Revenir en haut Aller en bas
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow

Jessica Drew
Spider-Woman
Jessica Drew
ᛗ Dossiers du SHIELD : 116
ᚫ Avatar : Inbar Lavi
ᚱ Crédits : PHILTATOS & Hemera & praimfaya (ava) ROGERS. (sign) Electre (icon) Jessie (aes)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Aisling Byrne ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : dispo (Samaël ; Carol ; Scott ; xx)
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 191024023526416485
ᛖ Age du perso : Presque la centaine, mais une trentaine d'années en apparence
ᛖ Métier(s) : Détective privée le jour, justicière la nuit
ᚾ Situation amoureuse : In love with an angel
ᛁ About me :

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess4 Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess2
DARK POISON
(live long, die longer)

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 90j4
Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jessael
SYMPATHY FOR THE DEVIL
(i wish you'd have shared your secrets with me.)


ᛏ Localisation : New York
Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Dim 28 Juil - 12:44Outils de modération


Morning breaks. So do bottles and bones.
Marrow & Jessica

« The only thing safe in the woods would be the trees. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Jessica avait finalement repris du service, ouvrant son agence de Détective Privé en plein cœur du Queens. C’était le seul moyen pour elle de repartir sur des bases relativement saines depuis le Grand Retour. Elle se retrouvait seule à présent, n’ayant pas de nouvelles de Lindsay, ni de personne d’autre à vrai dire. Mais cette solitude lui convient, elle n’est pas encore prête à rejoindre un quelconque groupe et devoir justifier les actes de Veranke durant son enlèvement. Selon elle, tout ce qui s’était passé avec Ultron par la suite n’avait pas suffi à son entourage pour oublier ce qu’elle n’avait pas fait. Elle s’efforçait de croire cela, un peu trop effrayée par la réalité, comme s’il était plus simple de s’avouer vaincue et de s’isoler que de faire face aux autres.

Elle avait une nouvelle enquête. Une femme qui expliquait avoir vu son fils disparu depuis longtemps entrer dans une bouche d’égouts. Elle avait précisé que ce n’était pas du tout dans le Queens, mais qu’elle ne savait pas vers qui se tourner. Son fils aurait disparu quelques années plus tôt, ne donnant pas plus d’explications que cela, et soudainement, elle l’aurait retrouvé, elle aurait vu ce jeune homme s’infiltrer dans les égouts, jeune homme qui aurait l’âge qu’aurait eu son fils s’il n’avait pas disparu. Jessica ne voulait pas briser les espoirs de la femme, mais généralement un enfant qui disparaît autant de temps a peu de chance d’avoir survécu. Elle avait malgré tout accepté de mener son enquête, et pas simplement pour l’argent, simplement parce que ça allait lui occuper l’esprit.

Elle se rendit dans le Bronx à l’adresse indiquée par sa cliente. Elle l’aurait apparemment vu rentrer dans une bouche d’égout située sur la 14ème rue du quartier du Bronx, au croisement de la 2ème avenue. L’idée ne l’enchantait pas vraiment, mais Jessica allait devoir s’infiltrer à son tour dans les égouts. Quelle horreur… Pour le coup, elle n’avait mis que des vêtements auxquels elle ne tenait pas pour ne pas regretter de les avoir abîmés ou surtout imprégnés de cette odeur nauséabonde. Les égouts ne sont pas vraiment connus pour être un endroit merveilleux et accueillant, la seule image qu’elle en a, c’est dans cette bande dessinée mettant en scène des tortues mutantes qui mangent de la pizza à longueur de journée, mais ça, encore, ça avait l’air fun. La réalité est toute autre, elle le sait. Elle a attendu que la nuit tombe pour se rendre sur les lieux, histoire de ne pas trop attirer l’attention sur elle. Un regard à gauche, un regard à droite, il n’y a personne visiblement.

« Où te caches-tu, Max ? »

Murmura-t-elle une fois la bouche d’égout ouverte. Max, c’est le prénom de l’enfant qu’elle est censée retrouver, même si elle se doute qu’il ne s’agira que d’un adolescent lui ressemblant fortement. Un adolescent de taille moyenne à la chevelure sombre ébouriffée, c’est assez courant. Aucun signe distinctif particulier, pas que la cliente ait notifié du moins, pourtant, il semblait à la femme araignée qu’elle cachait quelque chose, qu’elle avait omis de préciser quelque chose. Jessica avait insisté pour en savoir plus, mais rien à faire, elle ne cracha pas le morceau, assurant que ça n’apporterait rien à l’enquête.

Elle descendit par l’échelle et rien que là, elle se sentait indisposée par l’odeur ignoble des lieux. Elle qui est fortement sensible aux odeurs, se retrouve rapidement prise d’une migraine atroce. Elle savait qu’elle aurait dû refuser ou au moins trouver un médicament pour éviter cette partie désagréable. Ce n’est pas tant le côté mauvaise odeur, mais simplement le fait que l’odeur soit omniprésente et intense. Mettre un parfum puissant pour camoufler le tout n’aiderait en rien la jeune femme. Elle entama sa recherche en direction du Nord. A partir de là, elle n’avait aucune indication et ça lui prendrait sûrement des jours avant de trouver ne serait-ce qu’un indice. Ce Max ou cet adolescent lambda pourrait se trouver n’importe où voire même avoir quitté les égouts depuis un moment déjà. C’était perdu d’avance mais Jessica avait fait une promesse. Elle avança, l’air dégoûté par l’odeur et par l’eau sale dans laquelle elle devait avancer. Puis, elle aperçut une ombre passer.

« Max ??! »

Ce n’était peut-être pas lui, mais la personne semblait vouloir se cacher ou juste ne pas être vue, comme si dans l’histoire, c’était Jessica qui était la personne effrayante. Après tout, elle s’était introduite dans un territoire qui n’était pas le sien.

« Y a quelqu’un ??! »

Peu importe l’image qu’elle projetait extérieurement envers cette personne dont elle n’avait vu que l’ombre, elle n’était pas rassurée. Dans un endroit aussi confiné, elle ne se sent pas à son avantage mais c’est surtout cette migraine, elle l’empêche de voir correctement, ses yeux étant à moitié fermés à cause de la douleur. Pourvu que cette cliente ne lui ait pas tendu un piège…

(c) DΛNDELION


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sarah Cloverman
Marrow
Sarah Cloverman
ᛗ Dossiers du SHIELD : 87
ᚫ Avatar : Rachel McAdams
ᚱ Crédits : Carole71
ᛖ Disponibilité : Libre
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 7335d21cfda10ab26bcbcd1c11328de4
ᛖ Age du perso : 34 ans.
ᛏ Affiliation : Les Morlocks.
ᛖ Métier(s) : Matriarche des Morlocks
ᚱ Pouvoirs/capacités : Excroissances osseurses • Force • Agilité
ᚾ Situation amoureuse : Pansexuelle complexée, compliqué n'est-ce pas ?
ᛁ About me : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Lv1x
ᛏ Localisation : Sous vos pieds
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Lun 29 Juil - 22:59Outils de modération

Morning breaks. So do bottles and bones

▬ Max ??!

Jean-Luc écarquille les yeux, grands comme des soucoupes et se fige soudain. La partie de roi du silence vient de commencer. Il lève doucement les mains et emporte ses bruits avec lui. Silencieux les élan du palpitant quand un intrus pose ses sales pâtes sur nos échelles, pose le pied dans nos tunnels, pose les yeux sur notre entrée. Point de vase mais un bouquet de ratons qui courent, dérangés par le visiteur. Alors le mutant capture tous les bruits et plonge dans l'eau. Les remouds de l'eau se prive des onomatopées que je vous aurais volontiers imitées. Il court, il court, tombe et se relève trempé, et il crie, orientant le son droit devant lui. Sans écho. Sans résonance. Sans autre direction que la nôtre.

* * *

▬ Je te demande le... je le fixe, je suis sure qu'il a des sept... Il ricane bêtement mais c'est simplement pour me déconcentrer. Si je lui demande les sept et qu'il n'en a pas, cette fois je suis cuite. Avec les dix que j'ai taxés à Ursula, il va me dépouiller. Hm.... le sept !
▬ Marrow ! Marrow ! Mère inférieure dit que quelqu'un approche de la maison ! Une femme est descendue sur la 2ème, et Jean-Luc a pris peur et s'est sauvé quand elle l'a aperçu !

Ce qu'on apprécie particulièrement chez lui, c'est indéniablement son sang-froid. Je demande que les Morlocks soient vigilants, qu'on prévienne Mère Inférieure pour qu'elle demande aux rats d'aller voir les uns et les autres. Je pointe un index accusateur sur Irving en lui disant que je l'aurais eu. Il hausse des épaules et descends dans l'eau. Il fait un commentaire sur la température de l'eau... sérieusement, Irving ? Et pendant ce temps, je jette un coup d'oeil aux cartes qu'il avait. Merde aucun sept, quel chien !

Je grimpe sur le rebord qui me permet de garder les pieds au sec. Marre de devoir faire tremper des chaussures qui tiennent pas la route. Ursula se met à nous suivre, son visage bleu à nu. Sa peau, outre la texture comme caoutchouteuse qu'elle présente, paraît tout à fait normale. Mais personne n'ose trop croiser son regard. Ses yeux, magnifiques, renvoient à qui les croise tous ses futurs possibles à l'instant T. C'est troublant de voir tous ces avenirs qui sont encore possibles, et comme elle peut les choisir en quelques secondes, elle peut renvoyer des avenirs qui rendraient fou d'espoir n'importe qui... comme dépressif. La richesse, la paix, l'amour, que sais-je ou se voir se faire torturer et trucider de quarante sept façons différentes... Elle peut choisir mais elle ne peut pas l'empêcher, c'est comme ça.

On croise Jean-Luc qui part courageusement dans la direction opposée et attendons à un croisement pour jeter une oeillade vers le fond du tunnel. Toujours qu'une intruse. Les rats se trompent rarement. Maintenant que nous sommes sur place, ils se dispersent soudain. Je fais un signe de la main à Ursula pour qu'elle reste en retrait alors qu'Irving laisse simplement dépasser sa tête de l'eau. Il est presque complètement immergé, allongé sur le ventre, retenant un éternuement sauvage. Je fais quelques pas vers l'inconnue, quelques stratégies s'offrent à moi et les plus judicieuses sont sensées la faire fuir pour ne pas attirer l'attention sur nous. Je tâte mes poches, rien dedans. Je rabats mes cheveux sur mon visage, me dis qu'il faudra rester de face afin qu'elle ne puisse pas deviner la silhouette difforme... et tout devrait bien se passer.

▬ Max n'est plus là, que je réponds avec une sorte d'assurance hardie. Irving plonge délicatement la tête dans l'eau et Ursula s'accroupit sur le côté, observant la femme dans le noir. L'obscurité nous est maintenant familière, comme les odeurs d'ailleurs. On n'arrive plus à y faire autant attention qu'avant. Quant aux bruits, nous sommes plus d'une centaine. Nous sommes moins prudents qu'au début peut-être.

Je fais un pas dans sa direction et plonge les mains dans mes poches avant de refaire quelques pas dans sa direction. Irving s'est délesté de ses vêtements, j'aperçois un cul blanc dans la flotte. Tiens, le voilà qui se décide enfin à changer de forme. Adieu le cul blanc. J'ajoute pour l'intruse :
▬ Il est descendu, il a pris ce qu'il avait à prendre et il est reparti. Tu cherches quelque chose, chérie ?

Bon, j'ai opté pour l'option : petit trafic louche au bord des égouts. Dans le meilleur des cas, ce sera une copine jalouse ou une pote trop prévenante qui ne va pas tarder à s'en aller, dans le pire ce sera une flic qui serait à la recherche d'un de nos Max, et dans ce cas, faire croire qu'il n'a été que de passage peut permettre de l'orienter sur une mauvaise piste... ça y est, je la distingue un peu mieux. Elle poste en guise de masque une sorte de grimace discrète, sans doute les lieux qui l'incommodent. Je ne l'ai jamais vue avant. Elle patauge dans la flotte, ce qui me permet d'avoir un peu de hauteur sur elle. Est-ce que nous avons fabriqué des barrages de fortune pour bloquer certaines arrivées d'eau qui ont donc été condamnées officiellement ? Non, bien sûr que non...

Je l'observe sans trop de gêne et fais un geste comme pour lui demander implicitement de ne pas répondre, de ne pas l'ouvrir, simplement :
▬ Allez, file d'ici. C'est crade, tu pourrais choper un truc. Zou !
code by EXORDIUM. |


Jessica Drew
Spider-Woman
Jessica Drew
ᛗ Dossiers du SHIELD : 116
ᚫ Avatar : Inbar Lavi
ᚱ Crédits : PHILTATOS & Hemera & praimfaya (ava) ROGERS. (sign) Electre (icon) Jessie (aes)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Aisling Byrne ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : dispo (Samaël ; Carol ; Scott ; xx)
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 191024023526416485
ᛖ Age du perso : Presque la centaine, mais une trentaine d'années en apparence
ᛖ Métier(s) : Détective privée le jour, justicière la nuit
ᚾ Situation amoureuse : In love with an angel
ᛁ About me :

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess4 Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess2
DARK POISON
(live long, die longer)

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 90j4
Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jessael
SYMPATHY FOR THE DEVIL
(i wish you'd have shared your secrets with me.)


ᛏ Localisation : New York
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jeu 1 Aoû - 12:50Outils de modération


Morning breaks. So do bottles and bones.
Marrow & Jessica

« The only thing safe in the woods would be the trees. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Même si Jessica n’avait pas cette super sensibilité aux odeurs quelles qu’elles soient, elle n’est pas certaine qu’elle ferait des égouts sont endroit de prédilection à New York. C’est glauque, c’est humide, c’est sombre. Qui peut vivre ici-bas en dehors des rats et autres déchets ? En parlant de rats, ils sont au rendez-vous. Aucun d’entre eux n’attaque la jeune femme, mais ils sont là, ils grouillent et ils semblent courir dans une direction bien précise, affairés. Elle aurait pu se dire que suivre les rats la mènerait là où elle veut mais suivre un animal aussi sale ne fait pas partie des options qu’elle envisage. Elle crie le nom du garçon qu’elle recherche, priant chaque secondes pour que ce ne soit pas un piège que la mère désespérée lui a tendu. Des ennemis, Jessica en a quelques-uns et sûrement certains qu’elle ne connaît pas encore. Cette ombre en faisait peut-être partie, ou peut-être pas. Toujours est-il qu’il y avait bel et bien quelqu’un par ici.

Elle se mit à avancer doucement, toujours les pieds dans l’eau sale. Puis, trois silhouettes se distinguent dans la pénombre. Ce n’est pas très fair-play de venir à trois alors qu’elle vient seule, sans arme – du moins pas d’armes visibles. L’une des silhouettes se fond rapidement dans l’eau, comme s’il en avait fait son habitat naturel, la seconde s’accroupit et a l’air d’être plus ou moins féminine. Quant à la dernière, elle se tient debout et il s’agit d’une femme, puisque Jessica obtient finalement une réponse. Max n’est plus là. C’est tout ce qu’on lui dit. Elle aurait pu hausser les épaules et ce dire que c’était dommage, pour finalement faire demi-tour, mais non. Cette femme semblait connaître Max, alors elle serait sûrement d’une grande aide pour aider Jessica à le retrouver. La femme, celle qui semble être le leader parmi les trois, s’avance vers la femme araignée. Elle ajoute qu’il est descendu prendre ce qu’il avait à prendre avant de remonter.

Elle veut lui poser une nouvelle question, mais l’inconnue ne semble pas de cet avis. A vrai dire, elle envoie clairement chier Jessica, lui faisant comprendre qu’elle n’est pas la bienvenue. Et ça, malheureusement, avec la femme araignée, ça provoque tout l’effet inverse. Une personne sensée serait sûrement partie en courant afin d’éviter les problèmes, mais pour Jessica, ça ne fait qu’attiser sa curiosité. Qu’est-ce qu’ils cachent ? Que savent-ils au sujet de Max ? Plutôt que de partir, elle avance d’un pas à son tour, histoire de bien montrer qu’elle ne se laisse pas impressionner aussi facilement.

« Il est passé y a combien de temps ? »

Qu’il soit passé brièvement est une chose, mais Jessica voudrait savoir s’il s’agit bien du Max qu’elle recherche, si tout coïncide avec les dires de sa cliente. Elle aperçoit un peu plus distinctement la femme qui lui fait face, les mains dans les poches. Contrairement à Jessica, elle ne semble pas incommodée par les odeurs des égouts. Après tout, tout le monde n’est pas égal face aux odeurs, c’est la vie. Seulement, sa façon d’y être habituée laisse croire qu’elle pourrait passer du temps ici bien plus que la moyenne. Même les plus grands trafiquants de drogues ou autres choses illégales ne s’amuseraient à camper dans les égouts.

« Je ne partirai pas sans savoir où est Max et ce que vous savez sur lui. »

Jessica pourrait bien attraper quelque chose dans les égouts, elle n’est pas certaine que ça lui fasse le moindre effet, son métabolisme étant tel que tout ce qui est poison et toxine ne l’atteint pas. Elle tombe parfois malade, mais son corps se remet toujours très vite. Ça ne vaut pas le coup, selon elle, d’être descendue jusque-là et de mettre à nu son visage si c’est pour rentrer avec une information qui n’en est pas une. Un jeune homme qui s’appelle Max et qui descend dans les égouts pour y remonter rapidement, ça pourrait correspondre à tout un tas de profil.

« Qu’est-ce que vous faites par ici, au juste ? Trafic de drogue ? Trafic d’enfants, peut-être ? Je me demande combien on me donnerait pour une information de cet acabit. »

Une petite menace gentillette n’a jamais fait de mal, mais au moins elles sont quittes. Les égouts appartiennent à la municipalité New Yorkaise alors Jessica n’y est pas moins la bienvenue que ces trois inconnus, même si elle semble moins apprécier l’environnement qu’eux. Elle ne perd pas de vue les deux silhouettes entourant la jeune femme, elle n’est jamais trop prudente, surtout avec quelqu’un qui semble aussi à l’aise dans l’eau que Jessica dans son lit.

« Allez, je suis certaine que vous avez l’information que je recherche, en échange, j’aurai peut-être quelque chose qui pourrait vous intéresser. »

Un échange de bons procédés, rien de tel.

