Revenir en haut Aller en bas
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez

Absence and death are the same ☽ Elektra

Aisling Byrne
Independents
Aisling Byrne
ᛗ Dossiers du SHIELD : 157
ᚫ Avatar : Holland Roden
ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik)
ᛚ Identity Card : Absence and death are the same ☽ Elektra 190907031807202559
ᛖ Age du perso : 32 ans
ᛏ Affiliation : Aucune
ᛖ Métier(s) : Archéologue
ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants).
ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile
ᛁ About me :

Absence and death are the same ☽ Elektra Crop-pete Absence and death are the same ☽ Elektra Mini_19090712175533617 Absence and death are the same ☽ Elektra Crop-ais
VISION
(i don't remember which secrets are mine and which aren't)

Absence and death are the same ☽ Elektra 90j4
Absence and death are the same ☽ Elektra AmusedLiquidAkitainu-small
LOST SOUL
(i need someone to enlight my path.)


ᛏ Localisation : Brooklyn
Absence and death are the same ☽ Elektra Jeu 3 Oct - 14:19Outils de modération


Absence and death are the same
Elektra & Aisling

« Only that in death there is no suffering. »
J’ai peur de rentrer à la maison. Ça doit bien faire un mois, maintenant, que je suis partie de chez moi. J’ai perdu toutes mes habitudes et j’y ai laissé tout un tas de souvenirs qui ne sont pas forcément les meilleurs. Je n’ai pas cessé de travailler pendant tout ce temps, mais j’étais complètement déconnectée de la réalité, plongée dans mes recherches sur les modes de vie incas. Puis il y a eu Peter puis Billy, qui m’ont permis de remettre un pied dans ma vie et de ne pas me perdre. J’ai peur qu’en rentrant chez moi, tout recommence. Peter va reprendre ses habitudes de Spider-Man, Billy va suivre ces enseignements pour apprendre à gérer ses pouvoirs et moi je vais sûrement retourner à l’université pour finaliser mon dossier. Je vais me retrouver seule dans cet appartement bien trop grand pour moi toute seule, à me morfondre devant mes séries les soirs de pluie, à hésiter à envoyer un message à ma petite araignée préférée, de peur de le déranger dans ses occupations. Ça va me faire tout drôle, tout va prendre une autre tournure.

Peter m’a raccompagnée sur le sol américain en Quinjet, mais après cela, j’ai décidé de rentrer seule. Il fallait que je reprenne mes marques sans lui. Je sais qu’il ne m’arrivera rien étant donné que j’ai accepté de remettre ce bracelet qui me permet de le contacter si j’ai le moindre problème ou qui lui permet de me localiser si je viens une nouvelle fois à disparaître trop longtemps. Et en sachant que je suis en sécurité de cette manière, j’ai besoin de faire le chemin seul. Le métro, le bus, ça ne m’avait pas manqué. Je suis bien loin des montagnes péruviennes où je pouvais respirer sans me soucier de particules nocives pour mon organisme. De plus en plus je me dis que je ne suis peut-être plus faite pour la vie citadine. Heureusement que mon boulot me permet de régulièrement bouger à travers le monde, dans des endroits plus reculés les uns que les autres. Je crois que la petite fashion victime et amoureuse de Starbucks que je suis aurait quand même du mal à s’acclimater à un autre style de vie. Pourtant, j’y songe.

La ville semble à la fois s’être remise des destructions suite à l’invasion des créatures démoniaques, et en même temps, tout semble si chaotique. Tout le monde se comporte étrangement et ça n’a rien de rassurant. J’ai hâte de rentrer chez moi et de m’enfermer. Les autres me font peur. Il y a des personnes au-devant des fast-foods qui s’empiffrent jusqu’à ce qu’ils explosent, d’autres personnes qui font des choses… peu recommandables en public. C’est comme s’il n’y avait plus de limite, plus de règle. Dans le bus, une vieille femme vient demander à une adolescente si elle peut s’asseoir car elle est fatiguée. L’adolescente se tourne vers elle, et très rapidement, le ton monte. C’est un peu comme quand Peter s’est énervé contre moi, c’est démesuré. L’adolescente se lève et s’en prend à la vieille femme, méchamment et gratuitement, justifiant ses actes par ce ras-le-bol des conventions sociales. J’arrive à mon arrêt, j’aurais aimé intervenir, mais d’autres personnes se mêlent à cette altercation et je crois que ce n’est vraiment pas le moment de chercher les problèmes.

Je me retrouve devant la porte de mon appartement de Brooklyn. Ca me rappelle tout un tas de choses, notamment ce soir-là avec Billy, quand il est venu en pleur m’annoncer qu’il avait des pouvoirs qui s’étaient manifestés. Cette soirée-là était étrange, surtout lorsque nous avons cherché à fuir des fous-furieux et que sans s’en rendre compte, il a fait voler mon vélo. J’ai eu l’impression d’être dans le film de Spielberg, mais depuis ce jour, tout semble bien plus normal. Je n’avais pas l’habitude d’être entourée de personnes dotées de pouvoirs surnaturels, des personnes autres que moi en tout cas, maintenant, il y a aussi Peter, et puis toutes ces personnes avec qui j’étais lors de l’attaque à Asgard. Je veux dire, j’ai quand même pu voler à dos de Pégase, j’ai parfois l’impression que ce n’était qu’un cauchemar, mais un cauchemar partagé avec d’autres personnes.  Je me décide finalement à ne pas rester plantée là et je m’approche de la porte, cherchant mes clés dans mes affaires si nombreuses. Les trois quarts de mes vêtements emportés, je ne les ai même pas utilisés, bien trop fatiguée et paresseuse. J’insère la clé dans la serrure et finalement, je me retrouve chez moi. Je vais pouvoir passer la journée à ne rien faire, à essayer de dormir sans faire de mauvais rêve et à prendre soin de moi. Un mois au Pérou et mes cheveux ne ressemblent plus à rien. Je ferme la porte derrière moi, silencieusement, je n’ai personne qui m’attend, pas même un animal de compagnie. Je lâche mes affaires dans l’entrée et je constate que quelque chose n’est pas normal. Où sont mes photos ? Mes affaires que j’ai laissées derrière moi ne sont plus là.

« Il y a quelqu’un ??! »

Ce n’est pas possible, je m’absente seulement un mois et il semblerait que quelqu’un se soit introduit chez moi. Je suis stupide de croire que la personne est encore là si elle m’a volé mes affaires, mais le plus étrange est qu’elle ait refermé la porte à clé en partant. Je me dirige vers le salon d’un pas décidé et là, je vois cette femme qui se tient debout à l’air peu commode.

« Qui… qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrée chez moi ??! Je vous le demanderai qu’une seule fois, partez maintenant sinon j’appelle du renfort. »

La police, très certainement, je ne voudrais pas inquiéter Peter pour quelque chose qui n’en vaut peut-être pas la peine. Je me dirige vers la cuisine, attrapant un couteau pour le brandir vers la personne qui se trouve là et qui ne semble pas avoir envie de partir de sitôt.

« Je sais m’en servir, et je n’hésiterai pas à le faire ! »

Ce n’est pas vrai, mais elle ne le sait pas, n’est-ce pas ? Et puis, j’étais plutôt bonne archère lorsque j’étais sur Asgard, peut-être qu’avec un peu de chance, je saurai viser si besoin est.

(c) DΛNDELION
Elektra Natchios
Perfect Death
Elektra Natchios
ᛗ Dossiers du SHIELD : 25
ᚫ Avatar : ÉLODIE YUNG
ᚱ Crédits : ALOYSIA
ᛖ Disponibilité : FREE
ᛚ Identity Card : Absence and death are the same ☽ Elektra X152
ᛖ Age du perso : 34 ans
ᚱ Pouvoirs/capacités : Combattante experte ; Maîtresse des arts martiaux, Capable de télépathie ainsi que de contrôler son flux sanguin ; Maîtrise parfaite de la douleur
ᛁ About me :
Absence and death are the same ☽ Elektra Tumblr_pj0w2ezoJC1y14ijho2_r1_500
Absence and death are the same ☽ Elektra Tumblr_onv0s4suNy1tu2gwvo3_1280
NOT EVEN THE STARS ARE SAFE IN THE SKY

Re: Absence and death are the same ☽ Elektra Ven 4 Oct - 4:19Outils de modération




ABSENCE & DEATH

ARE THE SAME
Elektra & Aisling

“N’est-ce pas déroutant, chère soeur ?
Pour tout ce que tu as à nouveau perdu, tu as gagné cette fois quelque chose ; Mais ce quelque chose, je ne te le rendrai pas.”



Perdue dans les méandres d’un piteux appartement de Brooklyn, son regard virevoltant d’un écran d’ordinateur au carnet qu’elle remplissait avec frénésie, celle qui avait été autrefois la lame aiguisée de la Main laissa échapper un soupir d’une profonde lassitude. D’aussi loin que remontait sa mémoire, son monde n’avait jamais tourné bien rond. Il se fondait aujourd’hui en une oeuvre Kandinskienne d’une abstraction sans fondements, et cela avait commencé dès son retour à New-York. Foutue ville. Foutues hirondelles s’en revenant toujours au nid. Y aurait-il un jour une place pour elle dans cette ville qui ne serait pas affectée par un chaos sans nom ? De cela, Elektra aurait pu certifié à l’instant que non. Il y avait après tout en ces lieux quelque chose d’inexplicable, de gangréné. Quelque chose de malsain à laquelle son existence toute entière semblait pourtant fermement attachée. Inutile de chercher à fuir. Inutile de se cacher aux quatre coins du monde. Quels qu’aient pu être ses projets initiaux, inlassablement, le cours du destin la ramenait toujours entre les murs de la mégalopole américaine avec un nouveau poids à porter.

Un poids se nommant aujourd’hui Orestez Natchios.


Combien de temps s’était-il écoulé depuis la dernière fois que leurs chemins s’étaient croisés ? De cela non plus, Elektra ne parvenait à se souvenir, son frère aîné n’ayant jamais eu de véritable place dans sa vie autres que celles d’un fantôme, puis d’un ennemi. Le seul qu’elle n’avait eu le courage d’assassiner, au grand damne de Frank Castle. Une erreur qui ne serait, par ailleurs, pas reproduite. Pas après avoir découvert l’implication de ce dernier dans la mort de leur mère. Pas après que les raisons de son absence au sein de sa vie ait trouvé justification. Ainsi, puisqu’une nouvelle chance lui était offerte d’achever un travail de longue date, cette fois-ci, la Mort Parfaite n’aurait pas la moindre pitié, pas même pour le dernier être partageant son sang. “Tout cela fleure le piège à plein nez !”, avait rugit Melvin en recueillant à son tour la note du romancier, mais elle n’en avait cure, bornée jusqu’à l’inconscience. Quelle qu'ait pu être l’intention d’Orestez et peu importait au fond combien ses exactions semblaient grotesques, s’il détenait vraiment quelque chose lui appartenant, elle le récupérerait. Dans le cas contraire, sa mort suffirait amplement à payer le prix de cet incommensurable  agacement résonnant dans tout son être, la poussant à marteler toujours plus fort le clavier. Il lui avait en effet échappé de peu cette fois-ci, délaissant sa planque de Brooklyn pour de nouvelles eaux. Il n’en serait pas toujours ainsi. Pour l’heure, l’antre d’Orestez, ainsi que tous les plus petits indices qu’elle avait pu y trouver lui appartenait.


Cliquetis.
Celui d’une clé glissée dans la serrure.


Se redressant vivement, ses sens en alerte, la volcanique sentit tout son corps se tendre à l’approche de ce qu’elle devinait comme un nouvel adversaire. Parfait. Ses propres recherches lui tapaient justement sur les nerfs. « Il y a quelqu’un ??! »  Déconfite en découvrant la nouvelle arrivante depuis le recoin sombre dont elle guettait l’entrée, Elektra sentit son agacement repartir de plus bel. Foutue ville. Elle y trouverait toujours quelqu’un pour s’en venir lui scier les nerfs, ce quelqu’un ayant aujourd’hui l’allure de ce que la brune prit pour une simple squatteuse. Il fallait dire que depuis les récents événements, les rescapés de la tragédie avait la fâcheuse tendance à gratter les miettes. Se détachant lentement des ombres, la Natchios s’en revint à la table du salon, prenant le soin de refermer l’écran de son ordinateur, alors même que sa visiteuse gagnait les abords de la pièce. « Qui… qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrée chez moi ??! »


Chez moi ? C’était quoi encore ce plan foireux ? Dévisageant la jeune femme se ruer en direction de la cuisine, Elektra sentit malgré elle les commissures de ses lèvres se soulever en un sourire à la fois inquiétant et moqueur tandis que l’auto-désignée propriétaire des lieux s’affairait à la menacer de la pointe d’un couteau. Pour sûr, elle avait du cran ; mais par tous les saints, quelle patience cela allait-il lui demander pour ne pas se contenter de dévorer toute crue cette fleur délicate ? De toute évidence, pas assez pour résister à l’envie de la chahuter quelque peu. Pas assez pour empêcher le bond de la Mort Parfaite, laquelle n’eut besoin que d’une courte poignée de secondes pour dévisager sa proie de toute sa hauteur, sa main enfermant désormais férocement le poignet de cette dernière.  


Pas un mot.
Rien qu’un regard. Rien qu’un sourire.

Rien que sa joue que la Natchios approcha de la lame jusqu’à en sentir le froid sur sa peau, alors même que ses yeux défiait sa désormais prisonnière.


« Ta maman ne t’as jamais appris qu’il ne faut pas jouer avec les couteaux ? »

Forçant la main de la jeune femme à se retourner contre elle-même, la Natchios enjoignit le mouvement de la lame jusqu’à ce que ce dernier s’en vienne piquer le menton de la jeune femme.


« Tu risquerai de te blesser. »


S’approchant un peu plus encore, se complaisant entièrement dans cette inégale domination, la tueuse s’en vint glisser ses lèvres près de l’oreille de sa proie, lui murmurant une menace dont elle prit soin de détacher chaque mois.

« Et je ne te parle même pas de ce que tu risques en jouant les braves face à un adversaire que tu ne connais pas. »


Ponctuant ses paroles d’une torsion brutale, la brune s’en vint faire échapper l’arme blanche des mains de sa victime, chassant l’objet du pied, le faisant ainsi tournoyer sur plusieurs mètres au loin d’elles. Ainsi, serait-il sans doute plus facile de converser, un combat n’étant de toute évidence pas au programme du jour.

« Trève de plaisanteries ma belle. Cet endroit a hébergé des types qui seraient ravis de repeindre les murs avec tes restes, donc reste tranquille, trouve-toi un appart’ moins miteux que celui-là et tout ira pour le mieux en attendant que je finisse le ménage. »




:copyright:ALOYSIA


Aisling Byrne
Independents
Aisling Byrne
ᛗ Dossiers du SHIELD : 157
ᚫ Avatar : Holland Roden
ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik)
ᛚ Identity Card : Absence and death are the same ☽ Elektra 190907031807202559
ᛖ Age du perso : 32 ans
ᛏ Affiliation : Aucune
ᛖ Métier(s) : Archéologue
ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants).
ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile
ᛁ About me :

Absence and death are the same ☽ Elektra Crop-pete Absence and death are the same ☽ Elektra Mini_19090712175533617 Absence and death are the same ☽ Elektra Crop-ais
VISION
(i don't remember which secrets are mine and which aren't)

Absence and death are the same ☽ Elektra 90j4
Absence and death are the same ☽ Elektra AmusedLiquidAkitainu-small
LOST SOUL
(i need someone to enlight my path.)


ᛏ Localisation : Brooklyn
Re: Absence and death are the same ☽ Elektra Sam 5 Oct - 11:24Outils de modération


Absence and death are the same
Elektra & Aisling

« Only that in death there is no suffering. »
En rentrant, je pensais retrouver simplement mon appartement tel que je l’avais laissé avant de m’envoler pour le Pérou, pouvant alors m’écraser dans mon lit pendant plusieurs jours jusqu’à ce que je daigne faire de nouveau quelque chose de ma vie. J’étais bien loin d’imaginer que m’absenter quelques semaines créerait une telle surprise à mon retour. Finalement, j’aurais peut-être dû demander à Peter de me raccompagner jusqu’à chez moi et arrêter de vouloir jouer à l’archéologue courageuse. La situation me dépasse. Le simple fait de voir que tout un tas d’objets personnels manquent à l’appel en mettant simplement un pied chez moi, ça me crée une boule au ventre. Je sais qu’il ne faut pas trop s’attacher aux souvenirs, mais ces photos étaient les dernières photos que j’avais avec mes parents. Il y avait aussi cette photo de Billy, ses parents et moi. Il va me détester s’il sait que je n’ai plus cette photo. Un cambriolage, ça fait mal au cœur, mais si encore tout cela n’était qu’un simple cambriolage. Il y en a eu énormément dans le quartier ces dernières années, Park Slope étant devenu un quartier en vue grâce à son côté un peu écolo dans le genre. Mais ce que je découvre ce jour est beaucoup plus effrayant qu’un simple cambriolage. Mon appartement, mon cocon, mon home sweet home est visiblement squatté depuis un petit moment.

Tout va alors très vite lorsque je me dirige vers le plan de travail de la cuisine pour attraper un couteau. Avec un peu de chance, la femme qui a élu domicile chez moi prendra peur et partira sans chercher les problèmes. Si elle est là, c’est qu’elle n’a nulle part où aller, je pourrais même l’aider si elle le demande, mais pour le moment, je veux juste montrer que c’est chez moi et que je n’apprécie pas que l’on vienne sans ma permission. Je savais que j’aurais dû transformer cet appartement en air bnb pendant mon absence, on n’arrête pas de me le dire, la prochaine fois, je n’hésiterai pas une seule seconde. Je préfère des locataires sérieux que des gens qui viennent sans autorisation. Alors que je brandis ce couteau en direction de l’inconnue, celle-ci s’approche de moi, sans peur. Merde. Je crois que sur toutes les personnes qui squattent, je suis tombée sur celle qui n’a peur de rien ni de personne. Elle ne me lâche pas du regard, s’approchant dangereusement jusqu’à ce que la lame du couteau vienne caresser sa joue. J’essaye de ne pas trembler, mais je ne suis pas bien du tout, je sens que je suis dans une situation délicate. En tout cas, je ne suis ni en position pour appeler la police, ni pour utiliser mon spider signal qui est au fond de mon sac. L’inconnue retourne alors la situation contre moi, tordant mon poignet jusqu’à ce que la lame soit dirigée vers moi et ne vienne piquer mon menton. Elle ne fait pas semblant, contrairement à moi. Mais je tente de ne pas montrer la peur sur mon visage, fronçant les sourcils. Je suis chez moi, bon sang. Est-ce que j’ai peur ? Clairement. Surtout lorsqu’elle vient me susurrer à l’oreille que je risque gros face à elle. Je ne pense pas qu’elle bluffe, elle a clairement une tête pas du tout amicale.

Je n’ai plus le choix. Alors qu’elle maintient ma main, je viens de ma main libre appuyer sur le bracelet pour désactiver ma seconde peau. Peter m’a créé cette seconde peau pour m’empêcher d’utiliser mon pouvoir sans le vouloir, mais là, je ne vois pas d’autre moyen de me sortir de là. Sans même le voir, ma seconde peau disparaît et je n’ai pas le temps de dire ouf que le contact entre mon poignet et la main de l’inconnue me provoque l’une de ces visions. Je vois cette femme et plusieurs hommes, dont l’un qui semble être proche d’elle. A en juger les conversations, il s’agit de son père. Tous deux sont pris en otage, tout comme je le suis en quelque sorte, là, maintenant. L’un des preneurs d’otage tombe par la fenêtre alors que quelqu’un intervient, et là, le père de cette femme est abattu. La scène est terrible, je peux voir l’horreur dans le regard de cette femme. Est-ce que le fait d’avoir vécu quelque chose de tel justifie ses actes ? Non. Je reviens à moi alors que celle qui me fait face tord mon poignet, me faisant alors lâcher le couteau. Elle l’éloigne de nous deux avant de reprendre la parole. Elle explique que d’autres sont passé avant elle et me suggère de me trouver un autre appartement. Ce à quoi je réponds par un rire, plutôt nerveux et mal venu, mais malgré tout un rire.

« Me trouver un autre appartement pendant que je paye le loyer pour vous ? Et puis quoi encore ? Je ne sais pas qui vous êtes et pour qui vous vous prenez, mais vous n’êtes pas chez vous et j’ai encore moins besoin d’une femme de ménage. Alors je vous retourne la proposition, trouvez-vous un autre endroit. »

Ce n’est peut-être pas une bonne idée de lui parler sur ce ton, mais je suis chez moi et je ne compte pas partir. J’ai mis des mois avant de trouver un tel appartement dans un quartier aussi tranquille – ou du moins qui l’était à l’époque – et avec un loyer aussi intéressant. Je ne suis pas trop loin de l’université, qui plus est. Alors non, même si je suis partie près d’un mois pour le travail et que je compte encore m’absenter autant de fois qu’il le faudra. Je repense donc à la vision que je viens d’avoir.

« Ça vous arrive souvent de menacer des innocents de la sorte en venant jusqu’à chez eux ? Vous devriez pourtant être bien placée pour savoir que ce genre de situation, comme une prise d’otage, ça peut mal se terminer. »

Je tente de gagner du temps et peut-être de lui faire montrer ses faiblesses, le temps d’attraper mon autre bracelet qui est au fond de mon sac. Il faut croire que j’étais un peu trop confiante en revenant et en me disant que rien ne pourrait m’arriver. Je ne veux pas embêter Peter avec cette histoire, mais si elle ne se décide pas à partir rapidement, je n’aurai pas le choix.

« Je vous donne dix minutes pour rassembler vos affaires et partir. »

Je tremble intérieurement, mais elle ne connaît rien de moi, elle ne sait pas que je suis une femme douce, souriante et gentille. J’essaye de me donner cette image de jeune femme qui n’a pas peur et qui ne lâche rien, si pour une fois je pouvais ne pas avoir à demander de l’aide.

(c) DΛNDELION
Elektra Natchios
Perfect Death
Elektra Natchios
ᛗ Dossiers du SHIELD : 25
ᚫ Avatar : ÉLODIE YUNG
ᚱ Crédits : ALOYSIA
ᛖ Disponibilité : FREE
ᛚ Identity Card : Absence and death are the same ☽ Elektra X152
ᛖ Age du perso : 34 ans
ᚱ Pouvoirs/capacités : Combattante experte ; Maîtresse des arts martiaux, Capable de télépathie ainsi que de contrôler son flux sanguin ; Maîtrise parfaite de la douleur
ᛁ About me :
Absence and death are the same ☽ Elektra Tumblr_pj0w2ezoJC1y14ijho2_r1_500
Absence and death are the same ☽ Elektra Tumblr_onv0s4suNy1tu2gwvo3_1280
NOT EVEN THE STARS ARE SAFE IN THE SKY

Re: Absence and death are the same ☽ Elektra Ven 11 Oct - 2:41Outils de modération




ABSENCE & DEATH

ARE THE SAME
Elektra & Aisling

Elle courait après l’inattendu. Son propre frère le lui avait offert sur un plateau d’argent. Rien pourtant ne lui semblait plus incongru à cette heure du jour que la réaction de cette jeune femme dont chaque parole laissait entendre que ces lieux étaient siens. Ainsi, ce fut d’un rire, pour le moins nerveux et sans aucune note de malice dans le timbre, que la propriétaire accablée s’en vint soulever la question du loyer, ses doigts refermés sur le poignet de la brune. Une question dont Elektra n’avait jamais eu à se préoccuper pour sa part, la fonds de l’empire hérité de son père ayant tout au long de sa vie écarté son existence du moindre souci financier. “Une femme de ménage”. Détournant le regard pour mieux cacher son hilarité, la Mort Parfaite sentie malgré elle un sourire se figer à la commissure de ses lèvres. Pouvait-il être seulement permit d’être aussi naïve ? Croyait-elle vraiment un seul instant que le mot ménage avait eu de sa part son sens le plus primaire ? Non, sa propre réponse avait été suffisamment claire et la menace annoncée. Cette fille, tout aussi fébrile pouvait-elle sembler, n’avait pourtant pas l’air le moins du monde d’une écervelée, bien au contraire. Pouvait-elle pour autant se contenter de quitter ces murs ? Cette pensée, un instant, traversa la Natchios, avant que de lui apparaître instantanément pure folie. Partir, cela signifiait avant toute chose rendre droit de visite à ses précédents occupants et nulle n’était besoin d’être un génie pour deviner le sort qui attendrait la propriétaire des lieux alors.

Silence.
Un temps.

Pourquoi se préoccupait-elle soudain de la sécurité de cette fille ? Décidément, depuis le Grand Retour, tout semblait aller de travers en son âme, comme si le monde, dans sa plus grande délicatesse, avait choisi de poser le fruit de la compassion en son sein avant que de la reconduire à la réalité. Empathie et bienveillance. Elle n’avait certainement pas besoin de ces choses-là. Aujourd’hui moins encore qu’autrefois. Pourtant, cette petite voix étrange d’inquiétude lasse refusa de s’éteindre et se ranima même davantage tandis que la rousse l’invoquait comme une menace aux innocents. “Personne n’est innocent”, songea-t-elle ; et sa pensée se concrétisa alors, douloureuse, tandis qu’en provenance de cette gorge voisine se déliaient les mots les plus abruptes. Une prise d’otage pouvant tourner mal. Plissant les yeux, la Mort Parfaite dévisagea un instant sa cadette, le soupçon grandissant. Deux cas de figures. Ou cette fille avait-eu la chance insolente de choisir malgré elle des paroles bien cruelle, ou alors…

Elle n’entend rien du dernier avertissement. De l’ordre lancé à la volée l’enjoignant à plier bagages et partir. Le doute semé, ce qui s’apparentait l’instant précédent à un désir maladroit de préserver son hôte forcée s’en devient colère. Sentiment sourd et inextricable de rendre physiquement la blessure morale infligée.

« Une prise d’otage, hein ? Tu m’as l’air bien renseignée toi. »


Se rapprochant de nouveau de la silhouette longiligne la toisant, la mort aux yeux noirs plongea ces derniers dans les orbes de sa compagne d’infortune. L’espace se restreint, avec lui grandit la menace. “Toi, tu as tout intérêt à n’être que la blanche colombe que tu prétends être.” Bondissant vers la rousse, cette dernière se trouva l’instant suivant le bras écartelé dans son propre dos, la poigne de la ninja faisant poids sur son corps pour mieux s’en venir la maintenir.

« Là, de suite, je connais une autre situation qui pourrait bien mal terminer. Tu prétends toujours ne pas savoir qui je suis !? »



Forçant un peu plus sa poigne sur le bras de la jeune femme, sans le moindre égard pour la douleur que son geste ait pu lui faire ressentir, celle que l’on nommait autrefois Ellie dévisagea un instant l’expression sur le visage de l’impertinente, cherchant dans chacun de ses traits la moindre trace pouvant conduire sa victime à se trahir. Pourtant, rien ne parut. Pas le moindre signe de mensonge, de sédition, ni même de ce crispement léger de mâchoire pouvant dévoiler un contrôle maîtrisé de soi à l’extrême. Non, dans ce visage, ne se lisait alors que l’incompréhension, la vaillance et la peur. Rien qu’une simple jeune femme découvrant chez elle l’une des plus grands assassins de ce monde n'ait pu ressentir en pareille situation. Le doute persiste pourtant, incertain mais bien présent. Il n’existait après tout que deux personnes en ce monde à connaître l’origine de sa damnation, et l’un d’eux n’était autre que l’homme ayant occupé cet appartement. Relâchant dès lors son emprise de sorte à faire le moins de mal possible sans pour autant libérer l’insolente, la brune reprit.



« Mon nom est Elektra Natchios. Et toi, qui sembles déjà le savoir, qui es-tu ? »






ALOYSIA


Aisling Byrne
Independents
Aisling Byrne
ᛗ Dossiers du SHIELD : 157
ᚫ Avatar : Holland Roden
ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik)
ᛚ Identity Card : Absence and death are the same ☽ Elektra 190907031807202559
ᛖ Age du perso : 32 ans
ᛏ Affiliation : Aucune
ᛖ Métier(s) : Archéologue
ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants).
ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile
ᛁ About me :

Absence and death are the same ☽ Elektra Crop-pete Absence and death are the same ☽ Elektra Mini_19090712175533617 Absence and death are the same ☽ Elektra Crop-ais
VISION
(i don't remember which secrets are mine and which aren't)

Absence and death are the same ☽ Elektra 90j4
Absence and death are the same ☽ Elektra AmusedLiquidAkitainu-small
LOST SOUL
(i need someone to enlight my path.)


ᛏ Localisation : Brooklyn
Re: Absence and death are the same ☽ Elektra Mar 15 Oct - 0:01Outils de modération


Absence and death are the same
Elektra & Aisling

« Only that in death there is no suffering. »
Je ne suis pas sereine, loin de là. Pourtant, je ne veux pas fuir et choisir la facilité. Je pense que les dernières semaines m’ont appris que je dois me battre sérieusement pour ce que je veux et ce qui m’appartient. Cet appartement est le mien. En fait, je crois que l’absurdité de la situation me fait rire jaune plus que la situation ne m’effraie. Evidemment que j’ai peur, cette femme est terrifiante et n’est clairement pas à mon niveau. Elle a surtout l’air d’être le genre de femme à vouloir intimider les autres pour masquer un mal être. La mort de cet homme doit faire partie de ce mal être. La violence n’a jamais été une solution, du moins pas pour moi et c’est pour ça que je ne comprends pas cette inconnue. J’ai beau connaître une partie de son passé, je ne sais pas qui elle est, je ne la comprends pas et tout ce qui m’importe c’est qu’elle parte de chez moi.

Je n’ai pas pu me retenir d’évoquer subtilement ce que j’ai vu. Cette prise d’otage, cette mort impromptue, je sais que c’est une partie de sa vie qui ne doit pas être la plus facile, ou alors cette femme n’a pas de cœur, mais je veux qu’elle se rende compte qu’elle ne peut pas simplement me menacer et me mettre à la rue alors que je suis dans mon droit le plus absolu de rester chez moi. Je contrôle mes gestes et mon visage, je ne veux pas qu’elle lise dans mon regard ma peur, même si je pense qu’elle la devine. Que sait-elle de moi ? A vrai dire, elle pourrait savoir de nombreuses choses. Toute ma vie est ici, il suffit de fouiller un peu pour connaître une partie de ma vie. Elle ne saura pas ce que j’ai ressenti le jour où mon petit ami m’a largué ou elle ne saura pas qu’il y a quelques temps, je me suis endormie auprès de mon petit frère après avoir tenté de réparer ses conneries. Non, ça, elle n’en saura rien. En revanche, mon métier, mon numéro d’assurance, le montant de mes impôts, ce que je gagne, ce que je dépense, tout cela, elle peut le savoir. Ça ne veut pas dire qu’elle sait si je suis le genre de femme à avoir peur dans ce genre de situation, alors je joue tant que je le peux.

La brune réagit à mes mots. Comme je m’y attendais, parler de cette prise d’otage l’a piquée à vif. Elle dit alors que je suis bien renseignée. Je n’avais pas pensé à la suite, à vrai dire, je ne peux pas juste lui balancer que j’ai des visions et que je peux tout savoir d’elle si je le veux. Je ne veux pas qu’une inconnue aussi dangereuse tente de profiter de mon pouvoir. Je me sens prise à mon propre piège. A quoi je pensais ? Elle se jette sur moi, elle me fait mal. J’ai le don pour me mettre dans des situations embarrassantes. Vouloir jouer à la femme forte, ça ne me va décidément pas du tout. Malheureusement, je ne peux même pas dire que je la connais, j’ignore tout d’elle, hormis ce mauvais souvenir. Je pense qu’il est clairement visible, à cet instant, dans cette position de faiblesse, que j’ai peur. Je suis terrorisée à l’idée que d’une seconde à l’autre, ma vie puisse s’arrêter parce que j’aurais été trop imprudente.

« Je ne sais pas qui vous êtes. Jusqu’à ce que vous disiez votre nom, j'ignorais votre identité. Je suis Aisling Byrne, la locataire de cet appartement. Vous n'avez qu'à vérifier dans mon bureau à l'étage, tous mes papiers y sont. »

Avouais-je alors qu’elle relâche mon bras. Je suis alors plus perturbée à l’idée de ne pas avoir eu de vision supplémentaire comme les dernières semaines alors que ma peau est entrée en contact avec la sienne. Je n’ai pourtant pas réactivé le bracelet. Serait-ce lié à la peur, mon instinct de survie qui me permet de rester consciente chaque seconde de la réalité pour ne pas qu’il m’arrive malheur durant une vision ? Je l’ignore.

« Ecoutez, je ne veux qu’une chose. Aller dormir dans mon lit et me reposer de mon voyage. Je ne sais pas qui vous êtes, ce que vous avez fait dans votre vie, ce qui vous a menée jusqu’à chez moi et encore moins comment vous avez fait pour rentrer, je veux juste que vous partiez. C’est pourtant pas trop demandé, je pense. Je ne veux pas avoir à appeler le proprio et la police, on peut régler ça entre nous, non ? »

Je tente de lui faire oublier mes mots, la prise d’otage. En parler était finalement une mauvaise idée, si elle continue de me questionner, je serai bien obligée de lui parler de mon pouvoir. Je ne peux pas parler de bluff, c’est si précis qu’elle se douterait que je suis en train de lui mentir. Je joue la carte de l’oubli, je tente de noyer le poisson en parlant, parlant et parlant encore. Je tente de me glisser hors de ses griffes, tentant de retrouver une certaine liberté.

« Est-ce que je peux au moins aller m’asseoir dans mon canapé ? Je suis épuisée, je ne tiens plus sur mes jambes. »

A vrai dire, je n’ai rien mangé depuis le matin. Je ressens de nouveau cette fatigue, cette envie de ne rien faire si ce n’est m’allonger, tout comme au Pérou  avant que Peter ne débarque. Ça me fait la même chose, je n’ai même pas la force de parler davantage, ce n’est pourtant pas l’envie qui me manque.

« Elektra Natchios… Est-ce que c’est un nom que je suis censée connaître ? Vous êtes célèbre ? »

A vrai dire, j’ai beau chercher, son nom ne me dit absolument rien. Ce n’est même pas le nom d’une criminelle recherchée célèbre, et à juger sa réaction, que je connaisse son petit secret l’intrigue, comme si c’était quelque chose que seulement peu de personnes ne peuvent savoir. La tentation est alors très grande d’en savoir plus, juste pour moi, pas pour me fourrer davantage dans une situation délicate. Je dépose alors ma main sur son épaule dénudée, d’une manière avenante et l’invitant à me rejoindre sur le canapé, un peu comme pour repartir sur de bonnes bases. Je vois alors un autre de ses souvenirs, cette fois-ci, le cadre est complètement différent. Je la vois, elle est là, dans les rues de New York, plus précisément dans ce qui semble être un quartier de Manhattan d’après les panneaux qui l’entourent. J’aperçois alors cet homme dans un costume rouge sombre. Je le connais, je l’ai déjà vu quelque part. La vision est brève, il ne se passe rien de particulier, ils ont juste l’air de travailler ensemble, en quelque sorte. Ce costume, ça me revient. Je me souviens alors d’Asgard, l’attaque, il y avait ce même homme masqué parmi les autres personnes tentant de protéger la cité Asgardienne. Je ne dis rien pour le moment, je reviens à moi, ma main toujours au contact de son épaule. Je l’enlève aussitôt. Je tente de contrôler la situation, de repartir sur une base plus calme. Je dois avouer que la peur et la surprise m’ont fait m’emporter et cette inconnue ne semble pas être le genre de personne qu’il faut avoir à dos.

« Je n’aurais pas dû m’emporter, ni vous menacer, je ne fais clairement pas le poids. Avouez tout de même que trouver quelqu’un chez soi après quelques semaines d’absence, ça justifie ma réaction. »

J’ai peur de sa réaction, que la carte de la bienveillance ne fonctionne pas avec elle. Pourvu qu’elle ait oublié mes mots et qu’elle ne cherche pas plus loin.

(c) DΛNDELION
Elektra Natchios
Perfect Death
Elektra Natchios
ᛗ Dossiers du SHIELD : 25
ᚫ Avatar : ÉLODIE YUNG
ᚱ Crédits : ALOYSIA
ᛖ Disponibilité : FREE
ᛚ Identity Card : Absence and death are the same ☽ Elektra X152
ᛖ Age du perso : 34 ans
ᚱ Pouvoirs/capacités : Combattante experte ; Maîtresse des arts martiaux, Capable de télépathie ainsi que de contrôler son flux sanguin ; Maîtrise parfaite de la douleur
ᛁ About me :
Absence and death are the same ☽ Elektra Tumblr_pj0w2ezoJC1y14ijho2_r1_500
Absence and death are the same ☽ Elektra Tumblr_onv0s4suNy1tu2gwvo3_1280
NOT EVEN THE STARS ARE SAFE IN THE SKY

Re: Absence and death are the same ☽ Elektra Lun 28 Oct - 22:26Outils de modération




ABSENCE & DEATH

ARE THE SAME
Elektra & Aisling

Perdu le masque d’insolence. Perdu le regard haut et l’expression de défiance, la volcanique sous sa poigne n’est plus désormais que ce qu’elle fut toujours : une jeune femme en proie au caprice, dont la peur se sent jusqu’aux frémissements faisant se tendre les pores de sa chaire. “Je suis Aisling Byrne” jure-t-elle alors, renforçant la véracité de cette révélation en enjoignant la brune à consulter ses papiers d’identité sur le bureau. Aisling Byrne. Une simple locataire de retour à son logement. La pilule passe difficilement, puis se tasse sous le joug de l’évidence. Cette fille n’est pas le vrai danger, pas plus qu’elle ne semble être liée de près ou de loin à Orestez. Coïncidence ou simple coup de chance, ses propos, pourtant tellement assurés, n’ont rien à voir avec ce que l’héritière de l’empire Natchios présumait l’instant d’avant. Soupire. Elle n’entend qu’à peine ce qui s’en suit, ce récit plaintif dans lequel la rousse lui assène qu’elle ne sait rien d’elle, de sa vie, de ce qui avait bien pu conduire une tueuse au sein de son nid. Tout ce que souhaite l’oiseau fragile est un départ de l’intruse sans plus d’esclandre, à l’amiable. Un souhait qui n’en fait soupirer que plus fort la Mort Parfaite. Mieux aurait valu que cette fille soit une ennemie. Pion ou bras armé, les petites mains du crime, au moins, se balayaient rapidement et sans avoir à se questionner le moins du monde et il n’était nul besoin de demander pardon à l’ennemi, même après s’être invité en son antre. Oui. Tout serait tellement plus simple si cette gorge opaline pouvait être simplement tranchée. Mais cette gorge là parle et parle, et parle encore sans que rien ne semble plus pouvoir être en mesure de l’arrêter.  L’ouïe posée sur les battements de son coeur, la brune laisse alors filer celle qui était sa proie l’instant précédent, regardant mollement cette dernière demander la permission d’aller s'asseoir sur son propre canapé. La rousse se plaint d’être fatiguée. Elle est loin d’être la seule. “Elektra Natchios… Est-ce que c’est un nom que je suis censée connaître ? Vous êtes célèbre ?”

La situation ne lui a jamais paru aussi risible.

« Disons que ceux qui le connaissent vivent rarement assez longtemps pour le colporter. »


Menace à peine erronée, elle ne parvient pas pourtant à défaire la rousse de sa bonté. Sur l’épaule de l’ancienne arme de la Main, une main bien plus douce se pose, chaude et avenante. Trouble l’espace d’un instant la ninja bien peu au fait de ce genre de contact dénué de malveillance. Ça a le don de l’agacer. Son coeur, réveillé par l’imprévu douceur, en réclame plus encore avant que d’être bâillonné par un esprit aux abois. Cet instant là est une perte de temps. Cette fille n’a aucun lien avec l’affaire qui la préoccupe et se préoccupe elle-même bien peu de ce qui concerne sa désagréable visiteuse. Les paroles de Aisling rebondissent alors en ses songes, tournent et se cognent aux parois de la mémoire active. “Je veux juste que vous partiez.” Ne te méprends pas Elektra. Qu’importe la soie de ces doigts sur ta peau, qu’importe l’expression touchante étirant les traits de ce visage inconnu, ce monde est cruel et cette fille, comme les autres, ne cherchent qu’à se protéger au travers de la seule arme en sa possession : la bienveillance. Et pleuvent de nouveau ses paroles, torrent de mot inarrêtables. “Je n’aurais pas dû m’emporter, ni vous menacer, je ne fais clairement pas le poids.” Arrête-ça, gamine. Arrête de te dévaloriser et de te soumettre, de courber l’échine pour te défendre.  “Avouez tout de même que trouver quelqu’un chez soi après quelques semaines d’absence, ça justifie ma réaction.” Arrête. Arrête de te justifier ! De parler à quelqu’un que tu as analysé comme ton ennemie comme si tu pouvais seulement la convaincre qu’être méchant ce n’est pas bien. Les méchants, eux, n’en ont rien à foutre de ta bonté et de leurs torts.


« Arrête ça ! »

Explosant presque de cet agacement incontrôlable, la brune s’emporte, repousse la douce, la faisant asseoir sur ce canapé qu’elle souhaitait tant rejoindre. Ça suffit. Cette comédie a assez duré. Prête à partir, réalisant ainsi le souhait de la propriétaire des lieux, la tueuse se tourne. Se tord, et fait volte/face, un genou désormais posé à terre, ses deux mains posées sur le canapé, encadrant les jambes de la troublante sylphide.


« Je vais m’en aller, et tu pourras te reposer de ton foutu voyage, ou que sais-je à ta guise, mais avant… Merde, mais tu vis au pays des contes de fées ou quoi !? Qu’est-ce qu’il te prend de jouer les saintes avec une inconnue qui débaroule dans ton appartement et te met à mal !? Tu réfléchis un peu !? »  

Cramoisies, les joues de la brune s’empourprent.
Se mêler de la vie des gens et de leur façon de se défendre n’avait jamais fait parti de ses priorités, pas plus que de ses plus insignifiantes prérogatives. Pourquoi cela l’énervait-il tellement alors ? Un regard à nouveau sur ce visage opalin, semblant décontenancé. Des cheveux roux, un regard sombre malgré les pointes de vert apparent. Pareils à ceux du démon de Hell’s Kitchen. Une bouche plein et une mâchoire aux angles rudes, pourtant finement dessinée. Pareilles à celle de la Mort Parfaite. L’équation est alors simple à résoudre. Le calcul s’opère et fonde son résultat en quatre lettres. Celles composant le nom de sa fille. De cette enfant qu’elle recherchait désespérément, sans même avoir jamais pu apercevoir son visage. Un visage qui pourrait un jour ressembler à celui de cette fille bien trop craintive, bien trop douce pour son propre bien. Comment Iona se défendrait-elle à sa place ? Pourrait-elle, elle aussi, faire parti de ces êtres affrontant la violence par la modération ? Tenterait-elle un jour d’apaiser l’esprit de ceux qui s’en viendraient lui faire du mal ? Claque sa langue à son palet. Aisling n’est pas Iona. Ce parallèle est ridicule. L’agacement pourtant ne décroit pas, malgré l’apaisement apparent s’en venant adoucir les traits de la brune.


« Pardonne-moi pour t’avoir fait peur. Pour t’avoir fait mal... »  

À quand pouvait bien remonter la dernière fois qu’Elektra Natchios avait offert ses excuses à quelqu’un ? Elle-même n’aurait su le dire. Sa mémoire seule soufflant que cet instant était sans doute bel et bien une première fois.

« Ton appartement a abrité quelqu’un que je recherche, Aisling Byrne. Quelqu’un de dangereux, qui reviendra certainement un jour ou l’autre et qui ne fera pas de quartier. Quand cela arrivera… »

Attrapant la main de la rousse dans la sienne, la jeune femme usa de celle restée libre pour forcer les doigts de la Byrne à se refermer sur eux même en un poing ferme.


« Ne fais pas de quartier. Défends-toi, et ne cherche pas à parler pendant des plombes avec eux. »  


La main est relâchée.
Provoque l’esquisse de ce qui ressemblerait presque à un sourire.

« T’as un sacré cran pour une civile. Transforme-ça en force, ça te sera plus utile que la diplomatie. »






ALOYSIA


Aisling Byrne
Independents
Aisling Byrne
ᛗ Dossiers du SHIELD : 157
ᚫ Avatar : Holland Roden
ᚱ Crédits : Gajah (ava) ROGERS. (sign)
ᚹ Double(s) Compte(s) : Jessica Drew ; Amora ; Susan Richards
ᛖ Disponibilité : full (Peter ; Pete/Billy ; Elektra ; Erik)
ᛚ Identity Card : Absence and death are the same ☽ Elektra 190907031807202559
ᛖ Age du perso : 32 ans
ᛏ Affiliation : Aucune
ᛖ Métier(s) : Archéologue
ᚱ Pouvoirs/capacités : Vision temporelle vers le passé (objets et parfois êtres vivants).
ᚾ Situation amoureuse : Une petite araignée tisse sa toile
ᛁ About me :

Absence and death are the same ☽ Elektra Crop-pete Absence and death are the same ☽ Elektra Mini_19090712175533617 Absence and death are the same ☽ Elektra Crop-ais
VISION
(i don't remember which secrets are mine and which aren't)

Absence and death are the same ☽ Elektra 90j4
Absence and death are the same ☽ Elektra AmusedLiquidAkitainu-small
LOST SOUL
(i need someone to enlight my path.)


ᛏ Localisation : Brooklyn
Re: Absence and death are the same ☽ Elektra Ven 1 Nov - 22:52Outils de modération


Absence and death are the same
Elektra & Aisling

« Only that in death there is no suffering. »
Je n’ai pas du tout le contrôle de la situation. Je n’ai jamais su me défendre physiquement, ce n’est pas quelque chose que l’on m’a appris quand j’étais plus jeune, ce n’est pas non plus quelque chose que j’ai voulu apprendre de moi-même lorsque j’ai été en âge de prendre mes propres décisions. Aujourd’hui, je le regrette, réalisant à quel point le monde est dangereux. Je ne peux pas constamment compter sur Peter qui a bien d’autres choses à régler que de me surveiller et de s’inquiéter de savoir si je vais bien. Dans une situation telle que celle-ci, je ne sais pas si savoir me défendre m’aurait sauvé la vie, mais je crois que j’aurais préféré que la peur ne se lise pas sur mon visage. La seule manière de me défendre que l’on m’a apprise, c’est d’être conciliante et de ne pas chercher les problèmes.

Je devrais parfois suivre mes propres conseils. Quelle idée ai-je eu de désactiver ce bracelet pour voir le passé de cette inconnue ? Qu’est-ce que ça m’apporte à présent ? Je suis en train de m’enfoncer dans une situation encore plus délicate qu’elle ne l’était déjà. Je suis stupide, vraiment. Je tente d’éviter le sujet, je ne veux pas expliquer à cette femme pour quelle raison je lui ai parlé de prise d’otage. Ça aura au moins eu le don de la perturber un minimum, même si je ne sais pas si c’est réellement une bonne chose. Je ressens alors cette fatigue incontrôlable et cette envie de m’asseoir. Je lui demande l’autorisation, je ne voudrais pas qu’un geste inattendu ne lui fasse perdre le contrôle. Tout ce qui ressort de cette femme, c’est une aura dangereuse. Je demande alors à cette femme si je suis censée connaître son nom, malgré les visions, ça ne répond pas à mes questions. Je finis par retirer ma main de l’épaule d’Elektra. Si c’était un moyen pour moi d’en savoir un peu plus, c’était aussi un moyen d’essayer de l’adoucir. Car il suffit d’analyser sa réponse pour comprendre que la douceur est loin d’être quelque chose que la brune connaît. Elle me donne des frissons, elle me fait peur, même. Je veux juste qu’elle s’en aille, qu’elle me laisse en paix.

Je tente de rattraper la situation, présentant mes excuses quant à ma réaction. Après tout, je suis celle qui l’a menacée en premier. Grossière erreur. Je tente de me justifier comme je le peux. Je veux juste qu’elle comprenne que, moi, je ne lui veux rien, que je ne suis pas l’ennemi qu’elle pense que je suis et ce, malgré mes mots concernant une prise d’otage. Je veux juste reprendre le cours normal des choses. Puis la brune hausse le ton, me sommant d’arrêter, me poussant finalement à m’asseoir sur le canapé. Je me sens déjà un peu mieux, assise, mes jambes commençaient à perdre patience. Seulement, je crois que je l’ai énervée bien plus qu’elle ne l’était déjà. Je n’apprends donc jamais de mes erreurs. Elle vient alors se placer face à moi, m’enfermant une nouvelle fois entre ses deux bras. Elle dit qu’elle compte partir et rien qu’à ces mots, mon cœur ralenti. Je vais enfin pouvoir reprendre possession des lieux, être chez moi, dormir, profiter de ma petite vie. Sauf que la brune me fait la morale, persuadée que je vis dans un monde de conte de fée. Elle me reproche ma réaction, ma gentillesse, mais elle ne semble pas comprendre que tout le monde n’a pas le cran d’affronter quelqu’un qui est clairement bien plus entraîné que soi. Que voulait-elle que je fasse ? Que je la plante avec mon couteau pour que finalement, faisant de moi une véritable ennemi, elle me plante à son tour ?

« Que voulez-vous que je fasse ??! On ne m’a jamais appris à me défendre, à tenir tête à qui que ce soit dans ce genre de situation, parce qu’on ne m’a simplement pas élevée de manière à faire face aux dangers de ce monde. »

Elle est l’un des dangers de ce monde, mais ça, je me garde bien de le dire. Ce n’est pas vraiment le moment de jouer la provocation. Je ne comprends même pas qu’elle me reproche de ne pas me défendre plus durement alors qu’en premier lieu, elle n’aurait même pas dû être chez moi. Finalement, je crois que je tombe des nues. Si je n’étais pas assise à cet instant précis, je serais peut-être littéralement tombée. Elle présente ses excuses et je dois avouer que je ne m’y attendais pas. L’impression qu’elle m’a donnée depuis le début, c’est d’être une femme forte, fière et dangereuse. Elle m’explique alors que mon appartement à servi d’hébergement à quelqu’un de dangereux. Je dois avouer que ça ne me rassure pas du tout même si j’ai du mal à imaginer quelqu’un de plus flippant qu’elle. Elle dit qu’il pourrait revenir. Je dois en parler à Peter, il doit savoir, au cas où il m’arrive quelque chose, seulement, elle me dit de me défendre si cela devait arriver. Me défendre, moi, Aisling Byrne, la rouquine faiblarde en talons aiguilles et en mini-jupe un jour sur deux. Rien que de m’imaginer essayer de donner un coup bien placé – qui ne fonctionne qu’avec les hommes par ailleurs – je ne peux m’empêcher de rire. Ridicule. Je n’en serai pas capable. Elle m’attrape la main, je tente de défaire le contact, mais trop tard. Je vois alors la brune qui se bat, qui s’entraîne face à ce qui semble être un ninja ou du moins quelque chose qui s’en rapproche. Elle se bat comme une professionnelle, elle est douée, j’en serais presque jalouse. Elle est ce que je ne suis pas, la force, la confiance mais également la haine. Je peux lire cette haine. Je brûle d’envie de la questionner à ce sujet, mais je dois me protéger.

Je reviens à moi, elle a relâché ma main. Elle me complimente alors sur mon cran, me conseillant d’en faire une force. Ce sont de bien jolis mots, mais je me connais que trop bien. Je suis bonne à gratter la terre pour trouver des ossements, bonne à voir le passé d’autrui, bonne à me retrouver dans des situations délicates, mais la force, ce n’est pas trop mon champ d’action.

« Je ferai de mon mieux… Seulement, c’est plus facile à dire qu’à faire. Vous semblez être habituée à cela. Je ne vous connais pas, mais l’impression que vous m’avez donnée en l’espace de quelques minutes, c’est que vous n’êtes pas le genre de femme que l’on veut avoir comme ennemie. »

Je ne veux pas être son ennemie. En fait, le contraire serait peut-être un atout pour moi mais j’ai abandonné l’idée de me servir de mon prochain depuis des années. J’analyse mon appartement, même si certaines choses semblent intactes, il est clair qu’Elektra n’est pas la première à être passée par là.

« Vous savez où vous allez ensuite ? »

Je risque de me faire enguirlander une nouvelle fois pour ma bonté, mais je réalise alors que cette femme n’a peut-être plus rien, plus d’endroit où dormir, plus personne sur qui compter. Je ne sais pas pourquoi je m’en soucie, un peu plus et je me retrouvais étalée sur le sol dans une mare de sang. C’est plus fort que moi, c’est tout. Je ne veux pas qu’elle soit mon ennemie, je ne veux pas non plus qu’elle soit mon amie, je tente simplement de l’adoucir. Jusque-là, ça semble avoir un peu fonctionné. Nous sommes passées de violences, de menaces à ce qui ressemble à un sourire.

« C’est quoi votre secret ? On dirait que la peur ça ne vous connaît pas, comment vous faites ? »

(c) DΛNDELION
Contenu sponsorisé
Re: Absence and death are the same ☽ Elektra Outils de modération

Absence and death are the same ☽ Elektra
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» We're one in the same | PV Elektra & Logan
» Elektra Natchios Ψ Red's not really my color

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel Eternity :: New York City et alentours :: Brooklyn-
Sauter vers: