient sortir de son chapeau. Beaucoup de personnes te connaissent, mais une seule semble s’être donnée la peine de s’inquiéter. Une, et Elektra. Non pas que tu en sois vexé, bien au contraire, moins on t’emmerde mieux tu te portes. Elle t’arrache ton verre pour le savourer à ta place. Tout est meilleur chez les autres, dit-on. Elle joue un jeu dangereux, elle est le jeu dangereux.

« C’est quoi la prochaine étape ? On partage le lit ? » Prononces-tu récupérant l’objet de tes maux, ou leur solution. Après ces longues décennies, tu ne sais plus. Les minutes s’écoulent sans que tu dises mot. L’histoire est contée, l’histoire est écoutée. Jessica, une autre brune chère à ta vie. Comme une fille, un sombre passé, une reconnaissance. Jessica, un esprit connecté au tien. Qui d’autre qu’une détective aussi efficace qu’elle, pour se lancer à ta recherche ? Tu es un traqueur né, tu sais très bien brouiller les pistes. Un duo fatal, ne laissant la place à l’erreur. Si on t’avait demandé qui se donnerait la peine de partir à ta recherche, si on t’avait demandé de donner deux noms, jamais ceux de Jessica et Elektra te seraient venus. Pas ensemble, tout du moins.

Gêne occasionnée. Dédommagement. Peux-tu avoir un dédommagement pour l’âme qui t’a été enlevée trois années durant ? Non pas que la compagnie d’Amora ait été de mauvaise facture, bien au contraire, mais ne pas être libre de tes actions est une chose qui t’insupporte. Tu t’y es fait, tu as bien dû t’y faire. Ce n’était pas si horrible. Tu te dirais bien que la liberté a une saveur plus digeste, mais tu n’es pas plus libre maintenant que la veille. « Je fais pas dans le dédommagement. Ma simple présence devrait suffire. Tu pourras te targuer d’être la première à avoir croisé ma route ces derniers temps. » Tu dévies le visage pour capturer le sien de tes yeux. Pas un mot ne tremble, pas un sourire vibre. Le charme de la brune n’est rien qui peut être remis en question. La malice qui se joue entre vous non plus. « Preuve de ma bonne foi, j’te paie le prochain verre. Si t’as pas déjà acheté le bar. Ou l’hôtel. » Souffles-tu sans lâcher son regard, faisant signe au serveur d’apporter la prochaine livraison.

Tu me suivras ?

Bordel.
Au bout du monde, s’il le faut.

« Cite-moi une fois, rien qu’une seule, où je ne t’ai pas suivi, Elektra. » Aucune. Ta mémoire te joue peut-être des tours, bien plus souvent que ce que tu aimerais, ceci est une certitude. Elle n’a jamais eu de précision à donner, un seul j’ai besoin de toi prononcé d’une quelconque manière suffisait, et a toujours suffit. Ta dette envers elle est éternelle, ton amour pour elle est immortel. La tranquillité, n’est rien qui puisse vous être associé. Bruits discrets, presque imperceptibles. Le Japon et son lot d’emmerdes. Plusieurs hommes se dressent derrière vous, immobiles et déjà mortels. Tu te tournes légèrement vers eux, pivotant sur le trône qui te permet de te perdre dans l’alcool.

« Enfoirés. On cause. Mademoiselle est sensible, les retrouvailles la rendent émotive. » Adresses-tu aux différents ninjas de la main venus vous trouver. Bien entendu, mettez Elektra et Logan dans une pièce, dans ce pays, et vous les verrez se hâter vous trouver. Vos traces ne sont pas bien difficiles à traquer, une trainée de sang vous poursuit en tout temps. Tu te tournes de nouveau vers la beauté ténébreuse à tes côtés. « Une danse, chérie ? » Main tendue. Une invitation qui n’interviendra pas deux fois. Ou peut-être que si. Ton autre main libère le verre de son contenu directement dans ta bouche, avant de l’envoyer se fracasser au visage d’un des ninjas de la Main. Ils sont rapides, il ne lui faut guère d’hésitation pour le découper de son katana plus tranchant que n’importe quel rasoir. Mais pas tes rasoirs. Tu te lèves d’un bond et d’un coup de pied net, envoie le tabouret sur lequel tu te tenais, sur la même cible.

Bras tendus, poings serrés. Lames sorties, aucun bruit. Pas encore. Jets de sang, l’or de l’endroit prend une teinte toute autre. Tu te sens mieux désormais, ton environnement se façonne au gré de tes attaques, et au gré des leurs. La Mort Parfaite t’accompagne, et la danse s’entame. Une danse que vous maîtrisez, une chorégraphie sans erreur, une symbiose parfaite. Si Grâce et Brutalité portaient un visage, tous deux porteraient les vôtres.

Pardonnez-moi mon père, car j’ai péché.
Et je recommencerai.



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Elektra Natchios
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Re: We're one in the same | PV Elektra & Logan Mar 12 Nov - 3:58Outils de modération




WE'RE ONE IN THE SAME
Elektra & Logan

À l’heure où les âmes les plus sages profitent du repos, deux des plus dissipées de ce monde s'enivrent et se pâment en un drôle de jeu duquel aucun ne prends vraiment le dessus. Il est ainsi Logan, égal à ce qu’il fut toujours. Fier et indomptable, il aime à rappeler qu’il est celui l’ayant trouvée autant qu’elle aime à le contredire. «Oui, et il ne t'as fallu que trois longues années pour ça. », réplique-t-elle, acerbe, sans même se douter de la terrible vérité se cachant derrière sa propre ironie. Il ne faudrait pas après tout que son compagnon du soir en vienne à penser que le hasard l’ayant mené sur sa route puisse valoir tout ce qu’elle a laissé de côté pour s’en venir le trouver ici. Mais il continue, Logan, obstiné jusqu’à la pointe de ses griffes. Se targue-t-il à tenter de la gêner tandis que son verre, volé l’instant précédent s’en revient à ses mains ? La question, si tel est le cas, n’obtient pas la réponse escomptée. Déjà, la Fatalité arque en sa direction son regard le plus provoquant et son vocabulaire assorti.  “C’est quoi la prochaine étape ? On partage le lit ?” « J’ai cru que tu ne me le proposerai jamais. » Elle joue l’insolente, se riant presque du désir qu’elle se sait capable d’attiser. L’instant pourtant n’est déjà plus au badinage à l’heure où ses lèvres s’en viennent dessiner le périple accompli. À l’heure où le sujet de toutes ses convoitises s’en vient se rappeler à ses songes, bientôt suivi d’une brûlante interrogation à laquelle le mutant ne se dérobe pas. La suivra-t-il ? Elle craint de le voir se crisper, de voir ses yeux se lever au ciel comme pour lui signifier la fin de la partie. Tu en demandes trop Elektra. Tu en as toujours trop demandé par habitude de trop recevoir. Petite fille riche à qui l’on a passé chacun de ses caprices, la vie lui a pourtant enseigné le poids du refus et la saveur amère de l’échec. “Me suivras-tu ?” Tout dans ses orbes noires supplie l’acceptation, en appelle désespérément à un simple “peut-être”. Ce qui s’en suit dépasse alors toutes ses espérances. “Cite-moi une fois, rien qu’une seule, où je ne t’ai pas suivi Elektra.”

Son souffle se coupe, pris de court par l’ampleur de la promesse qui se tisse et par l’évidence que déploient les paroles du mutant. Rien qu’une fois, une seule, mais cette fois-ci n’existe pas. Il est ainsi Logan, égal à ce qu’il fut toujours. Loyal et impliqué pour ceux auxquels il tient. Brutal de sincérité face à la détresse d’un être cher.  Alors, l’appréhension s’amenuise, allumant un sourire qui n’a plus rien des charmes précédents. Un sourire qui ne sait comment formuler oralement la reconnaissance gonflant désormais le coeur de celle qui le porte. “Tu as toujours été seule Elektra, et le sera tout le long de ta vie.” Cette pensée insidieuse l’ayant pétrifiée tant de fois éclate désormais en morceaux, la renvoie brusquement à une évidence plus délectable encore que toutes celles qu’il lui fût jamais donné de formuler. Non, tant que Logan serait là, tant que cet homme saurait trouver un instant de sa vie pour lui revenir, elle ne serait jamais vraiment seule. Tu es là. Peu importe alors lequel des deux a pu trouver l’autre. Tu es là, et il le serait encore à l’avenir. Glissant ses doigts dans ceux de son partenaire, la Fatalité captura son regard, silencieuse et éloquente tout à la fois, un tremblement léger au creu de la chaire pour signifier ce qu’elle ne parvient déjà plus à dire. “Merci.” Et tant de choses encore. Un merci, pour la délivrance opérée sur ce coeur meurtri par la solitude et la fatalité. Un merci, encore, pour cette lumière nouvelle éclairant le regard d’une femme qui se trouvait prête, quelques heures auparavant, à baisser les bras. Un merci, enfin, qu’elle dédie au monde même pour avoir placé sur sa route cet être de chaire et de sang, lui insufflant ce soir la perspective d’un lendemain où la défaite n’aurait jamais sa place. Invulnérable en temps de guerre. Insubmersible à ses côtés. La suite lui donnerait raison. Et pour cause, leur présence est sentie, comme d’un seul sens, poussant la brune à faire claquer sa langue à son palet en un agacement à peine dissimulé. L’instant était trop doux pour ne pas se trouver percé aussi vite qu’il ne s’était animé. Elektra Natchios et James Howlett réunis en un même lieu, si proches de la bouche de l’Enfer, il n’en pouvait être autrement.

“Une danse, chérie ?” Achevant sa coupe, essuyant le bord de ses lippes d’un revers de main, la brune glissa sa main dans l’invitation tendue du mutant alors même que le verre de ce dernier s’en allait cogner le visage du premier assaillant survenu. Le geste est tendre, se fait plus rude alors que la Fatalité s’en vient prendre appui sur la paume de son partenaire afin de lancer ses jambes au visage de l’un des ninjas de la Main s’approchant. Bruit de mâchoire brisée, elle ressent le craquement des os de son ennemi jusque dans les siens et pousse un soupir de satisfaction en rejoignant le sol. Autour d’elle, les frasques des griffes d’Adamantium chantent désormais leur soif de sang alors même que son propre corps se dérobe, ploie et se tend de toutes parts, distribuant sa férocité à chaque nouvel assaillant s’en venant déranger leur réunion. Deux, puis trois s’en viennent alors, la font reculer. Sautant sur le comptoir du bar, elle esquive, roule et se laisse retomber derrière ce dernier où le pauvre serveur apeuré se tord en une contorsion terrible pour mieux cacher sa présence.

« Vous mettrez-ça sur ma note. »

Attrapant une bouteille de Millésime, la brune jeta l'objet en direction du ninja s’en venant fondre sur elle, provoquant un déluge d'éclats, avant que de revenir sur ses pas, protégeant ainsi de son corps la fuite du malheureux civil rampant en direction de la sortie. La lame du katana siffle, s’en vient déchirer  le vêtement de la Fatalité de part en part. « Ça, non ! » Arrachant le tissu pendant, la brune virevolta, passant l’étoffe autour du cou de son énième ennemi pour mieux s’en venir briser sa nuque tandis que sa main laissée libre s’appropria l’arme tranchante. Du luxe et de l’oisiveté de ces lieux ne restent plus désormais qu’un champs de bataille où débris de verre et éclats de bois se disputent l’espace entre deux corps en furie, bondissants toujours plus vite à l’encontre des sbires de la main. « LOGAN ! »

Propulsant son corps en direction du mutant, la Mort Parfaite se laissa glisser entre son dos et la lame d’un nouvel ennemi alors que son propre katana s’en vint transpercer l’abdomen de ce dernier, poussé un peu plus loin encore dans la chaire par le réflexe de son partenaire alerté. Bientôt, des cris de rages et pluies de coups, ne reste qu’un silence entrecoupé de leurs deux souffles. Une danse mortelle à l’origine de perles de sueur s’en venant poindre à l’orée du front de la brune. Son ventre mis à nu l'électrise d’une décharge de douleur, la pousse à produire un nouveau son agacé alors que sa main s’en vient appuyer la blessure d'où se propagent les lignes noires funestes de la Main. Son propre dos appuyé à celui du Howlett, Elektra laissa retomber sa tête en arrière contre son épaule.    


« Ta proposition de partager une chambre, ça tient toujours ? »




:copyright:ALOYSIA


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Re: We're one in the same | PV Elektra & Logan Mar 12 Nov - 13:10Outils de modération






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MUSIC - ☾☾ Jamais de parole en l’air. Toujours des pensées franches, savamment retranscrites oralement. Jamais une promesse n’a été faite entre vous sans que vous ne la teniez avec le plus profond des respects. « Je reviendrai. », avais-tu alors soufflé avant de t’en aller sur Asgard, prêter main forte à Thor. Si l’on t’avait dit que cela te prendrait trois années pour daigner effectuer ce fameux retour, tu aurais peut-être eu la décence de prévenir. Ainsi va la vie, ainsi va la mort. Ni l’un ni l’autre ne prévient, on peut devenir parent du jour au lendemain, ou perdre son âme avec cette même fatalité. C’est ce même destin imprévisible, tempétueux, qui vous associe ce jour l’un à côté de l’autre, partageant des breuvages synonymes de perdition tant convoitée. Il ne pouvait y avoir meilleure compagnie que la solitaire Elektra pour ta première rencontre fortuite, arpentant pour la première fois le sol de la Terre, tant d’années après ta disparition. Fortuite, ou prévue. Les choses sont parfois bien étranges, mettant sur ta route ce que tu attends le plus, sans même toutefois le savoir ou bien t’en rendre compte. Elektra Natchios. L’évidence même d’une vie cruelle et écarlate. Elektra, la Mort Parfaite, la partenaire de toute une vie. « Entretenir le désir, tu sais ce que c’est. », rétorques-tu alors que la Belle répond à la Bête, et dénote une pointe d’impatience.

Si tu savais, chérie… Je n’ai pas choisi., penses-tu alors.

Et puis vient l’épisode du partage, poussé à son extrême selon ton propre référentiel. La brune aime à vivre dangereusement, et tu ne peux que comprendre cette addiction à l’adrénaline que vous partagez quotidiennement, sans l’once d’un doute. Lorsque deux âmes sont à ce point similaires, chaque mot revêt un sens différent, chaque pensée est perceptible, intrinsèque. Et une telle adéquation entre deux esprits mène inéluctablement à un jeu subtil et pourtant évident. La belle joue de son charisme naturel, sans la moindre hésitation dans la voix. Son visage bien trop parfait pour être celui d’un être capable des horreurs les plus douces, te ferait presque succomber en un instant, en un souffle, ou un toucher. S’en vient alors une question sans contexte aucun, la question de toute une vie. Là où beaucoup exigeraient plus de matière avant de s’embarquer dans une histoire à hauts risques ou aux conséquences bien trop lourdes, tu n’as pas pris le moindre instant pour ta réflexion. De la même manière que l’as toujours fait par le passé, tu réponds positivement. Tu la suivras, comme à chaque fois. Hier, aujourd’hui, ou demain. Le monde d’aujourd’hui n’a guère de place ou d’opportunité pour l’hésitation, et c’est avec conviction que vous avancez, main dans la main si besoin est. Lorsque l’on a la chance d’avoir une personne qui vous comprend à ce point, à vos côtés, il est dans son devoir de la garder auprès de soi, quoi qu’il peut vous en coûter. Elektra est celle qui répond à ce principe. Tu as commis bien trop d’erreurs par le passé pour oser la laisser filer. Elle peut compter sur toi, à chaque seconde, et tu sais pertinemment que la réciproque est vérifiée, plus qu’aucune autre.

Ton regard absent, filant droit devant toi, vient être capté par celui de la Mort Parfaite. Tu as senti son regard, te sortant de tes pensées volages. Tu t’y perdrais, dans cette noirceur que tu sens te posséder jusqu’au plus profond. L’on dit que le regard est la fenêtre de l’âme, cela ne pourrait être plus vrai vous concernant. Loin est le jeu du charme et de l’entretien du désir, lorsque les lippes de la brune s’habillent pour quelque chose de plus pure encore, accompagné par ce fameux contact de ses doigts entremêlés aux tiens, dernier sens éveillé pour nourrir une symbiose déjà amplifiée par des retrouvailles loin d’un hasard, à n’en pas douter. Tu resserres l’étreinte de vos doigts, accompagnant un regard qui ne tremble pas. Toujours, réponds-tu en silence. Tu te cherches un but, un objectif, et peut-être que l’évidence se déroule sous tes yeux. Même éphémère, il mérite que tu te battes pour lui. Que tu te battes pour elle. Elle est la première à avoir croisé ta route, cela ne peut avoir qu’un sens. Le sens que tu veux donner à cet événement. Et ce sens, se dessine peu à peu. Elle a besoin de toi, pour une raison ou une autre, qu’importe. Tu la suivras. Comme tu l’as toujours fait. Comme tu le feras toujours.

Ce moment frôlant la perfection dans son silence le plus solennel, devait être interrompu. Il ne pouvait y avoir d’autre fin que celle de l’intervention de vos ennemis communs. C’est avec une rage dissimulée, pour l’heure, que tu te lèves de ce tabouret te servant jusqu’alors de trône, pour envoyer ton verre vide au visage d’un des hommes. Vos retrouvailles ne pouvaient se dérouler autrement que par une lutte commune. Invitant la Belle à te rejoindre, celle-ci ne se fait pas prier. C’est avec hâte qu’elle s’empare de cette main tendue, parfaite concrétisation de vos propos. Lorsque deux armes aussi mortelles que vous viennent à s’allier, chaque chose devient utile. Une main tendue devient un point d’ancrage, d’appui, pour envoyer des jambes caresser avec fracas le visage d’un second assaillant. Le combat désormais débuté, tes griffes viennent s’exprimer. Tu essuies différents coups et blessures, mais c’est ainsi que tu fonctionnes. Tu encaisses, faisant grimper l’adrénaline, jusqu’à ce que vienne ton tour de libérer ta rage. Tu apportes le chaos sur Terre, en réponse à un autre chaos. Là où Elektra, elle, fait hurler la Mort dès les premiers instants. Deux styles différents, et pourtant complémentaires.

Ta peau est lacérée à de multiples endroits, mais celle-ci cicatrise plus rapidement qu’il ne faut de temps pour s’en apercevoir. Un sourire amusé, presque terrifiant, étire tes lèvres jusqu’à tes oreilles. Tu te sens enfin chez toi, alors que ton regard se perd un instant sur la danse de ta partenaire. Vient ton tour, tes griffes se permettant sans préavis de transpercer les différents corps se présentant à toi, avant de tomber comme des billes de plomb, sans le moindre rebond. Une odeur te vient alors, et t’arrache à ton occupation favorite. Une odeur de whisky bien trop intense pour émaner d’une bouteille encore en vie. « Pas. Le. Whisky ! », grommèles-tu à la brune employant tout ce qui lui vient sous la main, pour mener son propre combat. Quelques instants plus tard, alors que tu es en prise avec un des derniers sbires, tu entends la célèbre ninja hurler ton nom. Il ne lui faut qu’un bref instant pour s’intercaler entre un ninja silencieux et toi. Tu lâches le corps précédemment exécuté et glisses ta main sur la lame du katana transperçant ton assaillant, par nulle autre qu’Elektra, pour l’empaler un peu plus encore. La lame te lacère la main, la douleur est vive, mais rien d’insurmontable. Pour couronner l’exécution, tu finis par décapiter ce dernier homme, sa tête allant rouler sur le sol du bar désormais sans dessus-dessous. Dans l’expectative d’un nouvel assaut, tu reprends place contre Elektra, dos contre dos. Rien, silence absolu. La tête de la brune prend appui sur toi.

Comme à son habitude, elle se permet de désamorcer la situation, provoquant enfin un rire. Tu quittes ton appui pour te tenir face à elle, ton regard glissant furtivement jusqu’au ventre de la brune. « Ce serait mapoli de refuser les désirs de madame. », rétorques-tu, n’hésitant pas un seul instant. Tu passes un de ses bras par-dessus ton épaule pour la soulager, et la guides jusqu’aux ascenseurs. Tu fracasses presque le bouton d’appel. Tu entreprends alors de vous emmener jusqu’au dernier étage, pour être au plus proche du toit, par mesure de sécurité. Et puis, c’est généralement là que les plus grands logements se trouvent. Tu choisis une porte au hasard, que tu enfonces d’un coup de pied net et puissant. A l’odeur, personne ne se trouve là, seul le sang qui se libère de la blessure d’Elektra parvient à tes narines. Tu déposes la pancarte « ne pas déranger » sur la poignée, et refermes derrière-toi. Tu déposes Elektra sur le lit suffisamment grand pour trois personnes. « Depuis quand tu joues aux héroïnes ? Tu sais très bien qu’il n’aurait pas pu me blesser. » grognes-tu alors que tu t’empares d’une serviette dans la salle de bain ainsi que du kit de secours, et que tu dévalises le frigo de toutes les flasques d’alcool s’y trouvant. Tu rejoins la Mort Parfaite, prenant place à ses côtés en déposant la serviette sur sa blessure, faisant pression sur cette dernière. « J’ai toujours cru que j’étais le plus idiot des deux. », souffles-tu souriant à la belle. Après votre lutte acharnée, la chevelure fine de la brune n’a plus aucun sens, tu apportes alors ta main jusqu’à son visage pour écarter les mèches masquant en partie son regard. Son état semble être critique, les veines de son corps se noircissent. La source de ce poison étant sa blessure. Il s’agit d’une pratique courante de la Main, d’empoisonner leurs lames afin de rendre mortelle toute coupure. Tu as la chance d’avoir un facteur guérisseur te permettant de résister. Mais tu as également la chance d’avoir un sang O rhésus négatif. Ce qui immédiatement, t’amène une idée.

Tu ouvres le kit de secours et cherches de quoi faire une intraveineuse. Un tuyau, deux aiguilles. Les japonais semblent plus prévoyants que les occidentaux, le nécessaire se trouvant dans le fameux kit. Aucune précaution, tu emploies les aiguilles ainsi. Il te manque cependant un tuyau permettant d’assurer un flux suffisamment conséquent. Direction la douche, tu arraches le tuyau relié au pommeau de douche et d’un coup de griffe net et précis, tu le cisailles pour en retirer le tuyau en caoutchouc qui loge à l’intérieur. De retour aux côtés d’Elektra, dont le teint se veut dangereusement blanc, tu t’empresses de relier les aiguilles de part et d’autre du tuyau après t’être assuré qu’ils soient hermétiques en faisant légèrement fondre le caoutchouc grâce à tes griffes, de manière à ce qu’il fusionne avec les aiguilles. Tu en plantes une dans ta veine, l’autre dans une des siennes. Tu n’as aucune connaissance des conséquences d’une perfusion de ton propre sang, par chance universel, peut avoir sur un humain « lambda ». Si cela peut te permettre de sauver la brune, alors c’est un risque à prendre, sans une once d’hésitation. La belle semble à un pas de la perte de conscience, alors tu espères, tu espères que cela fonctionne. De ta main libre, tu attrapes une des siennes, la serrant fort entre tes doigts.

« N’importe où. N’importe quoi. », commences-tu, faisant à la fois référence à la fameuse question précédemment posée, mais aussi à ce que tu es prêt à faire pour elle. Il est hors de question que la ninja t’abandonne aussitôt retrouvée, même si la question de qui a retrouvé l’autre demeure et demeurera sans réponse pour ce qui s’apparente à une éternité, rendant l’événement plus beau encore qu’il ne l’était déjà. « Ca va aller. », ajoutes-tu, sans lâcher la main de la brune. Elle t’a demandé si tu avais la ferme intention de la suivre, et tu lui as répondu sans hésiter, il est désormais dans son devoir de survivre pour qu’elle te parle de la raison, du contexte se trouvant derrière cette question. Il est hors de question que tu la laisses s’en aller ainsi. Pas maintenant.

Et pas comme ça.


CODAGE PAR AMATIS

Elektra Natchios
Perfect Death
Elektra Natchios
ᛗ Dossiers du SHIELD : 25
ᚫ Avatar : ÉLODIE YUNG
ᚱ Crédits : ALOYSIA
ᛖ Disponibilité : FREE
ᛚ Identity Card : We're one in the same | PV Elektra & Logan X152
ᛖ Age du perso : 34 ans
ᚱ Pouvoirs/capacités : Combattante experte ; Maîtresse des arts martiaux, Capable de télépathie ainsi que de contrôler son flux sanguin ; Maîtrise parfaite de la douleur
ᛁ About me :
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NOT EVEN THE STARS ARE SAFE IN THE SKY

Re: We're one in the same | PV Elektra & Logan Dim 5 Jan - 19:29Outils de modération




WE'RE ONE IN THE SAME
Elektra & Logan

La chaire de son dos réchauffée par celle de son autre, la Mort Parfaite arrache à la vie quelques minces secondes afin de contempler ce tableau chaotique, peint à bout de lames, que dessinent leurs ennemis désormais à terre, gisant entre marres rougeâtres et débris de verre. Cet amas de corps sans souffle l’écœure, fait rejaillir en son for le souvenir de la première vie arrachée par sa propre folie destructrice. Ces hommes, pourtant, n'en sont pas. Au mieux ne sont-ils que des pions abattus par les forces de la Reine et de son Cavalier, de malheureuses victimes collatérales d'une symbiose ne connaissant pas le moindre équivalent en ce monde. Le vertige l'enserre pourtant, agrémenté par une douleur lancinante que ses maigres forces ne parviennent à étouffer, obligeant son corps réputé infatigable à se laisser choir aux bons soins d'une épaule salvatrice. Celle d'un homme, bien réel, se fardant dans ses atours séducteurs qu'il serait malpoli de refuser les désirs d'une femme. « Ton absence t'aurait permis d'apprendre les rudiments de la politesse ? Tu m'en vois conquise, Logan. »  Sourire franc. Sa tête tourne, mais la Fatalité n'a rien perdu de sa verve, se plaisant à déconstruire l'assurance de son allié tandis que ce dernier s'en vient enfoncer tour après tout, bouton d'appel de l'ascenseur et portes fermées. Impatient. Brutal. À mille lieux de l'image doucereuse des intellectuels et des séduisants, elle ne peut s'empêcher pour autant de sentir l'étirement de ses lippes se ranimer alors que sa main s'en vient prendre le soin de déposer la pancarte significative au crochet de la porte. Ne pas déranger. Imbécile. Croit-il vraiment que quiconque ayant en lui le désir de vivre se perdrait à suivre les traces de son sang sur le sol pour leur proposer le moindre service d'étage ? Cet hôtel est une scène de crime. Cette chambre pareille aux tentes apprêtées sans soins près des zones de guerre. Tout le confort du cadre désormais souillé par les effluves de la crainte, personne ne s'en viendrait plus nuire à leurs retrouvailles. Personne ne s'en viendrait à leur rencontre. La pancarte n'y changerait rien.

Dès lors, la nuit pour seule spectatrice, l'héritière du clan Natchios soupire, se délecte du poids de son corps sur les draps, de celle de sa tête contre l'oreiller. Délestée de toute obligation physique, elle n'a plus cure de l'Enfer traversé Elektra, ni même de celui à venir. Tout ira bien. En ces lieux, à ses côtés, la peur n'a pas sa place. Oui, tout ira bien, ou elle mourra ce soir auprès de la seule âme capable d'enflammer ses sens. L'idée germe alors et l'apaise, transformant le brouhaha orchestré par Logan autour d'elle en un écho lointain. Chaleureux et familier. « Depuis quand tu joues aux héroïnes ? Tu sais très bien qu’il n’aurait pas pu me blesser. »  Sa voix s'en vient la ramener à la réalité, fait se lever un sourcil étonné au visage de l'ndomptable. Jouer à l'héroïne ? C'est peut être bien la première fois qu'un tel terme lui est associé. Assassin. Meurtrière. Tueuse. Démone et jusqu'à « plaie au cul », bien des termes lui avaient été associés au cours de ses vies, mais celui d'héroïne n'y avait jamais trouvé place jusque lors, poussant alors la brune à rouvrir les yeux sur ce visage inquiet se démenant entre serviettes éponges et bouteilles d'alcool. Son regard le contemple. Le pénètre, grave et reconnaissant à la fois. Elle ne scille, ni ne tremble Elektra, alors que le tissu imbibé s'en vient se presser contre sa plaie. Après tout, les héroïnes ne montrent pas leurs faiblesses, elles ne savent qu'endurer, qu'affronter. « J’ai toujours cru que j’étais le plus idiot des deux. » Que se battre.


Tu n'es qu'un idiot, Logan.


« Rassures-toi, tu l'es et de loin. » glisse le souffle de la Fatalité, à la fois complice et mordante dans sa vulnérabilité, sa main se levant pour s'en venir effleurer sa joue avant que de retomber contre le matelas. Calme-toi, Logan. Un sourire, encore un, pour exprimer ce que ses pensées lui hurlent sans que ses mots ne puissent les former. Calme-toi. Rien ne peut nous défaire. Un regard, pour transformer l'inquiétude vivace en sérénité, mais ce dernier manque à son devoir. Déjà le mutant s'en retourne vers la salle de bain, va et vient avec fracas autour de la couche. Elle perd pied, l’Imperturbable, dont la respiration se saccade. Dont la peau perd peu à peu ses couleurs. Le froid s'en vient ronger son corps, commence par ses extrémités. La douleur est une torture, fait si mal qu'un instant, la brune croit la sentir disparaître. Un corps étranger vient se loger dans son corps ; elle n'en ressent rien. Chaque seconde, l'intensité de la morsure gagne comme sa conscience se perd. Où est-il ? Que fait-il ? « N’importe où. N’importe quoi. » La pression qu'exerce son autre sur ses doigts ne parvient plus à raviver la conscience. « Ça va aller. »  Elle n'entends pas. Elle n'entends plus. Du flou noirci s'en venant englober sa vision du monde alentour, déjà, s'en jaillissent des formes, abstraites. Colorées.  Un instant, celle qui tant de fois avait donné la mort, celle-la même qui l'avait vaincue croit l'apercevoir de nouveau et s'éprend à l'interpeller. Tu es là, vieille amie. Je savais que tu n'étais pas loin, que l'on se retrouverait bientôt. Tu n'es jamais loin après tout, bienveillante garce aux promesses incertaines. Compagne de toujours, viens et emmènes-moi avec toi, cette fois-ci pour de bon, moi qui ne devrait plus être là depuis bien longtemps. J'ai goûté à la saveur de l'existence, à celle des Hommes et celle-ci est écœurante, alors fais ce que tu aurais déjà dû faire depuis longtemps. Partons.

Partons loin.

Partons ensemble.

Partons, pour toujours.



Take me high and I'll sing that you make everything okay.

[...]

Sifflement aiguë. Coup de tonnerre. Comme foudroyé, le corps de la Fatalité se redresse, les poumons brûlés par un souffle aliéné. Elle hurle Elektra, mais n'entend rien de ses propres cris. Elle hurle. Déchire le silence inquiet de la nuit de sa voix agonisante, alors même qu'à son ventre, les marques létales du poison de la Main semblent s'estomper. Alors même que sa chaire, comme ramenée en arrière dans le temps se reforme pour ne plus rien laisser du trou béant que le grain hâlée d'une peau saine. Elle hurle pourtant, se débat et implose physiquement au point d'obliger son compagnon d'infortune à s'en venir la maintenir pour ne pas que leur lien se défasse. Pour ne pas provoquer de nouvelles blessures, tandis que l'homme tente à ramener en douceur l'exilée à sa terre. Elle se tord. Elle hurle. Cette souffrance-ci est bien plus terrible encore que celle du poison. Elle implorerai qu'on la tue si son cerveau n'était pas alors incapable de formuler la moindre pensée. Plus rien n'a de sens. Ni ce monde, ni son être. Tout n'est que douleur dans cet instant suspendu dans le temps, celui nécessaire à projeter la vieille amie loin du corps de sa plus terrible pupille, laquelle s'éveille, ses deux orbes noires plongées en un ailleurs où seuls se distinguent les traits du mutant à ses côtés.


We are one and the same,
and you take all of the pain away

[...]


Elle le voit. Elle vit. Des lueurs éclatantes entraperçues l'instant passé ne restent plus que la lumière tamisée de la chambre. Son cœur éclate en sa poitrine, bat à s'en rompre avant que de suivre un langoureux crescendo la ramenant, épuisée, à un calme bien réel. « Qu'est-ce que tu m'as fait ?» Le timbre de voix est méfiant, perdu d'incompréhension. L'esprit fébrile de l'expérience ressentie, la Mort Parfaite s'écarte un instant de la poigne du Howlett pour s'en venir contempler une blessure qui n'a plus d'existence que dans son souvenir. Le cerveau peine à comprendre, ne formule que de minces distinctions entre le tuyau toujours planté dans la veine du mutant, l'humidité rougeâtre se découlant de la partie défaite de son propre corps et son propre état. Arrachant vigoureusement l'aiguille du bras de son allié, la brune s'en vient porter son regard à sa peau cicatrisant en quelques instants. À la sienne, immaculée. À ce visage contrit posant sur elle un regard dont le sens lui échappe, un temps. Elle réalise. L'empoigne, ses bras s'en venant enserrer de toutes leurs maigres forces la nuque de celui qu'elle avait tant cherché. «Ne recommence jamais ça. Plus jamais. »



Save me if I become my demons.







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