(c) DΛNDELION
Sarah Cloverman
Marrow
Sarah Cloverman
ᛗ Dossiers du SHIELD : 87
ᚫ Avatar : Rachel McAdams
ᚱ Crédits : Carole71
ᛖ Disponibilité : Libre
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 7335d21cfda10ab26bcbcd1c11328de4
ᛖ Age du perso : 34 ans.
ᛏ Affiliation : Les Morlocks.
ᛖ Métier(s) : Matriarche des Morlocks
ᚱ Pouvoirs/capacités : Excroissances osseurses • Force • Agilité
ᚾ Situation amoureuse : Pansexuelle complexée, compliqué n'est-ce pas ?
ᛁ About me : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Lv1x
ᛏ Localisation : Sous vos pieds
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Ven 2 Aoû - 23:59Outils de modération

Morning breaks. So do bottles and bones

▬ Il est passé y a combien de temps ?

Madame aime les questions et ça tombe bien, je n'ai pas envie d'y répondre. Je fais un nouveau pas dans sa direction, assez proche désormais pour goûter son petit minois du regard. Je jette une oeillade sur mon poignet et les montres qui s'y trouvent, faisant mine de réfléchir. Plus pour le jeu que pour gagner un peu de temps avec elle, peut-être pour arriver à bout de sa patience aussi...

Je la considère, essaie de voir un peu si elle a quelque chose dans les mains, une plaque à la ceinture, un poids dans un blister... Mais ne semble indiquer qu'elle soit venue pour une petite partie de chasse en tout cas. En tout cas, elle semble perdre patience parce qu'elle nous lance soudain, comme une sorte d'avertissement :
▬ Je ne partirai pas sans savoir où est Max et ce que vous savez sur lui.

Vas-y, reste princesse. Moi j'ai le temps, mais toi tu n'as pas l'air particulièrement à l'aise chez nous. L'entrée n'est pas à ton goût. Je passe la langue contre ma lèvre inférieure puis viens pour ainsi dire à se rencontre. D'ici, si je tendais le bras, je pourrais presque toucher ses cheveux.

Bon, que je réfléchisse, quel est le con qui s'est laissé suivre par cette petite copine gênante et qui décide de planter sa tente dans le coin ? Je mets désormais les mains dans mon dos. Où je pourrai attraper ce que je veux tranquillement. Avec un air faussement courtois, je lui souffle qu'elle n'est pas en position d'exiger quoi que ce soit. C'est bête, je n'aime pas qu'on me force la main. Je refuse qu'on veuille me faire plier à une décision, avant même de savoir de quoi il peut bien s'agir. C'est une question d'orgueil m'a-t-on dit. Moi je vis très bien avec. Ça ne me rend pas moins prudente, quelque peu plus... caractérielle.

▬ Qu’est-ce que vous faites par ici, au juste ? Trafic de drogue ? Trafic d’enfants, peut-être ?

J'esquisse un sourire. Trafic de drogue, ça pourrait. On a déjà aperçus pas mal de camés descendre, sans s'aventurer bien loin, pour acheter, vendre et consommer. D'ailleurs, Irving a dû user de sa capacité de métamorphe pour lancer cette légende urbaine de crocodile dans les égouts, c'était il y a... trois ans ; il a dû jouer ce jeu ridicule pour qu'ils arrêtent de venir nous polluer avec leurs saloperies. Bande de petits dégueulasses.

▬ Je me demande combien on me donnerait pour une information de cet acabit. Allez, je suis certaine que vous avez l’information que je recherche, en échange, j’aurai peut-être quelque chose qui pourrait vous intéresser.

Je sens que je me crispe. Irving a passé sa robe d'écailles pendant qu'Ursula attend patiemment en arrière. Je renifle bruyamment et crache aux pieds de la demoiselle.

▬ Alors écoute-moi bien princesse des îles, je vais le dire simplement. Il y a deux choses que je possède et que tu souhaites.

Pour joindre le geste à la parole, je tends le pouce. Agitant ma main dans les airs, je commente pendant que nous allons compter ensemble, la demoiselle et moi-même.
▬ Tout d'abord, ta précieuse information. Des Max, Maxence, Maxime, Maxou, Maxtefairefoutre, j'en connais plein et ils sont tous grands, et ils ne cherchent de problèmes à personne. Alors tu devrais rentrer chez toi, prendre une bonne douche et se satisfaire de cette bonne nouvelle. Je pense pas que tes flics veuillent patauger dans la chiasse de New-York pendant plusieurs jours à la recherche de ton... trafic d'enfants imaginaire.

Je tends cette fois l'index, seconde chose qu'elle veut sans doute, même si elle n'a pas encore mis les mots dessus :
▬ Et t'as envie de rentrer chez toi sur tes deux jambes, princesse. Alors ne viens pas ici me menacer. Et puis... une grande fifille comme toi qui court après les enfants... est-ce que c'est pas ça qui devrait me sembler franchement un peu limite ?

J'inspire profondément, contourne la demoiselle. Les deux doigts ainsi tendus, ils miment une arme que je n'ai pas, mais que je pointe dans sa direction. Je marche tranquillement autour d'elle, pour me placer entre elle et son point de départ. Finalement, comme si cette conversation n'avait même pas eu lieu, je tends soudain la main dans sa direction et lui demande sans agressivité :
▬ Tiens, tant que tu es là, t'as pas vingt balles ?


code by EXORDIUM. |


Jessica Drew
Spider-Woman
Jessica Drew
ᛗ Dossiers du SHIELD : 116
ᚫ Avatar : Inbar Lavi
ᚱ Crédits : PHILTATOS & Hemera & praimfaya (ava) ROGERS. (sign) Electre (icon) Jessie (aes)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Aisling Byrne ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : dispo (Samaël ; Carol ; Scott ; xx)
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 191024023526416485
ᛖ Age du perso : Presque la centaine, mais une trentaine d'années en apparence
ᛖ Métier(s) : Détective privée le jour, justicière la nuit
ᚾ Situation amoureuse : In love with an angel
ᛁ About me :

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess4 Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess2
DARK POISON
(live long, die longer)

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 90j4
Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jessael
SYMPATHY FOR THE DEVIL
(i wish you'd have shared your secrets with me.)


ᛏ Localisation : New York
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Lun 5 Aoû - 22:14Outils de modération


Morning breaks. So do bottles and bones.
Marrow & Jessica

« The only thing safe in the woods would be the trees. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette femme ne dit rien qui vaille à Jessica. Elle a une allure particulière, même dans l’ombre, elle peut le discerner. Il en faut plus pour effrayer l’araignée, mais ça ne va pas faciliter les choses. En même temps, si Max était là à attendre sagement, sa mère ne serait pas venue lui demander d’enquêter. Elle essaye d’en savoir plus sur elle, même si elle n’est peut-être qu’une perte de temps. Après tout, toute information peut être bonne pour un cas ou un autre. Jessica ne néglige rien et elle espère faire parler cette femme qui n’a pas l’air commode. Elle lui fait comprendre que malgré ses menaces, elle ne compte pas se laisser impressionner. Il en faut bien plus, ce n’est pas un petit gang sous-terrain qui va signer son arrêt de mort, pas après être revenue à la vie.

Elle crache aux pieds de Jessica. Classe. Elle n’a pas l’air d’avoir apprécié les sous-entendus de Jessica, bien, un peu susceptible il faut croire. Elle croise les bras pour savoir ce qu’elle prétend avoir que la femme araignée souhaite. A part Max ? Elle n’a pas besoin de grand-chose. Voilà déjà une nouvelle intéressante. Celle qui prétendait avoir vu Max passer par là avoua finalement que des Max elle en connaissait en pagaille. Rien ne lui garantit que l’un d’eux n’est pas le Max de sa cliente, mais rien ne lui garantit non plus que ce soit le cas. Ça ne l’avance pas beaucoup, tout compte fait. Jessica laisse échapper un petit rire lorsque son interlocutrice lui suggère de rentrer chez elle. C’est mal connaître la personne qu’elle a en face d’elle. Elle dément ensuite le trafic d’enfant, doutant que la police ne vienne mettre les pieds par ici. S’il est imaginaire, en effet, ils ne risquent pas de se bouger, mais un trafic d’enfant fait suffisamment de vague pour qu’ils osent venir se salir. Combien de temps a-t-elle passé par ici pour douter de cela ? Elle menace finalement Jessica avant de venir se placer entre elle et la sortie, lui demandant, sorti de nulle part, si elle n’a pas de l’argent.

« C’est difficile de te suivre. Je pensais que tu avais vu Max passer et maintenant tu ne sais pas duquel je parle ? Étrange… »

Jouer la carte de la fille naïve ? Ça marche parfois, mais dans la plupart des cas, ça montre à la personne qu’elle est ridicule. C’est l’impression qu’elle donne aux yeux de la femme araignée. Elle n’a pas l’air d’être inoffensive, mais elle est dans l’exagération ce qui rend la situation ridicule. Jessica ne comprendra jamais ces personnes qui cherchent le conflit pour un oui ou pour un non. Menacer pour menacer, attaquer pour attaquer. Y’a-t-il un plaisir à faire cela ? La curiosité est un vilain défaut. Jessica sait se défendre, chose que cette femme ignore mais pour autant, elle ne relève pas la remarque de l’inconnue quant au fait de rentrer sur deux jambes ou non. En revanche, Jessica se doute que la jeune femme a plus d’un tour dans son sac, auquel cas, elle ne prendrait pas une telle position de force. Elle reste donc sur ses gardes malgré tout, prête à intervenir s’il le faut.

« Désolée, je n’ai pas l’habitude d’avoir de l’argent sur moi quand je visite les égouts. Si tu me dis qu’il y a un super resto dans le coin, je serai un peu déçue de ne pas avoir pris un petit billet, par contre. »

Non, vraiment, Jessica a du mal à suivre où elle veut en venir à changer de sujet constamment, à se braquer parce qu’une inconnue s’approche d’elle. Si elle n’avait rien à se reprocher ou à cacher, elle ne réagirait pas ainsi. Il faut croire que les personnes mal intentionnées se promènent dans le coin plus souvent que l’on pourrait l’imaginer. Le regarde de la jeune femme se porte discrètement sur les deux acolytes de celle qui prend la parole depuis tout à l’heure. Elle ne les perd pas de vue car elle connaît bien ces façons d’agir et de prendre en traitre les personnes seules et visiblement démunies. Jessica a beau savoir se battre, à une contre trois, la tâche ne sera pas aussi aisée qu’elle le souhaiterait, si elle devait en venir jusque-là.

« Bon, je vais répéter, du coup, de manière assez simple. Je suis juste venue chercher Max. La réponse la plus simple aurait été de dire que tu ne l’as pas vu et je serais partie, vu que ma présence a l’air de t’importuner. »

Elle n’aurait pas cherché plus loin, pas dans un premier temps. Là, elle n’a clairement rien à obtenir de cette inconnue, mais un peu trop fière, Jessica n’est pas du genre à partir après qu’on le lui ait demandé ainsi. Ce serait satisfaire ses envies et Jessica n’a pas trop envie. Bornée ? Juste un peu. Elle tente le tout pour le tout, une dernière fois.

« Le Max que je cherche a disparu il y a quelques années de cela et sa mère jure l’avoir vu rentrer dans les égouts il y a quelques jours. »

Elle joue la carte de l’honnêteté, ayant toujours espoir que son interlocutrice se décide à être coopérative.

« C’est la seule raison pour laquelle je suis descendue par ici. Ce que vous cachez, même si je dois avouer que je me demande ce que ça peut être, au fond, je n’en ai rien à faire. »

Elle ne compte que très peu sur le changement de comportement de cette femme de l’ombre, mais qui ne tente rien n’a rien.

(c) DΛNDELION
Sarah Cloverman
Marrow
Sarah Cloverman
ᛗ Dossiers du SHIELD : 87
ᚫ Avatar : Rachel McAdams
ᚱ Crédits : Carole71
ᛖ Disponibilité : Libre
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 7335d21cfda10ab26bcbcd1c11328de4
ᛖ Age du perso : 34 ans.
ᛏ Affiliation : Les Morlocks.
ᛖ Métier(s) : Matriarche des Morlocks
ᚱ Pouvoirs/capacités : Excroissances osseurses • Force • Agilité
ᚾ Situation amoureuse : Pansexuelle complexée, compliqué n'est-ce pas ?
ᛁ About me : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Lv1x
ᛏ Localisation : Sous vos pieds
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jeu 8 Aoû - 22:46Outils de modération

Morning breaks. So do bottles and bones

J'aurais dû, j'aurais dû lui tendre un os dans une oreille, et pousser jusqu'à ce qu'elle se mette à vomir tout le sang qu'elle pouvait. Et quand je la regarde, rester droite dans ses bottes, je me dis que l'option n'est toujours pas exclue. Pourquoi est-elle descendue, pourquoi avoir progressé après avoir vu qu'il ne se passait rien ? Pourquoi est-ce qu'elle veut absolument rester là, à jouer aux idiots avec moi, alors que je pourrais continuer à me faire plumer par Irving qui ne va sans doute pas tarder à se déplacer, il aime assez nager sous cette forme-ci.

▬ C’est difficile de te suivre. Je pensais que tu avais vu Max passer et maintenant tu ne sais pas duquel je parle ? Étrange…

J'écarte les bras, comme en signe d'aveu après avoir sorti un vilain petit mensonge. Un sourire vient se loger sur mes lèvres et je me penche sensiblement dans sa direction. Elle ne porte pas de parfum, il n'y a pas de crème sous son nez qui peut la préserver un peu des émanations des lieux, mais elle ne porte pas non-plus une tenue qui laisserait croire qu'elle a débarqué à l'improviste.

▬ Max... dis-je, comme songeuse. Sa ceinture ne semble pas lestée d'un côté, vu de plus prêt, ce qui me laisse bien croire qu'elle ne porte pas de taser ni d'arme à feu. Je peux survivre à une balle, à moins qu'elle ne me fasse exploser la carafe. Je peux supporter une décharge de taser à mon avis. J'ai eu la chance de ne pas avoir le plaisir de tester ce genre d'engins jusqu'à maintenant. Je dirais même que j'ai eu plutôt de chance, globalement.

Finalement, j'essaie d'user un peu plus sa patience, lui demande de l'argent. Simplement un petit jeu, je crois qu'il n'y a plus rien à se dire. Irving s'éloigne sensiblement pendant qu'Ursula se redresse dans son coin. Je les vois, d'où je suis.

▬ Désolée, je n’ai pas l’habitude d’avoir de l’argent sur moi quand je visite les égouts. Si tu me dis qu’il y a un super resto dans le coin, je serai un peu déçue de ne pas avoir pris un petit billet, par contre.

J'esquisse un sourire, appréciant la réplique. Qui me confirme bien qu'elle n'est pas venue ici par hasard. Qu'est-ce qu'elle veut à Max, exactement ? Quoi qu'il ait fait, nous ne remettrons jamais l'un des nôtres à une forme d'autorité qu'on ne reconnaît pas. C'est à nous d'instaurer et de faire respecter nos propres lois sur les nôtres.

L'inconnue jette un œil vers Irving et Ursula, je suis son regard assez assez d'attention pour la voir :
▬ Bon, je vais répéter, du coup, de manière assez simple. Je suis juste venue chercher Max. La réponse la plus simple aurait été de dire que tu ne l’as pas vu et je serais partie, vu que ma présence a l’air de t’importuner.

Je hausse des épaules, pensant le contraire. En fait, je n'imagine pas quiconque venir ici par hasard. Soit c'est pour se cacher, pour se dissimuler des regards indiscrets, ou pour chercher quelque chose à l'inverse... Elle ne serait pas venue si elle n'avait pas une piste. Et puis, elle serait remontée, elle aurait fait chou blanc et quoi, elle aurait attendu que quelqu'un entre ou sorte ? Je dois leur dire de ne pas passer par là pendant une paire de semaines...

Son « je suis venue chercher Max » me rend plus méfiante, il me rend mauvaise. Tu n'es venue chercher personne. Je serre le poing, une furieuse envie de lui mettre dans sa trogne de princesse. D'une main distraite, je rabats mes cheveux en arrière. Je laisse quelques excroissances creuser la chair et la peau, davantage sur ma tempe, puis sous ma pommette gauche. Tu n'es venue chercher personne.

▬ Le Max que je cherche a disparu il y a quelques années de cela et sa mère jure l’avoir vu rentrer dans les égouts il y a quelques jours.

Je fais un petit signe de la main en direction de mes deux compagnons pour qu'ils restent en arrière. Je croise les bras sur ma poitrine, j'imagine que c'est maintenant que le jeu se termine.

▬ C’est la seule raison pour laquelle je suis descendue par ici. Ce que vous cachez, même si je dois avouer que je me demande ce que ça peut être, au fond, je n’en ai rien à faire.
▬ Alors soyons clairs, je ne retiens personne dans le coin. Je te l'ai dit, les Max que je connais ne veulent de mal à personne.

Je lève les yeux au « ciel » puis regarde vers le fond du boyau humide avant de me retourner vers elle, décidant de tâter le terrain, voir si elle peut entendre qu'elle n'obtiendra pas gain de cause.
▬ Tu peux rassurer sa mère, et dire qu'il va bien. Mais elle ne le retrouvera jamais pour la simple et bonne raison qu'il ne veut pas être retrouvé. Plus personne ne lui veut de mal maintenant, dis à cette bonne femme qu'il est en sécurité. Je décide de tendre brutalement la main pour empoigner sa veste, à la recherche d'un insigne. Se faisant, je lâche un :
▬ T'es flic ?
code by EXORDIUM. |


Jessica Drew
Spider-Woman
Jessica Drew
ᛗ Dossiers du SHIELD : 116
ᚫ Avatar : Inbar Lavi
ᚱ Crédits : PHILTATOS & Hemera & praimfaya (ava) ROGERS. (sign) Electre (icon) Jessie (aes)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Aisling Byrne ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : dispo (Samaël ; Carol ; Scott ; xx)
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 191024023526416485
ᛖ Age du perso : Presque la centaine, mais une trentaine d'années en apparence
ᛖ Métier(s) : Détective privée le jour, justicière la nuit
ᚾ Situation amoureuse : In love with an angel
ᛁ About me :

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess4 Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess2
DARK POISON
(live long, die longer)

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 90j4
Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jessael
SYMPATHY FOR THE DEVIL
(i wish you'd have shared your secrets with me.)


ᛏ Localisation : New York
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Mar 13 Aoû - 23:57Outils de modération


Morning breaks. So do bottles and bones.
Marrow & Jessica

« The only thing safe in the woods would be the trees. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle préfère finalement jouer la carte de la sincérité. A quoi bon mentir ou cacher la vérité, alors que ce qu’elle veut est tout simple. Certes la tournure que la conversation prend n’est pas de bon augure, mais Jessica n’a rien à perdre. Elle ne se sent pas particulièrement en position de force, et ce notamment à cause de l’odeur nauséabonde qui émane des égouts et qui ne semble pas indisposer son interlocutrice. Après tout, si elle vit par ici, c’est qu’elle n’a pas trop de souci avec l’odeur infecte des lieux. Vivre ou non, il ne faut pas s’attarder longtemps sur le personnage pour comprendre que ces lieux ont de l’importance pour elle.

Après avoir joué la carte de la franchise, Jessica ne bronche pas, prête à tout moment à se défendre ou à attaquer si ça devient nécessaire. L’avantage de ses pouvoirs, c’est qu’elle peut avoir l’air inoffensive en ne portant pas d’arme sur elle, mais ça, ça ne marche qu’une fois avec les ennemis qu’elle peut avoir. Les fois suivantes, quand il y en a, ils s’arrangent toujours pour contrecarrer ses pouvoirs. Rares sont les ennemis fairplay que Jessica a affronté par le passé, notamment cette chère Fée Morgane qui a été à l’origine de la perte de pouvoirs de la femme araignée. Là, au moins, cette inconnue dont le nom n’a pas été évoqué ne sait absolument rien sur celle qui vient de pénétrer dans son antre à ses risques et périls.

Elle finit par dire quelque chose, comme quoi elle ne retient personne par ici mais ça n’a jamais été ce que Jessica sous-entendait. A vrai dire, elle n’a même pas sous entendu que cette femme était la cause de la disparition de ce Max. Elle voulait simplement savoir s’il y avait éventuellement un Max disparu depuis quelques années qui serait venu se réfugier par ici et qui serait possiblement recherché par sa mère. Un fils qui fugue et qui reste dans les environs, même si c’est sous terre, ne se détache pas totalement de sa mère. Il a forcément été la voir en secret, il en a forcément parlé à quelqu’un. Si l’on considère que le jeune homme aperçu par la cliente est bien Max. Puis elle sort encore une fois son petit charabia, son bluff, un coup elle connaît Max, un coup elle ne sait pas duquel il s’agit.

« Donc maintenant… Tu sais de quel Max je parle ? »

Elle voulait simplement s’en assurer. A vrai dire, elle ne savait pas trop dire si cette femme de l’ombre était finalement sincère ou si elle bluffait. De toute manière, il faut avouer que depuis le départ Jessica n’avait pas trop espoir de retrouver ce Max et elle ne savait pas non plus ce que sa mère espérait. Quelle que soit la réponse à ses questions, son fils était majeur à présent et il était capable de décider ou non de rester seul, et sur ce point, l’inconnue avait raison.

« Je n’ai pas promis à la mère de Max de le ramener chez lui en lui tenant la main. Il est assez grand pour décider de son destin. Je lui ai juste promis d’aller vérifier si c’était effectivement lui qu’elle avait vu il y a quelques jours. »

Elle s’apprêtait à insister en demandant si elle était certaine qu’il s’agissait bien de celui qu’elle recherchait, puis réalise finalement quelque chose.

« Après tout, si tu me dis qu’il va bien, je suppose que c’est suffisant et que sa mère ne cherchera pas plus loin. »

Elle afficha un sourire timide, un sourire compatissant à l’égard de cette mère qui avait perdu un fils depuis des années et qui devrait se faire à l’idée qu’elle ne le reverrait jamais. La théorie de Jessica c’était qu’il était décédé depuis longtemps, mais lui dire qu’il allait bien lui redonnerait peut-être espoir.

« Je ne suis pas flic, non. Rien à voir avec eux. J’te le dis depuis le début, je ne suis pas là pour les problèmes. »

Mais bel et bien parée à se défendre s’il en est question.

« Je suppose que maintenant que j’ai obtenu ma réponse, tu vas te faire une joie de me raccompagner à la sortie ? Ce n’est pas que l’odeur est désagréable, mais je suis quelque peu incommodée. »

Pourtant, alors que le dénouement semble être sur la bonne voir pour ne pas attirer d’ennuis, Jessica constate que les deux acolytes de la femme de l’ombre ne semblent pas en avoir fini.

« Ecoute, je t’ai dit, je ne suis pas là pour semer le trouble, tu peux dire à tes deux potes de rester en retrait ? Je partirai si tu me garantis qu’on ne va pas me planter un couteau dans le dos. »

Elle ne cache pas sa méfiance, il faut dire qu’au vue de l’accueil, elle peut bien se permettre de l’afficher clairement. Elle préfère donner le sentiment d’être effrayée et peu confiante que d’être sûre d’elle. Cacher ses atouts, c’est la base pour apprivoiser un ennemi, même si elle préférerait que cette femme des égouts n’en devienne pas une.

« J’ai ta parole ? »

Alors que je m’approche d’un pas pour tendre ma main à la femme pour conclure un arrangement, j’aperçois alors une difformité dans le dos de celle-ci. Une bosse ? Non, c’est autre chose. Par pur réflexe, je fais un pas en arrière.

« Wow, ça doit pas être très agréable ce… ce que t’as dans le dos. »

Si madame est susceptible, tous les efforts de Jessica tomberont littéralement à l’eau.

(c) DΛNDELION
Sarah Cloverman
Marrow
Sarah Cloverman
ᛗ Dossiers du SHIELD : 87
ᚫ Avatar : Rachel McAdams
ᚱ Crédits : Carole71
ᛖ Disponibilité : Libre
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 7335d21cfda10ab26bcbcd1c11328de4
ᛖ Age du perso : 34 ans.
ᛏ Affiliation : Les Morlocks.
ᛖ Métier(s) : Matriarche des Morlocks
ᚱ Pouvoirs/capacités : Excroissances osseurses • Force • Agilité
ᚾ Situation amoureuse : Pansexuelle complexée, compliqué n'est-ce pas ?
ᛁ About me : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Lv1x
ᛏ Localisation : Sous vos pieds
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jeu 15 Aoû - 17:22Outils de modération

Morning breaks. So do bottles and bones

▬ Je n’ai pas promis à la mère de Max de le ramener chez lui en lui tenant la main. Il est assez grand pour décider de son destin. Je lui ai juste promis d’aller vérifier si c’était effectivement lui qu’elle avait vu il y a quelques jours.

Par principe, je ne fais confiance aux personnes que je ne connais pas. D'ailleurs, j'estime qu'à un moment donné, chacun oeuvre pour son propre camp alors sa parole n'a que peu de valeur à mes yeux. Peut-être est-elle même sincère mais je n'ai jamais appris à lire la sincerité dans le regard de mes interlocuteurs. Je n'ai pas cette patience, et je n'aurais de toutes façons pas eu assez de discipline pour un tel enseignement. D'aussi loin que je me souvienne, les étrangers étaient des menaces. Mon père, lorsque nous remontions, se comportait toujours comme si nous étions recherchés et comme si une ombre gigantesque comptait nous arracher à la liberté. Alors que notre sécurité a toujours dépendu que notre absence d'existence réelle.

Nous avons été amenés à ramasser des gamins, des gamines, qui s'étaient enfuis mais la plupart du temps, la famille ne cherche pas à les retrouver. Ils acceptent qu'ils soient partis, ou ils doivent ressentir une sorte de... soulagement, comme si l'arme qu'on avait posé contre leur tempe était enfin orientée sur quelqu'un d'autre. Ils fuient après un accident, après une victime, après un trop-plein de cris, de peurs, de menaces... ou simplement parce qu'ils ne se jugent pas à leur place. Je leur demande toujours de me parler des leurs et notre Max le plus jeune a préféré s'éloigner de ses soeurs pour ne pas prendre le risque de les blesser. Je n'ai jamais cherché à les réconcilier avec leur famille. D'abord parce que ce n'est pas mon rôle, et ensuite parce qu'ils sont plus en sécurité avec leurs semblables.

▬ Après tout, si tu me dis qu’il va bien, je suppose que c’est suffisant et que sa mère ne cherchera pas plus loin.

Je fronce les sourcils en l'observant. Espérons parce que si sa mère envoie cette inconnue ici, qui sait s'il n'y en aura pas d'autres. Il faudrait que cette femme-ci, qui ne semble pas particulièrement intéressée par notre communauté ni par la... le retour de Max, mente. Qu'elle écrase cette piste des égouts. Après tout, ça ne peut être qu'un lieu de passage. Le réseau est grand. Le réseau est à l'abri des regards indiscrets. Il aurait pu descendre à peine deux secondes, pour n'importe quelle raison. Je hoche de la tête pour acquiescer, ayant vraiment envie de croire qu'elle va s'arrêter là.

Je n'ai pas à coeur de blesser quiconque, je n'ai pas comme mission de tuer des humains en veux-tu en voici en voilà, je n'ai aucun intérêt à ce que la princesse ne rentre pas chez elle. Je ne pense pas que les mutants soient capables d'éradiquer la menace qui nous guette alors je ne veux pas secouer un nid de guèpes pour ce soir...

En revanche, je n'ai aucune compassion pour l'instinct maternel de la mère de Max. Il va bien, il est parti, ça se termine là. Qu'elle pleure autant qu'elle veut, qu'elle cherche des raisons, peu m'importe. J'ai d'autres chats à fouetter pour ma part. Je tire rapidement sur la veste de l'inconnue qui me répond juste qu'elle n'est pas de la police et je n'insiste pas, alors qu'elle répète ne pas vouloir de problèmes. Je suis marmonne sans la regarder dans les yeux que c'est une bonne chose. Pour elle comme pour nous.

▬ Je suppose que maintenant que j’ai obtenu ma réponse, tu vas te faire une joie de me raccompagner à la sortie ? Ce n’est pas que l’odeur est désagréable, mais je suis quelque peu incommodée.
▬ Oui, de toutes façons je vais aussi rentrer chez moi...

Allons, je ne compte pas repartir d'où je viens. Mais je ne veux pas imposer à Irving et Ursula de sortir à l'air libre également sans leur avoir demandé leur avis. Qu'ils restent là. Les rats préviendront Mère intérieure s'il doit m'arriver quelque chose. Ils ne bougent pas, attendant peut-être que nous soyons nous-mêmes partis pour s'éloigner. Et je ne peux pas leur en vouloir, évidemment. Ursula fait un pas dans notre direction.

▬ Ecoute, je t’ai dit, je ne suis pas là pour semer le trouble, tu peux dire à tes deux potes de rester en retrait ? Je partirai si tu me garantis qu’on ne va pas me planter un couteau dans le dos.
▬ Non non, personne ne va t'attaquer...
▬ J’ai ta parole ?

Je regarde la main qu'elle me tend avant de se reculer et je fais un geste d'agacement dans la direction des deux Morlocks, pensant que ce sont leurs gesticulations qui effraient l'étrangère. Surtout qu'en reculant, elle fait un pas dans la mauvaise direction. Ils s'éloignent quelque peu quand soudain, l'évidence de son mouvement est souligné par sa remarque :
▬ Wow, ça doit pas être très agréable ce… ce que t’as dans le dos.

Je hausse des épaules et me penche pour extraire l'os qui me traversait la pommette. Je garde la tête baissée le temps que la plaie s'arrête de saigner et je passe les mains contre mon visage pour essayer d'effacer les traces du 'délit'. Finalement, je relève le visage vers elle, profitant de l'obscurité pour espérer qu'elle ne se sera pas arrêtée aux détails de mon apparence. Je jette l'air de rien le petit os dans l'eau crasseuse puis lui réponds naturellement, sans être véritablement vexée :
▬ Ce qu'il y a dans mon dos, c'est moi. Et puis parlant d'odeurs, tu dégages aussi quelque chose de pas très... agréable non-plus.

Je l'ai remarqué en m'approchant sans parvenir à mettre véritablement des mots dessus. Je ne sais pas trop ce que c'est. Ce n'est pas son odeur, c'est... Je n'en sais rien, mais je fais mine de me diriger vers le point d'entrée de l'inconnue en espérant qu'elle me suive. Après, je n'aurai qu'à aller dans la direction opposée en faisant mine je repars d'où je viens... Je la devance de quelques mètres puis me retourne, pour lui faire face pendant que je marche à reculons.
▬ Allez, sois honnête. Qu'est-ce que tu vas dire à celle qui t'a envoyée ?

Je pourrai lui dire que si 'maman' ne laisse pas tomber, je sais où elle vit – si elle n'a pas changé d'adresse depuis le départ de Max, mais j'imagine que les gens ayant perdu un enfant restent toujours au même endroit, au cas où il reviendrait. Moi-même, parfois, j'ai espéré que 'maman Marrow', comme je l'avais appelée quand j'étais gamine, retrouve le chemin de la maison. Tiens d'ailleurs, ça me fait penser qu'elle n'a pas eu droit à sa petite poignée de main, est-ce que ça va la rendre méfiante ? Boarf, l'issue de notre échange devrait la rassurer...

code by EXORDIUM. |


Jessica Drew
Spider-Woman
Jessica Drew
ᛗ Dossiers du SHIELD : 116
ᚫ Avatar : Inbar Lavi
ᚱ Crédits : PHILTATOS & Hemera & praimfaya (ava) ROGERS. (sign) Electre (icon) Jessie (aes)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Aisling Byrne ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : dispo (Samaël ; Carol ; Scott ; xx)
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 191024023526416485
ᛖ Age du perso : Presque la centaine, mais une trentaine d'années en apparence
ᛖ Métier(s) : Détective privée le jour, justicière la nuit
ᚾ Situation amoureuse : In love with an angel
ᛁ About me :

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess4 Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess2
DARK POISON
(live long, die longer)

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 90j4
Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jessael
SYMPATHY FOR THE DEVIL
(i wish you'd have shared your secrets with me.)


ᛏ Localisation : New York
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Mer 21 Aoû - 22:29Outils de modération


Morning breaks. So do bottles and bones.
Marrow & Jessica

« The only thing safe in the woods would be the trees. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Jessica tente de se débarrasser de cette atmosphère pesante. La méfiance ne lui convient plus et elle tente la carte de la sincérité. Dire la vérité est souvent quelque chose d’étonnement compliqué. Pourtant, les choses seraient plus simples si tout le monde se contentait de la vérité plutôt que d’accumuler mensonge sur mensonge. Certains aiment se justifier en disant qu’ils ne mentent pas mais qu’ils améliorent la vérité pour le bien de tous. C’est juste une formule pour soulager son esprit. Depuis quelques années, Jessica s’efforce de dire constamment la vérité même lorsqu’elle est blessante. Elle a bien trop souffert des mensonges qui ont entouré son enfance et sa jeunesse. Cacher ses pouvoirs, ne pas accepter ce qu’elle était mais surtout penser que ses parents étaient des personnes biens, tout cela l’a blessée.

Elle sait pertinemment qu’elle n’a qu’une chance sur deux d’éviter le conflit avec cette femme. Elle ne semble pas commode et cherche un peu les problèmes, alors Jessica reste sur ses gardes. La vérité est souvent source de problèmes parce qu’elle peut-être blessante ou simplement ne pas convenir à celui qui l’entend. Evidemment, le fait que la femme araignée se range du côté de cette inconnue après avoir débarqué ici et avoir joué la provocation des premiers échanges, ça peut surprendre, ça pourrait presque laisser croire qu’elle cache quelque chose. Ce n’est pourtant pas le cas. Plus Jessica en rajoute, plus elle appréhende concernant la réponse de son interlocutrice. Elle qui semblait pressée de la renvoyer d’où elle venait, rien ne garantissait à la jeune femme qu’elle la laisserait finalement partir comme ça. Elle n’est pas totalement sereine, elle serait stupide de l’être. Pourtant, elle répond positivement et sans le moindre air de défi.

Si la plus loquace semble devenir un peu moins menaçante, ce n’est pas le cas de l’autre femme. Elle cherche à s’assurer de sa sécurité. Non pas qu’elle ne soit pas capable de se défendre, mais s’assurer que personne ne tentera rien contre elle lui semble indispensable avant de faire un pas dans la direction opposée. Un coup venu de derrière est si vite arrivé, surtout dans un endroit aussi sombre, humide et puant. Sans le savoir, Jessica a peut-être vu quelque chose qu’elle n’aurait pas dû voir. Quoi ? Elle l’ignore. Peut-être n’est-ce pas le cas, mais tout est possible, il faut tout envisager. Elle lui garantit que personne ne lui fera de mal et les deux acolytes se reculent finalement, ce qui permet à la femme araignée de faire un pas en avant. C’est là qu’elle remarqua la chose dans le dos de cette femme. Jusque-là, elle n’avait pas vu grand-chose, juste une silhouette probablement féminine sans particularité aucune. La remarque de Jessica sort sans qu’elle ne réfléchisse, elle ne dit pas cela avec méchanceté, juste par surprise. Ce n’est pas tous les jours que l’on croise le chemin d’une personne avec une sorte d’excroissance dans le dos. Elle ne remarque qu’après coup que ce qu’elle dit n’est pas forcément appréciable. Les différences ne devraient pas être soulignées, surtout dans une telle situation. Cette femme est probablement une mutante et Jessica est bien placée pour savoir quel genre de vie elle peut bien mener. Elle l’observe en train d’enlever ce qui s’apparente à un os qui sort de sa pommette, cachant son air de dégoût, le tout mêlé à cette odeur qui indispose, ça n’aide pas à la femme araignée à se sentir dans son élément. La mutante répond que ce qu’il y a dans son dos, c’est elle. Jessica esquisse un léger sourire en coin, puis à la remarque de cette femme, croise les bras.

« Cette odeur pas agréable, comme tu dis, c’est moi. Je fais souvent cet effet-là, avec les femmes. »

Des phéromones qui écœurent les femmes et qui, au contraire, séduisent les hommes. Nombreux sont ceux qui sont tombés dans les bras de l’araignée à cause de cela, créant chez elle un manque de confiance en elle et de gros doutes sur son réel pouvoir de séduction. La mutante prend les devants et commence à se diriger vers la sortie, Jessica la suit sans broncher. Elle a passé suffisamment de temps par ici, il est temps de partir et de faire son rapport. Alors qu’elles marchent toutes les deux dans la direction d’où provient Jessica, l’autre femme se retourne pour questionner la femme araignée sur ce qu’elle compte dire à la mère de Max.

« Je suis honnête depuis le début. Je dirai à cette femme que ce n’était pas son enfant, ce qui devrait la dissuader de continuer de chercher. C’était sa seule piste, et sans piste valable, elle se fera peut-être une idée. »

A vrai dire, Jessica ne comptait même pas demander d’argent à cette femme, après tout, dès le départ elle aurait dû refuser, sachant que c’était peine perdue. Jessica n’est pas dans le besoin à ce point. Elle n’aime pas annoncer de mauvaises nouvelles.

« En tout cas, je ne pense pas remettre les pieds ici de ci-tôt. J’en ai pas l’air comme ça, mais plus ça va, moins je supporte ces effluves. Ça ne t’indispose pas, toi ? Comment tu fais ? »

Elle lui pose la question comme si elles étaient à présent amies. Jessica a toujours appris à brosser un chat dans le sens du poil. Tenter de sympathiser, de dire des choses sans méfiance, sans agressivité, c’est un moyen pour elle de se rassurer jusqu’à ce qu’elle quitte les lieux. Le silence serait bien trop pesant pour elle. Finalement, elles arrivent au bout, jusqu’à l’échelle que la jeune femme a emprunté quelque temps plus tôt.

« Avec tout ça, j’en ai oublié de me présenter. Moi c’est Jess. »

Déformation professionnelle, mais elle tient absolument à mettre un nom sur le visage de celle qu’elle a rencontré dans les égouts. Par la même occasion, ça crée souvent un lien lorsque c’est demandé de cette manière, même si elle ignore tout de cette femme, elle préfère l’avoir à la bonne, qui sait, ce n’est peut-être pas une mauvaise personne et avoir un contact qui semble accommodé aux égouts, ce n’est pas négligeable.

(c) DΛNDELION
Sarah Cloverman
Marrow
Sarah Cloverman
ᛗ Dossiers du SHIELD : 87
ᚫ Avatar : Rachel McAdams
ᚱ Crédits : Carole71
ᛖ Disponibilité : Libre
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 7335d21cfda10ab26bcbcd1c11328de4
ᛖ Age du perso : 34 ans.
ᛏ Affiliation : Les Morlocks.
ᛖ Métier(s) : Matriarche des Morlocks
ᚱ Pouvoirs/capacités : Excroissances osseurses • Force • Agilité
ᚾ Situation amoureuse : Pansexuelle complexée, compliqué n'est-ce pas ?
ᛁ About me : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Lv1x
ᛏ Localisation : Sous vos pieds
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Dim 29 Sep - 21:41Outils de modération

Morning breaks. So do bottles and bones

▬ Ce qu'il y a dans mon dos, c'est moi. Et puis parlant d'odeurs, tu dégages aussi quelque chose de pas très... agréable non-plus.

Je hausse des épaules, et elle répond à ce sujet :
▬ Cette odeur pas agréable, comme tu dis, c’est moi. Je fais souvent cet effet-là, avec les femmes.

Même si ça a le mérite de piquer ma curiosité, je rebondis pas tout de suite dessus. J'ai pas envie d'utiliser ça pour lui lancer une pique, ce n'est pas le genre de la maison. Et j'ai quand même envie d'en savoir plus... Je fronce les sourcils, en essayant de distinguer un indice apparent sur la nature de la poupée descendue chez nous, enfin à l'entrée de la maison... Alors, l'air de rien, ne constatant aucune trace ou particularité physique qui me mettrait sur la voix, je lance comme si j'attendais pas vraiment la réponse :
▬ Ah oui, qu'avec les femmes ?

Pourquoi les femmes ? J'en sais rien... Je passe devant, ne craignant pas de me faire attaquer par derrière par celle qui voulait que je lui donne ma parole. Elle paraît correcte, pas à chercher les ennuis, juste ses réponses. C'est juste que les réponses, je ne peux pas toutes les lui donner. Peut-être que je suis quand même trop sur la défensive. Ça m'a causé des problèmes, et ça se produira encore dans le futur. Je devrais le savoir, je devrais apprendre.

Je passe une main distraite sur ma tempe, l'ongle racle l'os comme on se frotterait la peau, un mouvement pour essayer de m'apaiser un peu, pour essayer de la croire. Et finalement, je lui demande. Pour Max. Pour cette mère qui cherche, qui attend, qui espère. En vain. Elle perd son temps, elle doit faire le deuil du gamin qu'elle connaissait. Ils l'ont fait, les autres, pas vrai ? C'est moi la mère de ce gamin, la cheffe de famille. Quand ils partent poursuivre d'autres causes, ça me fend le cœur. Quand ils partent et se dressent contre nous, ça me rend furieuse. Ils sont tous à moi... en quelques sortes... Je ricane, entendant la poupée parler de son honnêteté. Pourquoi serait-elle plus honnête avec moi qu'avec l'humaine larmoyante ?

Je décide d'enfoncer un peu plus une porte ouverte et m'arrête pour me tourner vers elle. Je cherche son regard. Quand les gens fixent leurs interlocuteurs avec trop d'intensité, c'est qu'ils veulent faire croire qu'ils disent la vérité paraît-il. J'ai toujours trouvé ça particulièrement con. Mes lèvres se tordent en une moue songeuse puis je lui confie :
▬ Je peux t'assurer que c'est vraiment la meilleure solution. Je pourrais même te le promettre...

J'esquisse un sourire amusé :
▬ … si ma parole avait quelque valeur auprès de toi.

Je ne donne pas ma parole à la légère, mais elle ne le sait pas. Pour elle, je ne suis personne, je ne suis rien, une chose cachée dans le noir. Elle n'a pas à me croire. Et si elle ne se retourne pas pour vérifier que personne ne fond sur elle dans le noir, peut-être n'est-ce qu'un peu d'inconscience ?

▬ En tout cas, je ne pense pas remettre les pieds ici de ci-tôt. J’en ai pas l’air comme ça, mais plus ça va, moins je supporte ces effluves. Ça ne t’indispose pas, toi ? Comment tu fais ?

Je lève le nez, à vrai dire, j'ai toujours vécu là, je me rends bien sûr compte que l'air est plus chargé qu'à l'extérieur mais ce n'est pas que les égoûts puent tellement... c'est l'air libre qui est plus agréable. J'esquisse un sourire et hausse des épaules avant de lui répondre que j'ai peut-être un odorat de merde. C'est sans doute devenu vrai avec les années, en plus. C'est pas un sens très développé chez moi... J'enfonce mes mains dans mes poches, lui lançant une oeillade en coin. J'arrive pas trop à la cerner, je n'aime pas ça...

▬ Avec tout ça, j’en ai oublié de me présenter. Moi c’est Jess.
▬ Jess comment ? balancé comme ça, n'est pas Madonna qui veut. Je penche la tête sur le côté et pose une main sur l'un des barreaux vers la liberté, vers la sécurité. Comme une interdiction sans mots en quelque sorte. Quant à moi, Sarah ou Marrow, ça a toujours été du pareil au même pour moi. Je n'ai pas de réputation qui me précède chez les gens de là-haut, chez ceux qui ne me connaissent pas. Je n'ai pas de réputation, je n'ai pas d'épée de Damocles qui se balade au-dessus de mon identité. Après tout, je n'ai même pas de nom.

Finalement j'attrape sa main dans la mienne et lui annonce franchement :
▬ Sarah, moi c'est Sarah.

Je relâche sa main et la devance pour remonter. Une oeillade autour de nous m'indique que la voie est libre et je lui propose même un coup de main pour s'extirper de la gueule citadine qui nous recrache. Aussitôt est-elle sortie que je remets la plaque à sa place et je regarde autour de moi, sans trop savoir où aller maintenant... Je risque de tourner un peu en rond dans le coin avant de descendre à nouveau.

Mes doigts passent contre ma nuque et je profite d'être dehors pour essayer de voir la poupée un peu mieux. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres alors que je termine mon inspection sans trop de discrétion.
▬ Allez, rentre chez toi maintenant, ''Jess''...

code by EXORDIUM. |


Jessica Drew
Spider-Woman
Jessica Drew
ᛗ Dossiers du SHIELD : 116
ᚫ Avatar : Inbar Lavi
ᚱ Crédits : PHILTATOS & Hemera & praimfaya (ava) ROGERS. (sign) Electre (icon) Jessie (aes)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Aisling Byrne ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : dispo (Samaël ; Carol ; Scott ; xx)
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 191024023526416485
ᛖ Age du perso : Presque la centaine, mais une trentaine d'années en apparence
ᛖ Métier(s) : Détective privée le jour, justicière la nuit
ᚾ Situation amoureuse : In love with an angel
ᛁ About me :

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess4 Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Crop-jess2
DARK POISON
(live long, die longer)

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 90j4
Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jessael
SYMPATHY FOR THE DEVIL
(i wish you'd have shared your secrets with me.)


ᛏ Localisation : New York
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Jeu 3 Oct - 11:53Outils de modération


Morning breaks. So do bottles and bones.
Marrow & Jessica

« The only thing safe in the woods would be the trees. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Jessica évoque ses phéromones sans en dire trop. Elles sont toutes les deux différentes à leur manière. Pourtant, Jess ne peut s’empêcher d’imaginer ce qu’aurait été sa vie si elle avait eu la mutation de la jeune femme qui est face à elle. Elle a eu du mal à accepter ce qu’elle est alors que rien n’est visible physiquement, alors avec quelque chose d’aussi visible, elle n’est pas sûr qu’elle aurait été assez forte pour supporter. Le fait que l’odeur qui émane de Jessica ne mette mal à l’aise que les femmes semble éveiller des questions chez la mutante, mais Jessica n’en rajoute pas. Elle ne veut pas trop en dire sur elle. Elle ne se méfie plus autant, mais elle n’est pas non plus en totale confiance. Elle est venue sans son masque, elle ne voudrait pas que son identité soit rendue publique à cause de cette enquête qui n’aura de toute manière pas d’issue positive pour la mère.

Les deux femmes se dirigent vers la sortie, Jessica commence à en avoir marre d’être là, elle ne se sent pas du tout dans son élément et elle n’a plus rien à trouver de toute manière. Les choses sont claires, Jessica ne reviendra pas mettre son nez par ici, il n’y a visiblement rien d’intéressant de toute manière – ou pas pour son enquête du moins. Dès le départ, elle était tentée de refuser l’enquête que lui avait confiée cette femme, elle aurait dû. L’enfant a clairement fugué et après tout ce temps, il est adulte, et s’il voulait revoir sa mère, il le ferait de lui-même. La mutante insiste sur le fait que c’est la meilleure solution, puis elle dit qu’elle aurait pu en faire la promesse mais semble douter que sa parole ait une quelconque influence sur l’araignée. Pourtant, elle a réussi à la convaincre. Ce n’est pas tant sa parole, le fait que ce soit elle qui lui ait dit, mais simplement parce que ça faisait écho à ce que Jessica pensait au fond d’elle. C’est un cas désespéré.

La brune fait comprendre qu’elle ne compte pas rester plus longtemps quoi qu’il en soit. Elle fait aussi comprendre que l’odeur qui émane des lieux commence à vraiment l’indisposer même si elle ne le montre pas. Est-ce intelligent d’avouer une faiblesse ? Sûrement pas, mais Jessica essaye de ne pas voir une potentielle ennemie en cette femme, elle ne sait pas trop pourquoi, mais elle se sent étroitement lié à son destin, se reconnaissant dans sa personne, ayant l’impression de se voir quelques années plus tôt. La mutante dit qu’elle doit sûrement avoir un odorat de merde pour ne pas être indisposée par toutes ces odeurs, pourtant, elle a bien senti les phéromones qui émanent du corps de Jessica. Si elle parvient généralement à les contrôler, dans un endroit comme celui-ci où elle n’est pas totalement sûre d’elle, c’est plus fort qu’elle, elle ne peut pas tout contenir.

L’araignée finit par se présenter, histoire d’être clean avant de partir. C’est toujours mieux de donner un prénom que de se faire appeler « toi » ou « l’autre ». Visiblement, le diminutif de l’héroïne ne suffit pas pour la mutante, mais pour autant, Jessica ne va pas céder.

« Juste Jess, je ne vois pas en quoi mon nom de famille te serait utile. »

Elle finit par serrer la main de l’araignée, et donne son prénom. Sarah, un prénom si commun que c’est comme si elle avait prétendu s’appeler Jane Doe, mais c’est suffisant. Un prénom est toujours plus agréable pour interpeller quelqu’un. Elle doute de la revoir un jour, mais cette ville est plus petite qu’elle n’y paraît. Si c’est une mutante, il se pourrait que leurs chemins viennent à se croiser de nouveaux. Après tout, Jessica est proche des X-Men, elle pourrait très bien se renseigner à son sujet, histoire d’être certaine que Sarah ne l’a pas bernée concernant Max. Les deux femmes finissent par sortir de la bouche d’égout. Jessica n’attendait que ça et accepte même l’aide de Sarah lorsqu’il s’agit de sortir de cet endroit sordide. Elle se met à inspirer une bonne bouffée d’air frais et pollué – il faut pas se leurrer, on ne peut pas dire que New York possède l’air le plus agréable sur cette planète, mais pour elle, c’est déjà mieux que les égouts.

« Bon sang, ce que ça fait du bien que de revenir sur la terre ferme. »

Dit-elle comme si elle venait de nouveau d’être libérée de l’emprise des skrulls, c’est presque similaire. Elle sent alors un regard posé sur elle, le genre de regard assez lourd. Sarah la scrute plus précisément, maintenant qu’elles sont à la lumière d’un réverbère. Jessica fronce les sourcils, elle a l’impression d’être un bout de viande que l’on admire avant de le manger, mais elle n’en tient pas rigueur. Sarah lui dit alors de rentrer chez elle.

« J’ai encore des choses à faire ce soir. On se recroisera, Sarah, j’en ai le pressentiment. »

L’intonation de Jessica n’est pas vraiment enjouée, mais elle sait qu’elle n’en a pas fini avec elle. Maintenant qu’elle est sur la terre ferme, dans son élément, elle se sent plus confiante. En bas, elle ne faisait pas la maline et a tout fait pour que la situation ne dégénère pas. Maintenant elle sait que l’une de ses faiblesses dans cette ville, ce sont les égouts. Plus jamais. Elle tourne alors le dos à Sarah et se dirige vers la suite de ses occupations.

(c) DΛNDELION
Sarah Cloverman
Marrow
Sarah Cloverman
ᛗ Dossiers du SHIELD : 87
ᚫ Avatar : Rachel McAdams
ᚱ Crédits : Carole71
ᛖ Disponibilité : Libre
ᛚ Identity Card : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 7335d21cfda10ab26bcbcd1c11328de4
ᛖ Age du perso : 34 ans.
ᛏ Affiliation : Les Morlocks.
ᛖ Métier(s) : Matriarche des Morlocks
ᚱ Pouvoirs/capacités : Excroissances osseurses • Force • Agilité
ᚾ Situation amoureuse : Pansexuelle complexée, compliqué n'est-ce pas ?
ᛁ About me : Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Lv1x
ᛏ Localisation : Sous vos pieds
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Sam 12 Oct - 10:35Outils de modération

Morning breaks. So do bottles and bones

▬ Juste Jess, je ne vois pas en quoi mon nom de famille te serait utile.

Je hausse des épaules, l'envie au bout des lèvres, l'envie de lui dire que ce serait pour la retrouver mais je ne suis pas bonne au jeu des recherches même avec un nom et un prénom. Je ne suis pas à l'aise avec « le système » comme on pourrait dire. L'avantage est de ne pas en faire partie, l'inconvénient est de ne pas en comprendre ni les subtilités les plus utiles ni même les rouages les plus grossiers... À vrai dire, son nom de famille est, il est exact, inutile sauf pour soulager un élan de curiosité mais je préfère laisser tomber. Je ne vais pas le lui faire cracher avec ses dents de toutes façons...

Une poignée de main et l'extérieur. L'extérieur est hostile, il est dangereux. Il est pour nous comme un labyrinthe où tous les murs se ressemblent même si nous avons appris à nous y repérer avec les années. À l'inverse, les boyaux ont tous leur petit particularité qui rend la navigation aisée. Elle inspire une longue gorgée d'oxygène.

Quand je lève les yeux au ciel, je me rends moi écrasée par les immeubles autour de nous. Seule la perspective de se rapprocher un jour du ciel me rassure. Mais l'environnement ainsi ouvert et ainsi oppressant cependant me met mal à l'aise. Nous sommes broyés. Je le suis. J'observe l'autre femme quand elle, étonnamment, se sent soudain libérée, comme si on venait de la sortir de sa boîte. Comment peut-on se sentir bien dans pareil environnement ?

Alors que je recommande à « Jess » de rentrer chez elle, elle rétorque qu'elle a encore à faire à l'extérieur. J'enfonce mes mains dans mes poches, fait craquer une articulation et réponds, sans animosité toutefois ▬ ça se précise, quand même ▬ à son encontre :
▬ Ptêtre bien...

Elle me tourne le dos, je me fais la remarque qu'il serait si facile de... Non non, quand même. La violence gratuite n'a jamais rien apporté de bon et même si je ne suis pas la mieux placée pour juger les gens au feeling, comme ça, dès la première rencontre ; j'aime quand même croire qu'on ne se reverra pas elle et moi parce qu'elle voudra foutre la merde en bas. J'esquisse un sourire en coin... un trafic d'enfants, et puis quoi encore ?

J'attends qu'elle quitte mon champ de vision puis relève la plaque d'égout avant d'y retourner. Je « ferme la porte » si on peut dire. Une fois presque en bas, je saute sur mes jambes. Trois paires d'yeux m'interrogent :
▬ Dis Irving, d'où t'étais, t'as trouvé qu'elle sentait bon ?

Il écarquille les yeux et bredouille une réponse incompréhensible. Je souris et pose ma main sur son avant-bras pour lui signifier que ce n'est pas une question piège. Il hausse des épaules puis mentionne avec un sourire en coin qu'il était trop loin pour sentir si elle avait du parfum ou pas... Bon tant pis, on le saura une autre fois...

code by EXORDIUM. |



Merci pour cette rencontre odorante avec Jess Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow 3922706826
Contenu sponsorisé
Re: Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow Outils de modération

Morning breaks. So do bottles and bones. __ Marrow
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Marrow • Tas d'os

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel Eternity :: New York City et alentours :: Bronx :: Egouts-
Sauter vers: