Gwen Stacy - Terminé

Gwen Stacy

Balance through the universe

Caractère & Anecdotes

Pfffiou ! Que dire ? Je suis pas douée pour me décrire, déjà, on va commencer par ça. Sérieusement, je sais pas. Je pense pas être une mauvaise personne... même si j'admets avoir un peu de mal parfois à être une sacro-sainte héroïne comme le voudrez parfois les fans ou les médias. Quand, dans les journaux, on vous sort que Spider-Woman est badass et qu'elle a – encore – sauvé la vie d'un chat, c'est plaisant mais ça fait bizarre. Moi je préfère faire du concret, même... même si j'ai pas toujours été comme ça.
Désolée, j'voulais pas raconter ma vie (quoi que ça viendra après), mais j'aime pas parler de moi. J'suis un peu renfermée, car la vie a pas toujours été méga drôle. Je suis pas une foutue princesse Disney qui se maquille et qui fait des pâquerettes ; je bosse dur, aussi bien en vrai que sous le costume, pour faire valoir ce que je suis. J'abandonne pas facilement, je prends le temps d'analyser mes réussites comme mes échecs. Les choses commencent à bouger beaucoup, en plus, à l'université, alors je suis plus déterminée que jamais pour avoir mes diplômes et devenir ce que je veux être : une scientifique. Une vraie.
J'me bourre au café le matin, le midi, l'aprem, le soir, la nuit. Je dors pas beaucoup, non seulement parce que j'en ai pas méga besoin, mais en plus faut que j'reste éveillée un max ! Boulot dodo, non merci ! Boulot, boulot, super-héroïne, boulot, dodo. Plus ou moins dans cet ordre.

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Recensement

Derrière l'écran

Histoire

Salut !

C'est Gwen. Enfin, Gwendolyne Stacy, mais appelez-moi Gwen car j'ai horreur de mon prénom complet. Genre vraiment. Juste Gwen : c'est cool, c'est facile, tout le monde retient. Même mon père m'appelle comme ça. Mais passons. Le plus important, avant que je continue de parler et de vous déballer toute ma vie, c'est que vous sachiez au moins ceci : je ne suis pas exactement de votre Terre. En fait, techniquement parlant, je n'en suis pas du tout originaire. Pour que vous compreniez bien : je suis bien Gwen Stacy, mais d'une dimension parallèle. Une Terre parallèle, où les choses ont pu se passer différemment pour une infinité d'événements, de la couleur d'un t-shirt au nombre de pierres d'une tour, et avec une infinité de résultats possibles. Autrement dit, je viens d'un monde différent. Même si...

Certaines choses ne sont pas différentes. Ma mère est toujours décédée quand je suis petite, mon père est toujours capitaine de police, au NYPD, je suis toujours née à New-York (yeah, go Knicks!)et je bois toujours autant de café. Je suis toujours une adorable petite blonde aux yeux des gros débiles, et je peux toujours vous mettre un coup à l'entre-jambe pour vous prouver que vous avez tort.

Compliqué, je sais.

J'ai eu une enfance assez singulière. Mon père est resté veuf, seul, engageant de temps à autre une nounou pour qu'on s'occupe de moi. J'ai eu des hauts et des bas avec lui, et je crois que malgré les années, ça perdure encore aujourd'hui. On se voit moins, on se parle moins, et même si je l'aime profondément... il n'aurait jamais pu remplacer ma mère. Il a fait de son mieux. Il a essayé. Et je l'en remercie pour ça, bien sur. Mais voilà : mon père et moi on est pas très proches. Pas toujours. Ça a toujours été comme ça. Ça aurait pu changer, mais ça n'a pas été le cas. Et même en dehors, j'ai souvent été seule, volontairement, pour qu'on ne me saoule pas.

Je crois qu'un truc qui ne lui plaisait pas trop, c'est le fait que je m'intéressait à tout sauf à ses idéaux de justice. J'étais un peu égoïste, un peu rebelle, et je m'intéressais à la musique, à la peinture, aux sciences, aux maths. Des trucs qui n'avaient rien à voir avec ceux d'un flic. L'école fut pendant très longtemps un calvaire, jusqu'au lycée. Là, j'ai enfin pu réussir à devenir quelqu'un de mieux, et surtout, qui s'entourait davantage ! Ce fut le début d'une période de haut, on va dire, avec mon père. Il était quand même heureux que je sois bien, entourée d'amis. MJ Watson, notamment, avec qui on avait monté un petit groupe de musique, juste entre filles. Peter Parker, qui n'était pas Spiderman dans mon monde. Peter... Peter c'était... c'était.

Pardon.

Désolée, j'ai du mal à en parler. Malgré tout ce qui a pu se passer depuis, ça fait toujours aussi mal.

C'était mon meilleur ami, on va le dire comme ça. Il était nerd, bizarre, et pourtant j'ai aussitôt eu plein d'affection pour lui. On avait la blinde de sujets communs où on pouvait parler pendant des heures, de Star Wars aux comic books en passant par LOTR et les sciences en tout genre. Le mieux, c'était quand on se faisait des soirées entières à regarder une saga complète. Le rêve, franchement. J'en ai les larmes aux yeux, parce que le Peter de votre monde n'est probablement pas pareil, et que je ne pourrai jamais retrouver ça. Ceci dit sans la moindre méchanceté, c'est juste que... je suis responsable. De tout ce qui arriva après. Et mon meilleur ami me manque, surtout quand je vois sa version ici.

Il était maltraité par des voyous, des brutes, et j'étais la seule à vraiment le défendre. Et il connaissait mon secret, celui dont j'ai pas encore parlé : j'étais Spider-Woman, la justicière costumée en blanc qui avait été mordue par une super-araignée radioactive de la mort. Je vous passe les détails pour ça : on sait tous ce qui est arrivé. J'ai été mordue, j'ai découvert que j'étais différente, et j'me suis dit que j'pouvais utiliser mes nouvelles capacités pour m'améliorer sensiblement le quotidien. Mais bref, reprenons : Peter était maltraité, et j'le défendais. On...

On a failli sortir ensemble.

Même si j'essaye de me convaincre que c'est pas ma faute, je peux pas m'empêcher de le penser, encore aujourd'hui. Il se sentait faible, inutile, et voulait vraiment m'aider. Alors il a récolté plein de trucs, y compris une dose de mon sang, puis a mené des tas d'expériences sur lui-même. Et il est devenu une espèce de monstre fou, lézard et dangereux. On s'est battus, devant témoins malheureusement, et il s'avéra que les blessures qu'il avait subi pendant l'affrontement étaient trop grandes pour son nouveau métabolisme bancal. Et il...

J'ai pas besoin de le dire. Vous avez compris.

Spider-Woman, la justicière new-yorkaise, était devenue une criminelle dans mon monde. Elle avait tué un élève durant le combat, malgré le sauvetage des autres qui avaient assisté à tout ça. Mon propre père, évidemment, ignorait mon identité, et du coup, il est parti en croisade contre moi. Ce fut dur, mais je ne voulais pas lui en vouloir. J'étais rongée par la culpabilité, et par le fait que j'avais passé tout mon temps à simplement profiter de mes pouvoirs. Mais le pire... c'était cette culpabilité. Je pouvais en parler à personne, et pourtant j'étais dévastée.

Ce fut vraiment difficile, et long, pour m'en remettre. Et en fait, même en vous disant ça là, j'suis pas sûre de m'être relevée complètement.

J'suis partie à l'université, me réfugiant autant que possible dans le boulot, avec pour but d'accomplir mon rêve : devenir une scientifique en bio-chimie, et parvenir à exploiter des pistes permettant d'améliorer la condition humaine. En gros, faire de ce que j'ai subi le point de départ d'un meilleur futur pour l'Humanité. Et tout se passait bien, de ce côté-là. J'avais fait le vœu, en tant que Spider-Woman, de devenir meilleure, aussi. J'avais révélé mon identité à mon père, j'avais fait des progrès énormes... et d'un coup, d'un seul, un beau jour...

Boum !

Je suis incapable de vous décrire comment ça s'est passé. Je pourchassais un type, quand d'un coup, j'ai été happée par une force colossale, puis projetée à travers un puits de lumière, puis... j'ai échoué dans une benne à ordures. Je ne le savais pas encore, mais j'étais passée dans votre monde. J'étais en terrain inconnu. Genre totalement inconnu. Genre vraiment, complètement, totalement, absolument, inconnu. Car tout ce qui vous paraît ressembler à votre monde vous perturbe. Et pour ça, je crois que j'aurais fini par être folle... s'il n'y avait pas eu des gens pour me trouver et m'aider : le SHIELD.

Ça a été super compliqué d'expliquer à mon père ce qu'il se passait, car dans votre réalité, Peter Parker est Spiderman, et moi je suis morte, deux fois. Ce fut super bizarre d'apprendre qu'il est en vie, et que je vais devoir, un jour ou l'autre, lui dire que je suis là. Cette rencontre sera sans doute un choc pour nous deux, mais j'ai à la fois hâte et pas hâte. Je sais pas comment l'expliquer. Mais je suppose que ça sera sûrement pas si dramatique que ça, car on a tous les deux des pouvoirs de ouf, maintenant. On est tous les deux des héros.

Enfin. Lui c'en est un. Moi je suis encore inconnue, et ça me va. Mon père me regarde un peu bizarrement, mais ça finira par passer, et notre relation s'améliorera. Grâce au SHIELD, j'retourne en étude, dans un lieu où heureusement personne ne s'étonne qu'une morte soit revenue. Et surtout, je ne suis plus une criminelle ! Je crois que parmi toutes les bizarreries et toutes les infos à assimiler (comme le fait que les Knicks étaient pas ouf dans votre monde, sérieusement?!) c'était la meilleure nouvelle du lot. Bon, j'allais certainement souffrir encore un bon moment du mal du pays mais... ça va vous surprendre. Mais je me sens mieux dans votre monde que dans le mien. C'est idiot, comme sentiment. Mais savoir que mon meilleur ami est en vie, en forme, et qu'il peut se débrouiller seul pour tout sauf la cuisine (je te connais, Peter Parker, tu ne sais pas cuisiner, aucune Terre ne changera ça!)... ça fait du bien. J'appréhende le jour où on se verra.

Mais je serai prête.

Allez, je file. Spider-Gwen doit se faire une nouvelle réputation, celle d'araignée la plus cool de New-York !

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La validance

Hola ! A nouveau, bienvenue ! Tu es validé, bon jeu parmi nous !

Félicitations, tu es maintenant validé(e) ! Afin de te faire un tas de copain(s) et de copine(s), nous t'invitons cordialement à aller créer une petite fiche de liens et de rp, pas piquée des hannetons !
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May the Force be with you.

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